Pour te protéger

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Nous sommes à présent en cours d'Espagnole, nous sommes rentré 5 minutes avant le début du cours pour nous installer. Je suis assise seule au fond de la classe, David et Caleb son ensemble et Amélie et Cameron sont aussi assis à coter. Clara et Austin faisant Italien, me voilà toute seule... Avachis sur ma table, je me redresse quand la sonnerie retentit. Un Amas d'élèves arrive dans la classe et je m'adosse contre le mur en attendant que tout le monde s'installe et que le cours commence. Quelques secondes après un garçon de mon âge viennent se planter devant la place encore vide à côté de moi.

-Hum... Ça te dérange si je m'assois ici ? Me demande-t-il gêné.

Je le détaille du regard et ne me souviens pas l'avoir remarqué dans notre classe. Il est plutôt beau, il est grand blond et il a été d'ôter de pupilles extrêmement noir qui lui vont comme un gant. Je m'aperçois que je le fixe sans lui répondre quand son sourire devient de plus en plus gênant. Je lui souris alors pour détendre l'atmosphère.

-Oui, vas-y assis toi.

Il me sourit en retour et s'assied. Une fois installé et toutes ses affaires de cours sorti, il se présente enfin.

-Je m'appelle Gabriel, mais les gens m'appellent Gab.

Je ne suis pas contre faire connaissance donc je continue à discuter avec lui. Je m'investis encore plus dans la conversation lorsque j'aperçois du coin de l'oeil Cameron nous regarder de travers. Je me présente alors à Gabriel comme il se doit. Je lui fais remarquer que je ne l'avais jamais vue dans le lycée et il me dit être nouveau dans l'établissement. Quand la sonnerie retentit, on se dirige tous vers la cantine ; je marche à côté de Gabriel et l'on continue à parler de tout et de rien.

-Tu veux manger avec moi et mes amis ? Lui proposais-je.

Il tourne la tête vers moi et me lance un léger sourire.

-Ça ne va pas les déranger ?

-Mais non allez viens.

Je lui prends la main et rentre dans la cantine, une fois nos plateaux en mains nous allons nous asseoir à table avec toute la bande. Je présente Gabriel à toute la bande, tout le monde semble bien l'accueillir sauf Cameron qui le regarde de travers et qui ne lui parle pas.

Je suis assise entre Gabriel de mon côté droit et de mon côté gauche se trouvent Clara et Austin. En face de nous, Amélie est assise sur les genoux de Cameron et Caleb et David se trouve à leurs droites. Je suis en train de parler avec Gabriel quand Clara s'adresse au couple qui se roule des pelles en face de nous.

-On est en train de manger, si on peut éviter de voir vos langues sortir de votre bouche ça serait pas mal. Lui dit-elle dégouter.

Cameron la regarde de travers, je soutiens Clara sur ce point, ils étaient vraiment répugnants.

-Je ne te demande pas de regarder, je n'ouvre pas ma bouche pour rien dire quand toi, tu embrasses Austin.

-Hé mec ! Ne commence pas. Dit Austin pour calmer les choses.

Je marmonne quelque chose doucement de sorte à ce que personne ne l'entende, manque de bol Cameron se retourne vers moi les sourcils froncés.

-Tu peux répéter .!

Il ne me fait plus peur hors de question qui croie qu'il puisse me marcher dessus.

-J'ai dit que toi, tu ouvrais la bouche pour laisser entrer la langue de n'importe qui.

Je lève un sourcil arrogant dans sa direction et lui me lance un sourire tout aussi arrogant.

-Tes jalouses, tu voudrais être à la place de toutes ces langues hein.

Je rigole sarcastiquement et me lève pour me pencher vers lui et l'autre connasse sur ses genoux.

-Laisse-moi rire ta bouche doit être plus pourrie que la cuvette d'une chiotte publique.

Il fait descendre Amélie de ses genoux se lève à son tour et se penche aussi de sorte à ce que nos visages soient à quelques centimètres l'un de l'autre.

-Tu n'avais pas l'air de te plaindre de ma bouche l'autre soir.

Fier de sa repartie, il sourit et se rassied, toute la table nous regarde à tour de rôle. J'adresse un doit d'honneur à Cameron, puis je prends mon sac et sors de la cantine.

Je regarde mon téléphone pour vérifier l'heure. Les cours commencent dans 5 minutes, je vais donc attendre devant ma salle de mathématiques. Je joue sur mon téléphone quand la voie de Gabriel m'interpelle.

-Hé ça va ? Me dit-il doucement.

Il s'approche de moi et pose sa main sur mon bras, cette marque d'affection me dérange. Je fais donc ne style que je m'appuie sur le mur pour rompre tout contact physique.

-Hum oui cava ne t'inquiètes pas.

Il glisse ses mains dans ses poches et pince les lèvres.

-Ce type à l'air d'être un vrai un connard.

-C'est le cas de le dire.

Il détourne les yeux rapidement plusieurs fois.

-Et hum ce qu'il a dit, c'est vrai.

Je le regarde, je ne vois pas pourquoi je lui mentirais pour moi, ces baisers ne sont plus que des erreurs, des faiblesses.

-On sait déjà embrassés oui, mais rien ne, c'est passer de plus et il ne se passera jamais rien de plus.

Il me sourit satisfait de ma réponse.

-D'accord.

La suite de la journée se passe calmement je passe tout le reste de l'après-midi avec Gabriel. J'évite Cameron parce que mon envie de le frapper serait trop forte et j'évitais le reste du groupe pour éviter les questions que je ne veux pas entendre.

Quand la sonnerie retentit, je pars directement vers l'arrêt de bus. Sur le parking, je remarque que la voiture de Cameron n'y est pas. Même si je voulais de toute façon, il ne m'aurait pas attendu.

30 minutes après j'arrive à la villa toutes les voitures sont devant la maison, quand je rentre dans la maison tout le monde se prépare à partir je ne sais où. Cameron me passe à côté sans un regard, il porte chacun une arme de pointe, j'arrête Clara quand elle passe devant moi.

- Qu'es qu'y ce passe ?

-On a une mission urgente Emy, on doit y aller. Tu peux t'occuper d'Emma elle fait une sieste dans sa chambre.

J'ai l'impression que tout le monde panique, finalement, ils se rejoignent tous dans le hall de la maison derrière Clara.

-Oui bien sûr que je peux m'en occuper.

Cameron s'approche et se poste à côté de Clara.

-Merci, ne nous attend pas. Je ferme la maison derrière moi n'ouvre à personne, ont t'appelleras quand on arrive pour que tu ouvres.

Je ne fais qu'acquiescer.

La minute qui je suis seule dans cette grande maison pendant que mes amis risquent leur vie, je ne sais pas où.