Le jeu du chat et de la souris
Ils restèrent là un bon moment sans bouger, sans même plus se parler après cet accroc. Les « soldats » restèrent une plombe, cherchant à savoir où ils pouvaient bien être, puis finirent par partir. Ils se permirent alors de se décoller tout doucement du mur (y étant à présent proprement incrustés, autrement que doucement aurait été sérieusement douloureux !).
- Et maintenant ?, chuchota Pansy.
- Maintenant nous allons suivre ces conduits, lança Malefoy imperturbable. Chacun reprend un sac.
Hermione fut étonné qu'il prenne aussi facilement la tête du groupe, mais elle n'aurait évidemment pas dut. C'est Malefoy après tout.
Il ne lui adressa pas un regard et se dirigea vers la « sortie ». Avait-il été vexé qu'elle lui demande ça ? N'était-il pas du côté du Lord Noir lui aussi ? Que pouvait-elle en savoir, par Merlin ? Toute cette histoire l'énervait. L'indifférence de Malefoy l'énervait encore plus que son sarcasme débordant.
Elle attrapa un sac en ruminant et lui emboîta le pas. Sur le chemin, un hibou leur tomba presque dessus.
Avant de les percuter, le dit animal fit un demi tour contrôlé (ou presque…) et leur lâcha une enveloppe sur la tête. Malefoy s'en saisit et l'ouvrit. Les autres s'approchèrent directement, sachant que personne ne devait les entendre...
- « Bonjour chers élèves », commençait le directeur (il semblait… distant ?). « Vous n'avez apparemment pas compris mes indices pourtant clairs ! Vous êtes à présent poursuivis. Ne vous inquiétez pas, je vous suis toujours à la trace mais je ne vous aiderai en aucun cas. A vous de me montrer ce dont vous êtes capables, et surtout à vous de réparer vos erreurs. Suivez les conduits, fondez-vous dans la masse. Il faut que vous réussissiez à sortir du château pour continuer vos défis et ce le plus vite possible ! Les gardes de ce château ne sont pas très aimables… Et ne baissez pas les bras. Si vous ne trouvez pas votre bonheur dans l'index, cherchez très attentivement dans tout le catalogue. »
- Ah parce que ses indices étaient clairs ?, s'indigna Hermione.
- Granger, il me semblait qu'il ne fallait pas se laisser submerger ?, la snoba Drago.
- Tu vas me dire que toi, celui qui a introduit cette foutue clef dans cette saloperie de serrure tu trouvais que ses indices étaient clairs ?
- Merci pour le vocabulaire si soutenu, et je n'ai pas dit que je n'étais pas d'accord, j'ai dit que ce que tu nous as dit au départ était qu'il ne servait à rien de nous plaindre de notre cher directeur. Ou tu prétendrais ne pas l'avoir dit ?
Elle se renfrogna, non sans lui jeter un regard noir au passage.
- Que veut-il dire par fondez-vous dans la masse ? Quelle masse ? On n'a jamais croisé personne ici ?, demanda Pansy, coupant court à l'échange silencieux des deux ennemis.
- Va savoir, ce vieux est fou.
- Malefoy, il me semblait que…
- Oh Granger tu me cours sur le haricot, continuons d'avancer.
Sur cette exclamation plus qu'étrange, il joignit le geste à la parole et ils continuèrent à parcourir ce conduit jusqu'à des heures insoutenables, sans pour autant croiser aucune sortie.
- J'ai faim !, se plaignit Pansy.
- Ah non, moi je trouve qu'on est suralimentés tiens, lança Hermione cynique.
- Granger, toujours le mot pour rire, grogna Malefoy.
- Et bien quoi ? Ce n'est pas toi qui m'a dit que l'humour est la politesse du désespoir ? Eh bien me voilà, remplie d'humour, Malefoy ! Pour contrer ce putain de désespoir. Et j'ai le regret de te préciser que ça ne m'aide en rien, à croire que la politesse a été inventée pour se foutre du monde…
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Gryffondor et Serpentard unis pour la force
Fanfic/!\ Cette histoire ne m'appartient pas c'est une fanfiction de Mackk. Je l'ai lue sur fanfiction.net et je l'ai trouvée trop bien... Dramione en vue...💚