Pour te protéger

15

Je me réveille à cause des bruits dans la cuisine, je grogne et me tourne la tête dans le coussin d'à coter. Je reste figer la tête dedans celui-ci à la merveilleuse odeur de Cameron. Quand j'entends une casserole tomber dans la cuisine, je relève légèrement ma tête de l'oreiller et regarde le réveille il affiche 11 : 00. Je me lève et descends doucement les escaliers. Lorsque mes pieds nus, touchent le froid des marches d'escalier un léger sursaut me viens et je frissonne. Je reste figée dans les escaliers lorsque j'entends la musique d'Usher "scream" j'aime tellement cette chanson. Quand je rentre dans la cuisine, j'aperçois Cameron s'acharner aux fourneaux, je sens l'odeur de bacon et des œufs. Il se retourne et me voit l'observer, il vient vers moi me prend la main me fais tourner et me collent de dos sur son torse qui je viens du remarquée n'est protégé d'aucun tissu. Il m'attrape les hanches et mes hanches bougent au rythme de la musique. Il me retourne et me regarde dans les yeux nos visages se rapprochent et il me lâche d'un coup.

-Mon bacon va brûler.

Je me mets à rire, je ne sais pas si c'est nerveux ou si c'est le fait que de bon matin ce fou me fais danser sur une musique que l'on passe essentiellement en boîte de nuit. J'ouvre le placard des assiettes et en attrape deux que je pose à côté de la plaque électrique. Il verse deux tranches de bacon et des œufs brouillés dans les deux assiettes. Je les place sur la table du salon et ils arrivent avec deux grands verres et une bouteille de jus d'orange. Il nous sert et on s'assoit l'un en face de l'autre. Nous commençons à manger en silence, j'engage la conversation moi, vue qu'il n'a pas l'intention de le faire.

-Où sont les autres ? Ils ont dormi ici non ?

Il relève les yeux vers moi et me fixe.

-Ils sont partis régler quelques petites choses.

Je n'ajoute rien, je ne sais pas ce que signifient des petites choses, mais mon petit doigt me dit que c'est en rapport avec le gang et pour l'instant, je n'ai besoin de rien savoir à ce sujet. Quand j'ai fini de manger, je l'informe que je vais me doucher et qu'après je rentrerais chez moi. Il hoche simplement la tête. Je rentre dans la salle de bain et lorsque l'eau coule sur mon visage, je ferme les yeux. Je repense à ce matin lorsqu'il m'a fait danser, quand il m'a collé à son torse même à travers le tee-shirt, je pouvais sentir la chaleur de son torse dans mon dos. Lorsque je me passe le gel douche sur le corps à l'endroit où il a posé ses mains, je sens encore ma peau qui me brûle, je me mets à mordre ma lèvre inférieure. Je sors de la douche, et enfile mes vêtements de la veille et je descends en bas.

Je retrouve Cameron sur le canapé des tas de papiers à la main, il les regarde les sourcils froncés. J'attrape mon sac qui est posé au pied du canapé et le passe sur mon épaule droite.

-Bon Bah, moi, je vais rentrer.

Il relève brusquement la tête vers moi, je ne pense pas qu'il m'est aperçu avant que je parle. Il se lève prend mon sac de mon épaule et la repose par terre.

-Les choses se sont compliquées si tu veux aller chercher des affaires chez toi, je t'accompagne, tu vas devoir rester vivre ici pendant un petit moment.

Je le regarde bouche bée.

- Pardon !?

Il me fixe et me tend un tas feuilles.

-J'ai reçu ça dans la boîte aux lettres, lis le tu comprendras pourquoi je ne veux pas que tu bouges d'ici.

J'attrape la lettre et la regarde. J'ouvre la bouche et n'ose rien dire. Je tiens dans mes mains des photos de moi. Une de moi au lycée, une dans une soirée, une autre quand Cameron me tient dans ses bras lorsqu'il m'avait sauvée de la voiture qui me foncée dessus. Je regarde la dernière page ce n'est pas une photo, c'est une lettre.

" Bonjour mon petit Cameron, comme je peux le voir, tu nous offres un nouveau point faible. Tu as l'air bien proche d'elle. Fais un seul faux pas et elle payera à ta place. Nous auvons un petit secret tous les deux si elle l'apprenait je ne pense pas que ce sois bon pour nous. Tu ne penses pas. Bonne journée, Et a bientôt."

Les larmes me montent aux yeux lorsque je relève la tête vers lui.

-Tu comprends maintenant pourquoi ?

-Je ne comprends pas, je n'ai rien demandé, ce sont vos affaires par les miennes !

-Et tu crois que je suis ravie moi ! Je t'ai écartée de nous en début d'année tout simplement parce que je ne voulais pas que tu sois mêlée à tout ça. Mais tu es resté putain ! Je n'arrive même plus à te repousser.

Je prends conscience maintenant de son comportement de début d'année, et je me rendis compte que ce n'était pas par méchanceté. Je baisse alors d'un ton.

-C'est quoi que tu veux ? Que je m'éloigne définitivement ?

Il soupire et en un instant, il est planté devant moi ses mains encadrent mon visage, il se penche pour que nos visages soient plus proches l'un de l'autre.

-Non... Si jamais il t'arrivait quelque chose, je m'en voudrais toute ma vie. Je dois avouer que je tiens beaucoup trop à toi.

Il me chuchote cette phrase, comme s'il me confiait un secret. Son souffles sur mes lèvres, me fais baisser les yeux sur les siennes. Je commence à ressentir des trucs pour lui, je le sais, me l'avouer est une autre paire de manches. Mais pour le moment le seul truc que je m'avoue, c'est que j'ai énormément envie de l'embrasser. Comme s'il lisait dans mes pensées, il regarde mes lèvres et m'embrasse brusquement. Lorsque ça langue entre dans ma bouche, je ne voudrais être nul part ailleurs. Mais pour le moment le seul truc que je m'avoue, c'est que j'ai énormément envie de l'embrasser.