chapitre III

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Solène attend sur le palier de la porte. Elle vas toujours à son travail avec Anka, vu qu'elle tient la confiserie a coté de la pharmacie. Elle tripote sa robe rose pastel et arrange ses cheveux roux flamboyants avec son petit miroir de poche. Elle est l'incarnation de l'esprit féminin, belle et ardente. Anka ne peut qu'admirer la gestuelle de ses mouvements et l'inconscience qu'elle a de sa propre beauté.

    - Il est 8 heure, que fais tu par tout les dieux ? Demanda Solène sur un ton trahissant son agacement.

    - j'arrive.

Anka vérifie le contenu de son sac pour voir si il ne manque rien. Elle s’était levée en retard ce matin et avait manquée de réveiller son frère qui traine maintenant tel un mort vivant dans son hamac, espérant en vain se rendormir. Il ne travaille pas le vendredi. Anka se plante devant la glace pour se coiffer, ses longs cheveux bruns tombent sur ses épaules, ses yeux vert contrastaient avec sa peau mate. Elle enfile son long manteaux de laine par dessus sa robe brune et se pressa dehors.

    - Ça va ? Demanda t'elle à Solène pendant qu'elles marchent dans la rue.

    - On ne peut mieux, et toi ma belle ?

    - Tout vas bien.

    - Menteuse, je sens ton stress qui me remonte dans les narines.

Solène est empathe, elle peut ressentir les sentiments des personnes qui l'entourent. Ce qui n'est pas pour arranger Anka. Une empathe ne peut ressentir les émotions des autres qu'avec leur accords, Anka avait fait l'erreur de le lui donner une fois.

    -Il s'agit de mon examen, c'est normal. Dit Anka d'un ton calme.

    -Je vois, j'ai peut être une idée pour dissiper ce mauvais trac.

    -Laquelle ?

    -Olden organise un incroyable bal chez lui samedi soir en plein centre de New york, je compte sur ta présence !

Anka resta muette, elle n'avait jamais mis les pieds chez Olden mais connaissait sa réputation de riche gentleman. C'est d'ailleurs étrange qu'un garçon de cette envergure travail en tant que réparateur de nef. Et elle ne peut pas se permettre de passer à côté d'une soirée de révisions. Solène sentit le doute d'Anka .

    - Si il te plaiiit ! Insista t t'elle en roucoulant. Je suis sur que ça te fera du bien.

    - À tu d'autres arguments ? Dit Anka en espérant qu'elle n'avait rien en réserve

    - Oui, ça tombe le même jour que celui de notre rencontre il y a trois ans.

Anka s'en souvient très bien, elle était pressée et lui avait foncer dessus. Ce jour là,  elle avait détruit la coiffure de Solène avec son café. Et mince elle est coincée, Anka ne peut pas refuser.

- Bien, d'accord tu à gagné.

Le cri de joie de Solène fut masqué par le passage d'une locomotive.

Dix minutes plus tard elles se séparèrent pour entrer dans leur boutique respective.

                               ***

Anka passa sa journée à trier et ranger les arrivages de médicaments dans les entrepôts.

Les cartons volent sagements vers la place qu'elle leur définie.

Trois semaine plus tôt une lettre du gouvernement leur interdit la vente de syrotane, prétextant des effets secondaires nocifs qu'il provoquait tel des pertes de mémoires et des nausées.

Anka n’eu d'autres choix que de disposer les cartons qui en contenaient à l'écart.

    -Je ne comprend toujours pas ce qui passe par la tête de la famille royale ! S’écria Tiffany en pénétrant dans la réserve.

C'est la pharmacienne en chef. Elle vas prendre sa retraite à la fin de l'année, laissant son poste libre. Anka pouvait presque voir les rides creusant son front s’étirer le long des jours qui passent. Elle allume sa pipe en un mouvement vif. Tiffany est un cerveau ambulant de la médecine, elle connaît tout sur tout grâce à sa mémoire surdéveloppée, c'est une capacités que Anka aurait bien aimé avoir.

    -Moi non plus. Dit Anka calmement.

    -Je me demande ce qui les turlupines à ce point pour remplacer ce médicaments, alors qu'il était excellent ! Il peut stopper n'importe quelle nausées !

De plus un article était paru dans le journal comme quoi toute personne en détenant se verrait arrêter par les  autorités et jeter en cellule, et cet ordre viens directement de la royauté.

Bien que ses mesures soit très autoritaires et parfaitement inormal, ce changement soudain était bien la dernière préoccupation d'Anka. Celui a l'opposé de la liste étant le bal, elle n'avait aucune tenue à se mettre .

    -Bon, je voulais voir si tout vas bien. Rien à redire, ton travail est excellent. Annonce Tiffany en reprenant son sérieux avant de repartir en direction des rayons de la pharmacie.

***

La journée continua lentement. À la fin, Anka avait presque finit de tout trier.

Elle s'en félicite intérieurement. Solène est passée Il y a deux minutes pour lui apporter un joli sachet de nounours en guimauves avec le conseil de ne pas trop en abuser. Ensuite elle pris la poudre d'escampette. Anka raffole de ce genre de confiserie, elle consulte sa montre à gousset, il est déjà 18h40. Plus personnes d'autres ne restait au travail à ses horaires, pas même Tiffany qui s'en est allée dix minutes auparavant.

Anka s’apprête à fermer les volets du magasins. C'est la qu'un mal de tête subit survient, le stress avait pris le dessus. Et ranger les caisses en usant de sa télékinésie l'avait épuiser mentalement. L'intérieur de son crâne se mit à envoyer des coups de massues à répétition. Au bout de dix minutes, la sensation ne s'estompa pas.  

Après une seconde de réflexion plutôt douloureuse, elle prit sa décision.

Anka ouvrit l'un des cartons contenant du syrotane et en déroba un paquet. Elle savais qu'elle n'avait pas le droit. Mais elle connaît les effets instantanés de ce médicaments, tant pis pour les effets secondaires. Elle sortit un comprimé de la boîte avant de l'enfourner dans sa bouche. Anka mit le paquet dans son sac, manuellement cette fois ci et ferme la porte de la pharmacie.

L'air est pur dehors, la rue est toujours animée. Anka se mit a marcher avec une impression de légèreté. La douleur de son crane s'est dissipé en un rien de temps, et toujours aucun effet secondaire. Anka sait que certaine personne peuvent se défaire de la gravité et voler. Elle avait vraiment cette impression. Bien que rare et spectaculaire, c'est un gène qui s'est développer chez certains jeunes. Anka avait déjà du en voir deux ou trois a Brooklyn depuis qu'elle avait y  a emenagée .

Elle n'eu pas le temps de songer plus, Anka sentit un mouvement dans son sac. Elle avait décider de le porter elle même sur son épaule pour ne pas se fatiguer. Elle tourne vivement la tête et vis la fermeture éclair ouverte.

Anka n'eu pas le temps de réagir qu'un perroquet s'envole devant ses yeux, son sac de nounours en guimauves dans le bec.

L'allumeur de réverbères (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant