- Prologue -

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- Madison, reste avec nous.

- Je ne peux pas. Mon père, mon parrain, je ne peux pas les abandonner une nouvelle fois. Je suis déjà partie depuis bien trop longtemps.

- Mais si tu es partie, c'était pour ne plus jamais avoir à supporter ce que tu endurais.

- Je ne sais plus quoi faire

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"Pauvre Fille"

"Sale clocharde"

"Ca nous ferait du bien si tu n'étais plus de ce monde."

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Depuis ma naissance, j'avais grandi avec ce sentiment de sécurité et je vivais une vie tranquille, comme tout enfants qui naît avec des parents qui l'aime. Mais il y eu cette mauvaise nouvelle, puis l'événement qui a suivit. Cet Evènement qui m'a entièrement brisé, moi et ma famille. Le genre d'événement où il est très compliqué de se reconstruire, où ça prend énormément de temps. Et par la suite, d'autres action m'ont laissé penser pendant des mois que je n'allais probablement jamais me rétablir. Après la perte d'une personne que l'on aime plus que tout au monde, on a cette impression de n'être que l'ombre de nous-même, voir même, de n'être plus personne.

Je savais que ça allait être une période difficile, mais pas de cette manière-là. Je savais que j'allais avoir à tout jamais un creux dans mon cœur qui était parti avec cette personne. Je savais que j'allais beaucoup pleurer. Mais je savais aussi qu'à un moment, il fallait que je recommence à vivre. Mais comment voulez-vous y parvenir quand les insultes écrites plus haut vous sont adressés tous les jours dans votre lycée ? J'ai essayé de les ignorer et je me disais qu'avec le temps, j'apprendrais à vivre avec. Mais à chaque fois, quelque part au fond de moi, quelque chose se brisait, et cette nouvelle douleur était tellement dur à ignorer.

Je voulais arrêter les cours. Ça se passait mal, je n'aimais pas ça et je n'avais pas pris la bonne voie et depuis cette événement, ma haine n'avait fait qu'accroître. Mais j'avais besoin d'en parler avec mon père, ce qui était impossible dans l'état où il se trouvait. Cette perte nous avait détruite tous les deux. Mon père n'arrivait plus à reprendre sa vie en main. Sa femme, ma mère, nous manques.

Elle était le ciment de notre bâtisse et quand elle est morte, notre monument s'est effondré.

Je n'oublierais jamais ce qu'elle avait l'habitude de me répéter quand ça n'allait pas : " Ne t'en fais pas Madison, tout finit toujours par s'arranger". Mais à ce moment-là, je pensais toujours que ce n'était qu'un simple mensonge pour me remonter le moral. Je me sentais faible et c'est probablement ce ressenti qui m'a poussé à faire ce que j'ai fait.

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EnD oF tHiS cHaPtEr

BeGiNnInG oF tHiS sToRy

The meet of my lifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant