Chapitre 2 : Le Retour à Camelot

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Deux nuits avaient eu le temps de passer lorsqu'Arthur arriva en vue de Camelot. Deux petites heures qui lui paraissaient interminables le séparaient maintenant du château. Même sil était autant épuisé physiquement que mentalement, il se devait d'avancer pour aller sauver son ami le plus vite possible.

Ce qu'il redoutait le plus à propos d'arriver à Camelot, ce n'était pas de savoir si les habitants allaient bien ou ne manquaient de rien, comme aurait dû le penser un bon roi, mais en tant que bon ami (hormis d'être un bon roi, cela allait sans dire), c'était d'annoncer la mauvaise nouvelle de l'enlèvement de Merlin à ses proches.

C'est sur ces pensées qu'Arthur arriva aux portes de Camelot, alors que la nuit venait de tomber à nouveau, plus dépité que jamais. Saura-t'il retrouver Merlin à temps pour le sauver? Dans quel état le retrouverait-il Arthur ne put s'empêcher de s'inquiéter pour son meilleur ami Une amitié qui s'était vite transformée en amour. Peut-être Arthur ne saura-t'il jamais si Merlin l'aimait en retour? Quel désespoir ce serait! Ne plus revoir ses beaux yeux si bleus, ses lèvres pleines semblant renfermer mille douceurs, et, surtout, ne plus revoir (subir serait plus juste) ses incessantes bêtises. Arthur ne sen remettrait pas.

Arthur se ressaisit et se remis en route, traversant maintenant la grande cour pour arriver aux escaliers menant au hall principal du château. Arrivé aux pieds de ces escaliers, il vit Guenièvre et Gaïus traverser les grandes portes et arriver à sa rencontre.

- Oh Arthur! S'écria Guenièvre en s'élançant dans les bras de son ami. Oui, ami, car bien que Guenièvre ait été en amour avec lui, jamais il n'avait pu se résoudre à abandonner son beau brun. Par ce fait, Guenièvre était sa meilleure amie et la seule au courant de son amour pour Merlin et avait été des plus compréhensives à ce propos.

- Mon Dieu! Que s'est-il passé? Continua-telle en voyant la tête d'Arthur et ses quelques blessures.

-Je nous avons été attaqués par Morgane et ses acolytes.

- Arthur, où est Merlin? S'enquit immédiatement Gaïus en arrivant presqu'en courant.

- Je n'ai pas pu le sauver. Mais il est encore en vie, je suis de cela certain. Sinon Morgane ne l'aurait pas amené personnellement. Le temps de rentrer un instant au château me préparer et je pars le chercher le plus vite possible.

- Mais sire, il vous faut vous reposer, vous êtes blessé. Souligna Guenièvre.

- La vie de Merlin est en danger, je ne peux me permettre de me rester à rien faire! Mes blessures ne sont rien en comparaison à ce que Morgane peut lui faire subir à l'instant où nous nous parlons. Je dois absolument y aller de ce

- C'est bon, Arthur, interrompit Gaïus, vous pouvez y aller non même je vous conjure d'y aller, mon coeur ne pourrait supporter de perdre Merlin. Il est comme le fils que je n'ai jamais eu.

Arthur, resté un instant ébahit que le vieil homme le coupe et lui donne presque un ordre, reprit ses esprits et acquiesçât à la demande de Gaïus. Oui, il allait faire quérir 3 de ses chevaliers et partir la seconde qui suivait chez Morgane sauver Merlin. Son amour

Arriver à ses appartements, il fit appeler Lancelot, Gauvain et Perceval immédiatement et ceux-ci arrivèrent en un instant, sachant qu'à cette heure avancée de la nuit, seul un sujet urgent pouvait nécessiter que le roi les appelle. Arrivés dans les appartements royaux, ils furent cependant surpris lorsqu'Arthur leur expliqua pourquoi ils étaient ici.

- Il est bien évident que nous vous accompagnerons pour aller chercher Merlin, il a tant fait pour nous, cela est donc la moindre des choses que daller à son secours, répondit Perceval, le seul assez remis du choc pour répondre à la demande de leur roi.

- Évidemment que je vous suis, qui d'autre que Merlin pourrait faire l'objet de mes farces si nous ne le sauvons pas! dit Gauvain, en essayant de détendre l'atmosphère.

- J'irais n'importe où pour Merlin, sire, répondit à son tour Lancelot. Il n'était pas question qu'il laisse son meilleur ami entre les mains de leur meilleure ennemie.

- Je vous en remercie, répondit Arthur, nous partirons dès que les chevaux auront été préparés.

- Bien, sire! répondirent les trois chevaliers dune même voix, avant de quitter les appartements du roi.

Arthur se retourna vers la fenêtre fermée de sa chambre d'où il voyait sa cité sombre et inactive encore à cette heure. Il regarda au loin dans la direction où il pensait que son amour serait lorsqu'ils retrouveraient. Car, oui, il en était sûr, son amour reviendrait au château dans peu de temps.

Tiens bon, Merlin, j'arrive pensa Arthur alors qu'un servant venait l'avertir que les chevaux étaient prêts.

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