Chapitre 29

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La citation n'a aucun rapport avec l'histoire mas je cherchais une image et je suis tombée sur ça... Et j'ai beaucoup aimé.

Aujourd'hui c'est la rentrée. Enfin, dans six heures. Parce qu'il est minuit passée. Mais comme tous les lundis de rentrée, je commence à neuf heures et demie. Alors j'en profite pour me coucher plus tard et réfléchir à cette nouvelle année.

Elle représente pour moi l'année de mes dix huit ans, l'année de mon bac. Mais aussi l'année où je suis devenue sociable. J'ai de nouveaux amis tous plus sympathiques les uns que les autres. Même si ma plus belle rencontre demeure Corentin, j'aime beaucoup Summer et Mathéo. Cependant cette année est surtout l'année où mon père a rencontré l'amour, où j'entrevois enfin pour lui, un avenir heureux. Sauf que cette rencontre a provoqué la mienne. Avec James. Et l'idée de ce pari qui va pimenter mon année.

J'en viens alors à la conclusion que cette année il risque d'avoir beaucoup de hauts et de bas et surtout qu'elle va être pleine de rebondissements. C'est sur ces pensées que je m'endors.

J'entends quelqu'un toquer à ma porte comme un fou. Je me lève comme un zombie pendant que l'autre derrière continue de se défouler. Quand j'accède enfin à la poignée et que j'ouvre, il n'y a que du vide.

Plus personne pour toquer. C'est là que je pense enfin à regarder l'heure. Il est six heures et demie. Du coup je grogne et me dirige vers ma commode pour m'habiller et... Attends, pause ! Il est SIX HEURES ET DEMIE ? Mais je n'ai cours qu'a neuf heures ! Je vais tuer cet idiot de James qui vient de me supprimer ma mini grasse matinée sans mon accord.

En me recouchant je repense à un certain jour. Celui de la rentrée. Où j'ai fait exactement ce qu'il vient de me faire. Peut être que ce que j'avais alors fait, qui sur le coup m'avait paru très drôle, n'est pas si amusant que ça. Surtout quand je me rappelle la suite de la journée.

J'avais renversé toute ma sauce bolognaise sur lui. Ça ne lui avait pas vraiment plu et j'espère donc qu'il n'a pas l'intention de refaire exactement la même chose que moi. Parce que ce n'est pas que ça m'embêterait beaucoup (même si un peu quand même, il faut bien l'avouer) mais ça prouverait surtout qu'il n'a pas d'originalité.

Sur ces bonnes paroles, je vais me recoucher.

Quand mon réveil sonne pour de bon, je m'étire pleine d'énergie pour cette journée. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que cette journée, même si elle a mal débuté, va très bien finir. J'ai l'impression que rien ni personne, ne pourra m'enlever ce sourire. C'est rare mais c'est ainsi et tant mieux.

Ce n'est pas que d'habitude j'ai l'air triste ou même déprimée, mais ça n'arrive pas couramment de se lever avec l'envie de sauver le monde !

Je m'habille donc d'une tenue aux couleurs vives , cependant avec un gros pull en laine parce que ce n'est pas début janvier qu'il faut se mettre en débardeur. Je prends mon bus où il n'y a ni la vieille dame ni l'étudiant puisqu'il est plus tard que d'habitude.

Quand j'arrive au lycée, je remarque tout de suite qu'un truc cloche dans notre petit groupe. Il est en cercle très serré comme s'il s'y passait quelque chose de louche. Intriguée, je me rapproche.

Cassiopée me remarque en premier. C'est fou d'ailleurs, parce que j'ai l'impression qu'elle sait que je suis là quand je me trouve à une distance de quinze mètres de distance. Ça me fait peur parfois, mais je ça ne me paraît pas non plus étrange puisque nous nous supportons depuis toutes petites.

Elle me fait un sourire un peu bizarre, à la fois embarrassé et content. Mais la peur de ma réaction domine dans son regard.Ma curiosité piquée au vif, j'accélère le pas jusqu'à me retrouver devant un garçon me dépassant de dix petits centimètres.

Mon bad b... euh demi-frère !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant