Chapitre 9 : Le chemin vers la lumière promet d'être long...

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Je suis allée dans ma chambre, sans penser que j'allais être suivie. Émir était juste derrière moi et avait verrouillé la porte.
Émir : Tu te crois dans ta cité pour parler comme ça la ?
Moi : Non, pk ?
Émir : Je ne te supporte absolument pas. T'es vulgaire c'est grave ! Tu te crois ou la ??!!
Il M'a alors giflée. Je ne sais Pas quel démon m'y a poussé mais je l'ai giflé à mon tour. Une claque si forte qu'il a reculé.
Émir : Tu viens de faire quoiii la ?
Et il m'a jetée sur le lit. Coups de poings coups de genoux tout y est passé. Son frère est venu taper à la porte comme un fou, il l'a enfoncée constatant que celle-ci était fermée.
Lui : EMIR !!! ELLE EST ENCEINTE ENFIN T'ES DEVENU FOU ?? LACHE LA ! ON FRAPPE UNE FEMME COMME ÇA T'ES FOU
Émir : Elle m'a giflée, je vais la tuer la.

En sortant de la chambre, émir Me dit de faire mes valises et de m'en aller.

Son père nous réunit tous dans le salon et me demande ce qui s'est passé dans la chambre. Je lui raconte le plus calmement du monde. J'avais quoi à perdre ? Je lui ai tout raconté. Que son fils me comparaît à son ex compagne, qu'il ne souhaitait pas que je sois trop proche de lui et toutes les autres insanités qu'il pouvait bien me dire. Vous pensez que celui-ci il allait me défendre ou me donner raison ?? Eh bh non !
Il m'a fait un long discours à la fin duquel Émir dit
Émir : laisse tomber Papa, Tu vois bien qu'elle est complètement folle. LEILA, VA FAIRE TES VALISES ET TON PERE VIENT TE CHERCHER CASSE TOI D'ICI QUE JE NE TE REVOIS PLUS.
Il répéta ça une fois et la seconde fois il se leva précipitamment et le hurla encore plus fort. Je me suis levée et je suis allée faire mes valises tiens.
Une fois terminées, je le vois revenir dans la chambre.

Émir : Ta envie de boxer ? Azi Mtn y'a que nous.
Moi : Non c'est bon.
Émir : pk tu m'as giflé Alr ? Je suis un PD ?
Moi : Mais dis pas n'importe quoi c'était une erreur.
Émir : Tu vas la payer très cher sale pute.
De la s'en est suivi un looooong moment de coups de pieds, poings, c'était juste horrible
Émir : Tu mérites pas d'être mère. Tu vas crever seule je te le garantis. Moi vivant, Tu ne verras jamais cette petite. Je vais te frapper jusqu'à tu saignes et jusqu'à mes mains se remplissent de ton sang.
Il a continué jusqu'à ce que je fasse semblant de tomber et m'évanouir. Il m'a pris par le bras et ma jetée sur son lit. Il m'a donné de l'eau et s'en est allé comme si de rien n'était. Des qu'il a quitté la chambre, Je me suis levée et j'ai finis ma valise. Sa mère rentre Alr.

Elle : punaise tout ça pcq tu sais pas fermer ta gl.
Moi : 😒
Elle : dépêche toi ils ont appelé ton père il va pas tarder je pense.
Son mari arrive et lui dit : j'ai appelé son père il peut pas venir pcq il est malade. On l'a ramène. Je la laisse pas ici. T'es en train de faire quoi Leila ?
Moi : bh Émir ma dit de faire ma valise. De m'en aller.
Sa mère confirme : Oui Oui c'est lui qui lui a dit se se tirer.

Le mec faisait comme s'il savait pas alors que toute la famille était dans le salon après la gifle que j'ai mise à leur enfant. Famille de salopes ma parole.

Il est sorti en me disant de ne prendre que le stricte nécessaire pour 3 jours tout au plus en mode Ils allaient me faire revenir quand tout aurai été calmé.
J'ai donné tous les bijoux qui leurs appartenaient à la maman. Même ma bague de fiançailles en PLAQUÉ. Ptn quand j'y pense le mec ne me respectait tellement pas. Une bague en or ça coûte à peine plus cher. 30e la même bague en or que celle qu'il m'a achetée 17euros. Je suis pas matérialiste mais c'est une bague qu'on est censées porter toute notre vie quoi.. bref.
Elle mes les a repris. Ce qui signifie chez eux et même chez nous que Je n'étais plus là bienvenue sous leur toit. Tamam pas de pb.
J'ai pris mon sac avec exactement une jupe noire et un pull blanc à l'intérieur ma brosse à dents quelques crèmes et autres cosmétiques j'avais ranger le reste dans d'autres sacs donc jai sorti ça comme ça sans faire attention. Et trois chemises. AUCUN AUTRE VÊTEMENT.
Ils m'ont mise dans la voiture. Émir ses parents et moi avons pris la route durant laquelle j'ai entendu toutes sortes de débilités. Je prenais même des coups dans la figure par Émir et dans les côtes par sa mère. Presque arrivés j'ai vomi sur tout le monde. Ça m'a fait plaisir Mddrr cadeau d'adieu. Ça voulait juste dire que le bébé était mal en vrai. Arrivés chez mes parents, Ils ont racontés que d'habitude je me comportais bien mais que depuis quelques temps j'étais devenue têtue et malpolie. Que je passais mes journées au lit (souvenez vous je n'y ai passé qu'une journée). Mon père et mes frères voyaient un gros cocard sous l'oeil. Je tenais mon bras droit en écharpe (je suis handicapée de ce bras. Je ne l'ai pas expliqué avant désolée. Je vais vous en parler. Ma mère était enceinte de moi et elle est tombée jusqu'au cou dans un lac glacé. Elle y est restée coincée plus d'une heure. Je suis donc née avec une déformation nerveuse dans le bras droit. J'en perds le contrôle parfois. C'était trois fois rien avant mon mariage. J'arrivais à gérer la douleur quand il faisait humide et contrôler mon bras quand il se bloquait. Mais ça c'était avant.)
Ma mère m'a envoyé à la salle de bain me débarbouiller et mes deux frères m'ont suivie.
Ils me regardent attentivement, puis serrent les poings je pensais que c'était pour moi. Mes frères me rassurent.
Frère 1 : je vais le niquer lui, je vais le tuer la de suite.
Moi : Non Lavdrim c'est ma faute !! Entièrement de ma faute. Svp le touchez pas.
Frère 2 : tkl on va discuter après Leila détends toi. Vas au salon je te fais un thé. Calme toi. Le bébé va bien ?
Moi : je sais pas, elle a pas bougé depuis cet après-midi...

On se regardait inquiets... on est retournés dans le salon, Ils ont finis de raconter leur vie. Avant de partir Émir dit à mon père
Lui : soit elle prend de la graine, soit qu'elle aille se faire voir. Je veux pas d'une femme comme elle..
Papa : ne t'en fais pas, sois je t'envoie une femme correcte selon tes critères soit je la laisse ici. Promis.
L'ironie, on a ça dans le sang.

A suivre...

Lettre à mes soeurs. {TERMINÉE.}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant