Chapitre 15: Entre deux mondes.

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- "Laissez moi sortir bande de brut! Hurlai-je en donnant de grands coups sur la porte blanche.

Je suis toujours enfermée dans la même pièce carré. J'ai les bras pleins de bleu, et des marques de partout sur le corps. Cela faisait des mois que j'étais enfermés dans cette pièce, des mois qu'ils s'amusent à faire des expériences sur moi. Des mois que je n'ai plus revue la lumière du soleil..

Je suis fatigué. Blessée. Seule. Et pourtant j'ai encore la force de me battre. Il le faut.

Tout à coup, la porte s'ouvre et plusieurs types habillés tout de blanc entrent dans la pièce.

Je me taie et me recule craintivement. Mais ils ne me laisse pas le temps de réagir qu'ils me sautent dessus et m'attrapent violemment par les bras. Je crie au moment où je ressens une immense douleur dans tout mon corps. Je tente quand même de me libérer, mais plus je me débat, et plus ils me font mal.

Qu'est-ce qu'ils me veulent? Pourquoi ils me font ça?

Une femme se pointe devant moi. C'est celle qui discutait avec le garçon brun. Elle tente de me parler calmement mais je ne comprends rien à ce qu'elle dit. Je ne l'écoute pas. Je veux juste partir. M'enfuir loin d'ici. Mais les hommes en blanc me tiennent fort. Trop fort.

Désespérée, et voyant que je perd mon temps et le peu d'énergie qu'il me reste, je cesse finalement de me battre.

Je les laisse gagner.

- Arrêtez! Cris soudainement le garçon brun en entrant à son tour dans la pièce.

Je lève les yeux vers lui et remarque quelque chose de différent. Sa blouse blanche est entièrement fermé et il à l'air plus agité que d'habitude. Presque plus effrayé que moi.

Nos regards se croisent et pendant un moment, il semble être en pleine hésitation. Puis, il se tourne vers les autres.

- Laissez là, je me charge d'elle! Sortez tous maintenant! Ordonne-t-il en se reprenant.

La femme se tourne doucement vers lui, le regard sévère.

- Alors dépêche toi parce que c'est l'heure. S'exclame-t-elle. Il faut l'emmener maintenant.

- Entendu. Je l'emmènerai moi-même.

Elle acquiesce et fait un petit signe de tête à ses hommes qui me lâchent d'un coup. Surprise, je m'écroule brutalement sur le sol. Le brun tente de me relever tandis qu'ils partent tous en fermant la porte de ma "prison".

On est maintenant seul.

Il me murmure doucement:

- Gaïa, ça va? Écoutes, c'est bientôt finit je te le promets. Tu vas partir dans le labyrinthe. Mais avant, je dois te donner quelque chose. Tiens, prends ça, met le dans ta poche, cache le, et garde le!

J'ouvre ma main et il me dépose ce qu'il avait dans la sienne. Je baisse les yeux et frissonne lorsque ma peau touche le verre froid des trois seringues qu'il me tends. Un bout de papier les accompagne.

- "Gardes les précieusement, ils nous serviront le moment venus. "

Elles nous serviront à quoi? Elles sont vide! Et c'est qui "nous"?

Le labyrinthe RevisitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant