Chapitre3

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Deux jours plus tard, 4h du matin

Je récupère le dossier que j'ai volé hier à l'Alpha et le glisse dans mon sac a dos que j'attrape et met en dehors de ma chambre. Je prend ma valise, vérifie que je n'ai rien oublié et sort de ma chambre. Je ferme la porte à clé, je rattrape le sac à dos, et, je quitte le bâtiment en passant par le garage. Je sort du territoire de la meute et pars, à pied, en direction de la ville. Il me faut une trentaine de minutes pour faire ce trajet et aller à l'arrêt de bus pour partir à l'Institut. En réalité, je ne devait y aller que dans quatre jours, mais je ne supporte plus la meute. En faisant le choix de partir à l'improviste, je prends le risque de ne plus pouvoir retourner sur le territoire de la meute. Mais c'est trop tard pour reculer: "Alea jacta est". Le bus arrive dix minutes plus tart. Je monte dedans et m'assois. Je prends mon casque audio dans le sac à dos et le branche à mon portable, je met la musique, de l'électro cette fois avec du Kungs, du Martin Solveig et les musiques du jeu Géométrie Dash. Une heure plus tard, le bus arrive à destination. Je descend et me retrouve face à un imposant portail noir, qui, il me semble, doit bien faire trois mètre de haut. De chaque côté, le portail est fixé sur des murs de la même taille et de la même couleur. Je reste en contemplation quelques secondes avant de enfin me décider à aller appuyer sur le bouton de l'interphone, sur le murs à droite du portail. Une vague de stress m'envahit subitement. Une voix automatique surgit de l'interphone.
— Nom, prénom, espèce. dit-elle
— Galla, Roni, demi-louve. répondis-je surprise par la question.
— Quelqu'un vient vous chercher. dit la voix à l'interphone avant de s'éteindre.
Le portail s'ouvre et le bâtiment au par avant caché se dévoile petit à petit, gigantesque et majestueux. C'est un énorme château, digne du château de Versailles en mode ténèbres. Une allée bordée de fleurs, d'arbres et de lampadaires menait à l'entrée du château. La façade semble n'être qu'une immense sculpture, représentant toutes les espèces de surnaturels, ainsi que leurs symboles, leur devise et leurs divinités. Le toit, noir, recouvre l'ensemble en assombrissant la teinte grise de la pierre en façade.
Une femme brune aux yeux de la couleur du ciel sortit du bâtiment et se dirigea vers moi. Elle est habillée d'une robe noire ample qui recouvre entièrement son corps. Elle se plaça juste devant moi.
— Vous êtes bien Roni Galla ? me demande-t-elle
— Oui. répondis-je.
— Je suis madame Terryr, la directrice de l'Institut. Veuillez me suivre s'il vous plait. ajouta-t-elle.
Sans autres manière, elle tourna le dos et repartit en direction du bâtiment. Je la suivie jusque devant la majestueuse porte en bois. Elle l'ouvrit d'une simple pression sur l'un des battants de la porte. Je me dit que si l'intérieur est aussi beau que l'extérieur, alors vivre ici sera comme dans un conte de fée. Et c'est avec cette pensée que je m'engoufre dans le hall à la suite de la directrice.

Au cœur de la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant