chapitre XVI

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Anka eu une seconde de réaction avant de réaliser qu'elle était en train de chuter. L'air lui singla violemment le visage mais le reste de son corps était protégé par les bras d'Aaron.
Elle tenta de crier mais aucun son ne sortit de sa bouche.

-Accroche toi ! Cria Aaron.

Anka contracta chacun de ses muscles, jamais elle n'eu aussi peur de toute sa vie. Le fleuve se rapprochait à vue d'oeil.

Soudain le temps s'arrêta net. Aaron et Anka flottaient dans les airs, la tête à l'envers.

-Comment...quoi...que ? Balbutia la jeune fille.

Aaron vit pivoter la pharmacienne en la conservant toujours dans ses bras de façon à ce qu'ils se tiennent tout les deux debout au dessus du fleuve.

-Je suis désolé, souffla Aaron, j'aurais du te le dire.

Anka compris instantanément que ce miracle était son œuvre, qu'il maîtrisait la gravité.

-Je croyais que tu avais un odorat sur-développé...

-Oui aussi.

-Mais comment a tu fait ?

-Descendons à terre d'abord.

Le ton de sa voix n'a jamais été aussi grave, aussi poignant qu'à cette instant précis. Aaron se mouva de façon à atterrir sur la berge de la Seine. Anka était trop abasourdie pour prononcer un seul mot.

-Anka, je dois te parler de mon passé pour que tu comprenne ce qui viens de passer. Annonça t'il clairement.

-Je...je t'écoute.

-Quand j'étais petit, ma famille a hébergée le batard des brings.

-Le batard ?

-Oui, ils refusaient d'avoir un enfant de cette condition dans leur famille. Cela aurait porter atteinte à leur réputation alors ils l'ont confiés à des gens pauvres qui étaient mes parents. Lui et moi avons été élevés comme des frères en sachant que nous ne l'étions pas réellement.

Anka resta scotchée devant cette révélation, les brings était connues pour rester souder et unique. Le fait qu'il y ait un batard était tout simplement incroyable.

-Là chose est qu'ils ont tout de même profités de cet enfant et de moi par la même occasion pour nous faire subir des expériences.

-Quelque genre d'expériences ?

-Le genre douloureux...

Aaron marqua une pause, son visage se crispa sous le poids des souvenirs. C'était de dégoût qu'il éprouvait, une aversion terrible pour son passé. Malgré ça il respira profondément et continua.

-Les chercheurs des brings nous ont pris comme cobayes lui et moi pour tenter de nous impliquer le plus de capacités possible.

-Mais aucun corps humain ne peut en contenir autant...

-Je sais...ils ont modifiés la constitution de nos gènes et ont réussis à nous implanter ces dons. Mais les répercussions sont terribles, une douleur constante dans les entrailles qui me brûle de l'intérieur.

-mais...comment est tu encore en vie alors ?

-Les chercheurs ont trouvés dans un médicament une substance pour contenir cette souffrance.

Anka n'eu même pas besoin de réfléchir pour avoir la réponse.

-La syrotane, chuchota t'elle.

-Oui.

-Alors le voleur serait...ton frère.

-Non ça ne peut pas être lui, enfaite étant donnée qu'il est de sang royale il possède contrairement à moi le touché d'or. Ça lui a monté à la tête et il a quitté la maison pour s'installer dans les quartiers riches. La suppression de la syrotane est un tout simplement un projet des brings pour que toute les doses lui reviennent afin qu'il puisse vivre normalement. Ça ne lui aurait servit à rien de te cambrioler.

-Je ne comprends pas...alors toi tu n'a plus de syrotane?

-J'ai des réserves pour quelque mois encore dans mon sac, mais être que les gens en vendent à Paris. Quand j'ai vu cette homme dérober la syrotane la dernière fois je me suis dis qu'il pouvait s'agir d'une personne comme moi et mon frère.

-Et c'est pour ça que tu insiste autant pour le retrouver...

-Peut être qu'il peut nous aider, mon frère il devient fou, je veux juste le sauver...

Une larme perla sur sa joue, voir Aaron pleurer mis Anka dans tout ses états. Tant de révélations en seulement quelques minutes. De plus, elle comprit également que toute les inventions d'Aaron était l'oeuvre de ses pouvoirs. Tout ce qu'il veut c'est aider une personne, son frère même si il n'est pas le sien. Sa douleur est autant morale que physique.

Le clapotis de l'eau fit remonter Anka hors de des pensées, Aaron était toujours assit devant elle avec les yeux larmoyants. Elle bougea ses bras presque par réflexe et pris son compagnon entre ses bras pour le consoler.

-Ne t'inquiète pas, on vas trouver ce Percy et aider ton frère. Je te le promet.

La pharmacienne sursauta quand Aaron l'enlaca à son tour.

-Merci Anka, dit il sincèrement.

L'allumeur de réverbères (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant