“Well you look like yourself but you're somebody else. Only it ain't on the surface. Well you talk like yourself No, I hear someone else though, now you're making me nervous. ” YOU'RE SOMEBODY ELSE. .｡.:*♡
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𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝘏𝘜𝘐𝘛.
Le blond me regarde curieusement, cherchant quelque chose, certainement la vérité. Je fuis son regard, me mordant la lèvre inférieure, un silence gênant s'installant de seconde en seconde. Au contraire, Angelo me fixe toujours, ce qui commence à sérieusement me faire peur...
“Pourquoi me mentir ? demande t-il.”
Je sens mes jambes devenir coton, il sait.
“Quoi ? je murmure fronçant les sourcils, ma lèvre inférieure tremblant légèrement.”
J'ai peur, si il sait que le je lui ait mentis, il peut savoir beaucoup d'autre choses...Et ça me fais peur.
“Pourquoi me mentir alors que tu ne me connais pas ? C'est absurde, je ne te jugerais pas.”
Ne rien laisser paraître, sembler normale, pas de petits tiques parasite qui pourrait me faire repérer. Sinon, il va voir que je mens.
“Je ne mens pas ! je m'exclame l'air faussement offensée.”
Essayer de le faire se sentir coupable n'est pas forcément quelque chose de sympathique, ni pour lui ni pour moi, mais sur le moment, il faut que je retourne la situation à mon avantage. Une légère moue amusée s'installe sur le visage du beau blond, j'aurais beau être une actrice hors paire qu'il ne me croirait pas.
Il y a quelque chose dans son regard, son attitude ou même rien que dans la famille Silva qui détecte toutes choses anormales, immobilise toute actions ou même hypnotise n'importe quoi.
La famille Silva est, par bien des manières mystérieuse... Un secret est caché parmi elle, et je suis sûre qu'il n'est pas des plus beaux.
Je hausse un sourcil, le défiant du regard.
“Passe une bonne nuit...Hécate, dit-il avant de partir tout aussi discrètement qu'il était arrivé d'une démarche élégante mais tout de même brute.”
Il avait hésité à m'appeler comme tel, et si il savait ? S'il savait toute l'histoire ?
“Ce serait idiot, je n'aurais pas pu faire mon coup de Poker... marmonne t-elle l'air ennuyée.”
Elle m'avait laissée seule une journée complète, il était normal qu'elle revienne et me fasse en quelque sorte payer son absence...Je soupire, puis retrouve, tant bien que mal ma nouvelle chambre. Je m'enferme dans celle-ci, ayant trop peur que Emmett ne revienne, certes, je l'avais repoussé plusieurs fois, mais n'allais pas pouvoir le faire indéfiniment.
Je m'approche du bureau et regarde le carnet posé dessus, c'est celui de mes parents. Je suis sûre de ne pas l'avoir emmener, ni même de ne jamais l'avoir eus en ma possession. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il a été enterré avec eux.
Je caresse doucement la couverture en cuir brun, traçant les contours des motifs, elle est froide comme si elle venait de sortir d'un réfrigérateur. Comme si on venait de le poser après avoir été dehors...Je me tourne brusquement vers la fenêtre qui est ouverte, laissant voler les épais rideaux qui couvre les fenêtres.
Je m'approche doucement de celle-ci puis la referme, les sourcils froncés étant quasiment sûre de ne pas l'avoir ouverte le matin même. Je regarde attentivement les environs sombres, remarquant une paires d'œil luisants, félins. Une vibration me fit sursauter et détourner la tête vers le bureau en bois où se trouve mon téléphone, qui sonne laissant échapper le bruit m'ayant surprise. Une fois arrivée à mon portable, je découvre le contact, qui me glace le sang : Sam.
Je relève la tête me retrouvant dans ma chambre chez mes parents.
“Qui c'est ? demande une voix, ma mère.”
Ma tête se tourne d'elle même vers elle, l'air dépitée.
“Sam. -Et tu comptes répondre ? —Non.”
Ma mère se lève de la chaise sur laquelle elle était assise puis vient à ma hauteur, posant une main sur ma joue :
“Helena, il faudrait que tu lui pardonnes un jour... —Je...Il m'a trahie... —Et toi tu as trahi tout le monde, me dit-elle d'une voix soudainement froide et agressive.”
Mes doigts se referme sur mes paumes de mains, laissant mes ongles s'enfoncer dans ma chair, la transperçant. Mes yeux se mettent à me brûler fortement prévoyant les larmes qui allaient bientôt couler.
“Pourtant, on t'a pardonnée, ou du moins nous faisons semblant, continue t-elle un rictus mauvais collé au visage faisant couler une larme sur ma joue mais également une goutte d'une couleur rouge vive par terre.”
Je passe une main en dessous de mon œil essuyant la goutte d'eau, puis regarde mes mains qui sont désormais en sang.
Mon téléphone continue à sonner, d'une vibration désagréable, je l'attrape et accepte l'appel posant l'appareil sur mon oreille droite.
“Helena ?”
Je ferme les yeux, une boule dans la gorge, les larmes redoublant de plus belle. C'était lui.
