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7h45 le lendemain matin, Gare Lyon.

J'ai toujours détesté les au revoir, mais ceux-ci ont été les pires de ma vie. Tout est allé si vite, j'ai fini ma valise et j'ai couru chez Valentine qui était avec Antoine et je leur ai tout expliqué, ils étaient choqués mais ont comprit ma décision et ne m'ont souhaité que du bonheur à Paris.

Maintenant je suis là à attendre mon train avec mon énorme valise et ce goûts amer dans la bouche, le goût du mensonge.
J'ai quand même dit au revoir à mes parents mais le plus dur fût avec mon frère.

Dans le train je dis à mon père, Oliver  que j'arriverais vers 12h06 à la Gare de Lyon.

À Olivier->
"Coucou, j'arrive vers 12h06 à Gare de Lyon, bonne journée. Charlotte"

De Olivier->
"Bonjour Charlotte, je ne pourrais pas venir te chercher moi même, se sera mon fils aîné, Ken qui s'en chargera, je suis désolé j'ai eu un imprévu au boulot, bonne route, bises"

À Olivier->
"D'accord, tu lui as dit comment j'étais pour qu'il me reconnaisse?"

De Olivier->
"Ne t'inquiètes pas je lui ai dit :)"

À Olivier->
"Merci bises:)"

Il était vraiment gentil et faisait tout pour que je me sente le mieux possible, mais ça me gênait que ce soit euh...Ken qui vienne me chercher, je n'aimais pas déranger les gens.

12h34, Gare de Lyon, Paris

Enfin arrivée, la SNCF avait encore fait des miracles, ce n'était pas un mythe. Et ça me dérangeait d'autant plus que j'avais fait attendre Ken et que je n'étais pas de très bonne humeur et triste, les pauvres je ne vais être très agréable.
Il va falloir que je fasse attention à ne pas être trop exécrable.

Sur le quai, je cherchais un garçon qui cherchait quelqu'un quand je vis un attroupement de jeunes autour d'un jeune homme que je ne voyait. Mais lui sembla me voir puisqu'il dit aux jeunes de partir après plusieurs selfies pour s'avancer vers moi.

Il me tendit la main pour que prendre ma valise et vit que je le fixait. Je fis alors le rapprochement entre Ken en Nekfeu. Ce n'était pas possible je ne pouvais pas être la sœur de Nekfeu, non il devait avoir une erreur.

"Salut miss, ça va tu es toute blanche?"

"Euh oui oui, je vais très bien"

J'avais beau ne pas être une groupie et aimer ses sons pour les paroles, j'étais juste choquée par la situation.

"Ok, je crois que je n'ai pas besoin de me présenter hein. Je suis très heureux de te voir Charlotte."

"Moi aussi Ken."

Gênée, voilà ce que j'étais, je le trouvais vraiment gentil. J'étais heureuse à ce moment même.

"J'ai pris la caisse de Fram, on passe chez lui et on va à l'appart en métro?"

"Euh... oui"

"Bon on va bouger du quai il caille sa race"

Sa remarque me fit rire. Nous allons donc vers la voiture de Fram que je devine être Framal. J'écoute L'entourage et je connais déjà tous les gars, ça me fait bizarre de me dire que je vais les voir assez souvent désormais.

"Alors t'as des passions, des trucs que t'aime"

Il me posa la question naturellement, je l'appréciais déjà.

"J'écris un peu mais juste pour moi et sinon j'adore le théâtre, j'en faisais à Lyon."

Je ne vous l'avais pas dit mais je faisais partie d'une troupe de théâtre, je n'étais pas très très fort ça m'aidait à vaincre ma timidité.

"C'est cool ça, tu aimerais en refaire?"

"J'aimerais bien mais à cette époque les équipes sont déjà constituée, je ne veux pas déranger."

"On pourrait quand même voir si tu veux."

Il me dit tout ça en souriant, il était attentionné, je trouvais ça mignon. Nous arrivâmes donc chez Framal on nous déposons la voiture et nous dirigeons vers la bouche de métro la plus proche.

Dans le métro j'ai beaucoup parlé avec Ken de nos passions, nos amis en fait de tout et de rien pour nous connaître comme des frères et sœurs le font. Il est très ouvert et compréhensif. Je sens que nous allons vraiment bien nous entendre.

Arrivés chez notre père, il toque et nous entrons dans un petit appartement moderne, moderne mais vraiment petit.
Je commence vraiment à me demander où je vais dormir. Nous nous dirigeons vers le salon et je vois une femme d'une cinquantaine d'années, elle est très belle, blonde et fine avec de magnifiques yeux verts.

C'est seulement quand je tourne la tête que je vois mon père. Il se lève et me prend dans ses bras. Il met fin à notre étreinte et me présente sa femme, Kléo. Elle est très douce et me rassure sur le fait que je vais bien m'intégrer au collège.

À Paris, c'est les vacances de Noël et je suis contente de pouvoir me reposer avant ma rentrée dans ce nouveau bahut.

Nous commençons à manger le repas du midi quand Ken propose que je dorme chez lui dans la chambre d'amis qu'il vient de refaire.

"Le seule problème c'est qu'elle est pas meublée quoi mais la peinture est niquel et tout."

Dit-il en s'adressant à notre père.

"Ce serait vraiment une super idée!"

Répondît ce dernier.

J'étais contente, je les appréciais vraiment et il faisait tout pour que je sois bien. J'affichais donc on sourire de façade par politesse mais je savais qu'au fond de moi j'avais mal et peur.

Ken eut l'air de s'en rendre compte et changeait de sujet quand il me sentait gênée ou mal à l'aise. Je ne le connaissais que depuis quelques heures mais j'avais l'impression qu'il m'avait déchiffrée, comprise et ça me touchait vraiment. Il avait un rôle compliqué dans cette histoire, il devait être le grand frère protecteur à 26 ans, ce n'était pas facile.

Après ce repas, nous nous assîmes tous dans le canapé devant la télé comme si c'était normal, que tout était normal et ça facilitait mon adaptation. J'étais assise à côté de Ken et sans m'en rendre compte j'appuya ma tête sur son épaule et m'endormit. J'étais fatiguée autant psychologiquement que physiquement.

Coucou tout le monde, nouveau chapitre, désolée si il y a des fautes d'orthographe, j'écris sur mon téléphone ce n'est pas très facile. Je changerais peut être  la présentation plus tard. Sur ce, bises, Lolette💜

L'amour d'un frèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant