Chapitre 3 - Douleur

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### Après quelques difficultés à publier mon chapitre, voici la bonne version! J'avais prévu publier ce chapitre plus tôt, mais comme j'ai une session bien occupée, le temps s'enfuit de moi x) J'ai donc décidé que je publierai un chapitre par mois, et, qui sait, peut-être serez-vous surpris quelques fois en en ayant plus d'un! ;) Je vous laisse à votre lecture du chapitre qui, je l'espère, sera vous faire plaisir! N'hésitez pas à me faire part de vos remarques et/ou avis!

MaPoule00 ###

Au même moment, alors que les chevaliers et Arthur partaient, un certain Merlin de notre connaissance essayait tant bien que mal de se remettre sur ses pieds, minimalement de se redresser... Ce qui était malheureusement impossible pour le moment. Le pauvre, il était attaché à l'aide de chaînes reliées au mur fait de pierres derrière lui. Sa tête lui faisait un mal atroce, il sentait son cur tambouriner sur ses tempes à chaque battement. Ses membres étaient tellement engourdis qu'il ne pouvait même pas songer à les bouger sans effort et sans s'effondrer.

D'où il était, Merlin ne voyait qu'un faible rayon de lumière traverser les barreaux de la porte de la pièce dans laquelle il était captif. À la fraîcheur, il pouvait sans contredis affirmer que la pièce était dans le sol, ce qui l'empêchait de savoir quelle heure il était ou, simplement, si c'était le jour ou la nuit. De ce qu'il sentait, une chaîne entravait chacun de ses poignets et de ses chevilles, et une dernière l'étouffait quasiment au niveau du cou alors qu'il tentait de tourner sa tête.

Reprenant un peu plus ses esprits, il vit dans la pénombre que ses vêtements n'étaient plus que lambeaux sur son corps. Ces lambeaux laissaient paraître de nombreuses blessures que Merlin ne se rappelait pas avoir eues avant d'être prisonnier de ce taudis. Ses blessures étaient assez superficielles, mais assez vives pour le tirailler quand il bougeait, assez pour lui rappeler qu'il n'était pas libre, mais bel et bien prisonnier.

Après quelques minutes, ou des heures, Merlin ne saurait dire, une silhouette fit écran aux rayons du Soleil qui se rendaient jusque dans sa cellule.

-Alors, pas trop amoché, mon vieil ami?

-Pas autant que le fut notre amitié, Morgane.

- Ainsi le larbin d'Arthur s'est fait avoir par un arbre. Qu'est-ce que ça fait d'être plus faible qu'un végétal? Dit-elle en entrant dans la cellule.

- Autant mal que de devoir vivre recluse avec pour seul compagnon une âme déloyale, répliqua le jeune homme.

-Oh! Le gringalet veut jouer au plus malin, hm? Nous verrons bien qui de toi ou moi sera le plus en mesure de répliquer après une toute petite heure sous l'effet de mes sorts, dit-elle en agitant ses mains.

Le sort quelle avait lancé tout en parlant avait resserré les liens de Merlin qui le retenaient au mur. Ainsi, toute possibilité de mouvement était maintenant impossible. Trop épuisé pour faire quelque chose en plus de ce martèlement constant entre ses deux oreilles, faire de la magie lui était impensable pour le moment. Il ne pouvait qu'espérer qu'un miracle n'arrive et que son ancienne amie ne lâche rapidement le morceau.

Ce que Merlin ne savait pas, c'est à quel point il se trompait et royalement.

Morgane ne lésina pas. Elle commença directement avec un sort permettant de briser les os ciblés sur la victime. Une clavicule, une rotule et deux poignets plus tard, Morgane s'interrompit et s'accroupit à la hauteur de Merlin.

-Mais chéri, ne retient pas tes cris, j'adore voir ta bouche s'ouvrir et laisser ta douce voix exprimer ta douleur, dit-elle en flattant du revers de sa main la joue de Merlin. Si tu continues à ne pas vouloir crier, je vais devoir te forcer! Termina-t-elle en chantonnant.

-Jamais je ne te laisserai ce plaisir!

-Oh, c'est ce qu'on verra...

Folle, c'était le mot. Oui, Morgane était indiscutablement devenue complètement folle. Peu importe ce qu'il s'était passé depuis la dernière fois quelle avait fait surface, rien de bien ne pouvait en être tiré. Son comportement le prouvait quand même assez bien, d'ailleurs. Elle lança un autre sort dans l'espoir que son petit discours avait eu son petit effet. Une femme s'essaie, après tout.

Merlin ne ressentait rien de particulier. Peut-être sa magie avait-elle retrouvé un soupçon de sa puissance et s'évertuait à le protéger des attaques. Une sensation de chaleur s'infiltrait dans son corps, ce qui était bienvenu compte tenu de la fraîcheur ambiante qu'il sentait pénétrer dans son corps depuis qu'il s'était réveillé.

-Je crois bien que tu commences à faiblir, Morgane, tes sorts ne sont plus aussi efficaces.

-Oh, pauvre enfant! Personne ne ta appris la patience, n'est-ce pas? Entre ton père mort et ta mère

-Je t'interdis de parler d'elle!! L'interrompit Merlin. Elle est beaucoup plus que ce que tu ne pourras devenir un jour. Ajouta-t-il accompagné d'un regard noir.

Morgane s'approcha pour rejeter en arrière la tête de Merlin en agrippant ses cheveux jusqu'à en y arracher quelques-uns sur le coup de la colère.

-Peut-être ne serais-je pas aussi bien que ta mère, mais personne d'autre ne pourra avoir le mérite de t'avoir découvert et capturé, n'est-ce pas, Merlin? Ou devrais-je dire... Emrys?

Ces paroles avaient eu l'effet dune bombe pour Merlin. Cette bombe se coordonna parfaitement le moment où la douleur explosa dans son corps. Ce n'était plus une sensation de chaleur, mais bien une atroce douleur propagée partout dans ses membres, donnant ainsi l'impression que son sang bouillait littéralement dans ses veines.

Et pour la première fois, il cria.

La Magie de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant