Chapitre 8

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Oui je veux vous aimer, mais vous aimer à peine…

Lorsqu' Hermione se réveilla, elle sentit une douce chaleur couler en elle ainsi qu'un bras fort enroulé tendrement autour de sa taille. Elle garda les yeux fermés, savourant le moment, analysant tout.

Elle croyait que cette personne était Ron, en toute logique. Mais à vrai dire, elle avait oublié où elle était, et elle commença par se souvenir de ça, réalisant avec horreur que cette personne n'était autre que Malefoy (!).

Elle ne bougea pas cependant, préférant analyser l'étendue de la situation (toujours les paupières clauses, pour éviter l'évanouissement à la vue des cheveux blonds).

Elle était lovée contre lui, toujours assis. Il avait toujours son visage enfouit dans son cou, et son souffle chaud venait glisser tranquillement sur sa peau tandis que ses lèvres frôlaient cette dernière de façon adorable et rassurante.

Elle était également toujours contre son torse. Sa peau était douce. Ses bras étaient enroulés autour d'elle de façon à lui tenir chaud tout en la « cajolant ».

Sa main à elle toujours sur son torse était à présent un geste tendre. Qu'est-ce que le sommeil pouvait faire, par Merlin ! Il faisait oublier les différents. Elle était tellement bien, là. Lorsqu'il dormait, il était charmant ! Presque vulnérable. La bonne blague ! ...Soit.

Bizarrement, elle n'avait pas envie de bouger, d'ouvrir les yeux ou de partir en courant… ou même les trois. Pour sa plus grande honte, elle voulait que ça dure. Elle avait besoin de tendresse et en ce moment Malefoy faisait ça à merveille (grimace intérieure).

Puis, elle remarqua que le souffle du jeune homme changeait… Il se réveillait. Elle fut prise d'un élan de panique mais ne se résolut pas à bouger, de nouveau. Elle sentit donc à son souffle qu'il s'était réveillé, mais à son plus grand étonnement il ne fit pas un bond de trois mètres enchainé par une ribambelle d'insultes et de jurons.

Non, en fait il se contenta de resserrer très légèrement l'étreinte (elle le remarqua uniquement parce qu'elle était immobile, sinon elle aurait été imperceptible). Ensuite doucement il inspira et expira avec plus d'insistance et il avança un chouïa indescriptible son visage ce qui lui fit avoir ses lèvres en frottement continu avec la peau de la rouge et or.

Elle failli s'étouffer en remarquant qu'elle aimait ça.

Drago se réveilla. Il se sentait étrangement bien et se demandait décidément pourquoi. Ce n'était pas tous les jours qu'il se sentait bien ainsi !

Il ne prit pas le temps de réfléchir et, doucement, il resserra son étreinte prenant conscience d'un corps chaud et agréable collé au sien... puis, se souvint. GRANGER ?, faillit-il crier. Mais quelque chose en lui (ce qui faillit lui faire un coma prématuré) l'en empêcha.

Il ne comprit pas de suite pourquoi, puis, remarqua qu'il ne pouvait nier qu'il était atrocement bien là, alors qu'après il aurait drôlement froid…

Son visage toujours enfouit dans le cou de la Gryffondor il huma son parfum, et sentant son odeur enivrante il laissa instinctivement ses lèvres frôler la peau douce et chaude. Il se rendit compte pas plus tard que tout de suite de ce qu'il venait de faire, et pensa à nouveau sérieusement à attenter à sa vie.

Pourtant elle était si agréable… Pourquoi fallait-il qu'il se retrouve dans ce trou perdu avec deux incapables et son ennemie jurée encrée dans ses bras ? C'est limite si elle ne remplaçait pas son abruti de chat ! « Et pourtant, le chat je l'aurai déjà chassé », pensa-t-il en grognant mentalement.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 07, 2018 ⏰

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Gryffondor et Serpentard unis pour la force Où les histoires vivent. Découvrez maintenant