Mon bad b... euh demi-frère !

Chapitre 20

Suite à cette journée où Corentin en a plus appris sur Cassiopée que depuis le début de l'année, je retrouve mes deux amis à la sortie du lycée.

C'est là que je dois poser une question déterminante à Corentin. Elle va déterminer notre relation à venir. Notre amitié dépendra vraiment de l'issue de la réponse. J'ai été stressée à cause de ça une bonne partie de la journée. Pour l'instant seule Cassiopée est au courant et elle me lance d'ailleurs un regard d'encouragement.

Je m'approche donc de l'individu en question (Corentin pour les un peu lent du cerveau) et lui pose la question fatidique :

-Corentin, il faut que je te parle d'un sujet vraiment important pour moi. Il faut vraiment que je sache, est-ce que tu fêtes Halloween ? Parce que si tu ne le fêtes pas ce n'est plus la peine que tu sois ami avec moi et Cassiopée.

-Euh... Oui, enfin je ne sais pas....Enfin c'est compliqué....

-Mais non c'est pas compliqué, c'est juste oui ou non.

-Ben avec moi, si c'est un peu compliqué.

-Pourquoi ?

Je commence un peu à m'énerver parce que pour moi c'est la fête culte, la seule où tu peux demander à manger à des gens que tu ne connais pas, tout en te déguisant sans passer pour une folle et en utilisant tout le reste de maquillage sans craindre d'être traité de beurette. C'est génial ! Bref, j'attends quand même sa réponse avec impatience parce que comme ça je pourrais peut être expliquer mon projet.

-Ben en fait, il s'est passé quelque chose de terrible un soir d'Halloween. Du coup ma famille a pour habitude de ne rien faire pour cette fête que j'adorais tant quand j'étais petit.

Aïe, il a l'air sérieux, bon ben je vais le laisser tranquille et tant pis pour mon super projet.

-Non, Léonie on va pas le laisser s'en sortir comme ça ! me dit Cassiopée d'un ton assez désespéré.

-Mais s'il a vécu un événement trop personnel on ne peut rien faire.

-Ce n'est pas si personnel c'est juste triste.

Ah ! Me voilà rassurée ! C'est un peu bizarre dit comme ça mais c'est parce que je pensais que c'était une sorte de rituel qu'il ne devait surtout pas manquer dans sa famille. C'est bon alors, je pense pouvoir trouver les mots pour le rassurer.

-Bon écoute Coco. Tu es mon ami et même si je ne connais pas la raison de cette douleur que vous semblez avoir dans ta famille au moment de cette fête qui est pour moi sacrée, saches que si tu as besoin de te confier je serais toujours là. Même si je semble occupée, je t'écouterai et je pourrais tenter de te conseiller. Je ne te garantis rien, je me trouve plutôt nulle pour cette tâche mais des fois les gens ont juste besoin que quelqu'un les écoute. Je sais que j'ai été là pour Cassiopée et apparemment, ça lui a plutôt bien réussi.

-Oui je confirme. C'est vrai que ses conseils et ses méthodes sont parfois inutiles voire carrément bizarres mais au moins c'est différent des classiques «Oh ma pauvre ! » qui ne servent à rien.