chapitre IV

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Il lui fallut une micro seconde pour analyser la situation et se précipiter à la poursuite de l'animal. Anka ne peut pas user de son pouvoir sur un être vivant, ce qui la contraint de courser le volatile. Elle le suit comme elle peut sous l’œil amusé des passants au travers des rues.

Le poids de son sac la freine de plus en plus. Anka hésita dans sa course avant de faire voler son sac malgré sa migraine récente. Une fois le bras droit libéré, elle continue de suivre le perroquet, bien que son souffle commence a manquer.

Elle continua sa course effrénée dans les rues, elle passe en vitesse proche du quartier commerciale tout en suivant des yeux le volatile qui volait toujours assez bas pour rester dans son champs de visions. Anka bouscula une femme qui pesta contre elle, mais Anka ne pris pas le temps de s'arrêter et lança un "pardon madame ! " bien sonore.

Anka s’arrêta en même temps que l'animal cinquante mètres plus loin. Il est perché en haut d'un réverbère, sans doute était il épuisé mais pas autant qu'Anka. Elle laisse ses genoux toucher le sol froid, et se mit a inspirer un bon coup pour reprendre haleine. Anka observe les alentours, elle se situe dans une sombre ruelle dont elle ignorait l'existence. Il y a seulement des immeubles d'habitations, aucun commerces et aucun panneaux indiquant le nom de la rue. Elle la sonde de long en large, il n'y a personne, aucun bruits ou repères familiers. Anka est complètement perdu.

Le perroquet roucoule de triomphe a son intention, toujours en hauteur il profite de cet avantage pour se mettre à chercher l'ouverture du paquet qu'il a subtiliser quelques minutes auparavant. Son pelage gris à l'exception de sa queue rouge se fondait dans l'obscurité.

Anka l'observe sans savoir que faire, elle pourrait très bien faire marche arrière et chercher le chemin de chez elle mais au point où elle en était rendue autant aller jusqu'au bout. La colère s'empara d'elle.

    - Espèce de sale piaf, rend moi ca ! Grogna Elle.

    - Rrrend moi cca. Répeta t'il en roulant le r avec insistance.

    -Mais c'est que tu parle en plus !

    -Parrrle en plus.

    -Donne moi ca ! dit t'elle sur un ton furibond.

le  perroquet n'en fis rien et continua ses recherches. Il s'arrête soudainement et entame une petite danse en fredonnant des paroles.

- Viens si tu le peux, on vas voirrr ce que tu peux fairrrre.

C'est la moquerie de trop. Anka se relève et réfléchis, sa migraine a repris le dessus. Elle mit son sac au sol pour reposer son esprit, et envisage la seule solution pour reprendre ce qui lui appartient.

Anka empoigne le métal froid entre ses deux mains et se mit à escalader le réverbères, dans l'espoir de récupérer les fameuses guimauves. À peine fut elle arrivées en haut que l'oiseau s'envola sur le toit au dessus, trop haut pour Anka. C’était prévisible.

Toujours agrippé à la barre. Elle rumine sa colère qui se tourne envers elle même. Comment avait t'elle pu être aussi immature ?

Ses mains devennaient douloureuses et Anka se rendit compte de sa situation quelque peu embarrassante malgré qu'elle sois la seule dans la rue. Sans compter le perroquet voleur de guimauves. Elle se remis en mouvement et essaie de redescendre, ce qui se révèle plus compliquer que de monter. Elle tente de glisser le long du réverbère et chute presque instantanément.

Anka étouffe un petit cri lorsque deux mains solides la rattrape deux mètres plus bas.

L'allumeur de réverbères (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant