On est sorti de la maison en cachette, à pas de chat comme des voleurs professionnels. J'ai proposé à mon mari de conduire la bagnole mais il dit niet. Cela faisait un bail que je n'ai pas touché le volant d'une voiture, j'ai laissé la mienne à Londre ne voulant pas me faire auditer par mon père. Il me demanderait sûrement d'où ai-je trouvé l'argent de m'acheter une voiture alors que je n'étais qu'une simple étudiante. J'avoue que c'est un peu dubitatif.
Bref, Tamsir avait fini de ranger nos bagages dans le coffret et il ne nous rester que de rejoindre nos places respectives pour y aller. Aller de m'ouvrir le côté passager, il me conduit aux chaises arrières et se mit sur moi. Il s'attaqua à ma bouche et je laissai faire sachant que je lui ai énormément manquer.
D'abords son voyage à Kinshasa qui avait durée une semaine, ensuite les jours de bouderies qui ont suivi son yoyage, je savais que nos retrouvailles n'allaient pas être simples de mon côté.
Il ne manquait plus qu'il ne m'ôte mes robe et me fit l'amour dans la voiture. Il me voulait, je le sentais dans son regard, dans la fougue de son baiser et dans sa manière à lui de me caresser. Il avait introduit sa main sous ma robe, la soulevant en même temps, sans jamais arrêter de m'embrasser, de me rendre folle et acro de sa personne. J'écartais instinctivement les jambes, me sentant moite et chaude. Tantôt il frôlait cette partie avec sa main me faisant languir, tantôt il me caressait le ventre et je gémis sans retenue.
Sir, l'appelai-je en me tordant de tout les sens, mon époux aimait entendre ce surnom de ma bouche. Je le suppliai de me toucher et c'est ce qu'il fait après avoir rehaussé ma robe jusqu'à la naissance de mes seins. Il a suffit qu'il me touche pour que je perds tout mes moyens et m'offre entièrement à lui.
_ Tu aimes ? Demanda-t-il en me caressant sensuellement.
_ No wely gorkam...
_ bayil dima lak ngamay lakk toucouleur, d'accord ? (Cesses de me parler toucouleur quand je te touche.)
J'hoche la tête, voulant mettre fin à cette discussion. Il devait continuer !
C'était trop bon et esquis. Comme il me faisait du bien ! Ma respiration était saccadée et je n'avais plus la notion du temps. J'avais la bouche ouverte laissant paraître un bruit bizzard à chaque fois que mon mari accentuait le rythme. Je me cambrais. Je tremblais. Je partais au ciel et revenais. Que c'était doux. Ça ne pouvait qu'être de l'amour et de la passion. On s'aimait avec ivresse, raison pour laquelle tout geste de sa part me faisait frissonner. C'est en m'embrassant qu'il me fit monter au septième siècle.
_ Tu ne peux savoir à combien je te veux Saly.
Voilée de désir, sa voix était rauque et tremblante. Je la serre dans mes bras avant de lui dire que j'avais moi aussi besoin de le sentir en moi et nulle part d'autre. Il afficha un sourire de satisfaction et me chuchota qu'il a l'impression que notre séjour au CS allait être mouvementé. Je confirme ses dires tout en lui caressant son si beau visage.
_ On risque de passer la nuit dans la voiture bébé.
_ C'est que tu m'as trop manqué Tamsir. Restes un peu si il te plaît.
_ Tu sais ce qu'on va faire ? Je vais te couvrir à l'aide d'un drap et tu vas passer la nuit ici. Moi je vais être au volant et je te réveillerai à notre arrivée. Ok ?
_ Uhm.. Fis-je l'air réticente, mais une partie de moi voulait une bonne dose de sommeil.
_ Sois pas têtue mon ange, le siège passager sera moins confortable qu'ici.
Sur ce, il descendit et contournant la voiture pour me chercher une couverture dans le coffret. Il revint une minute après pour étaler la couette sur moi.
VOUS LISEZ
Quiproquo
General FictionSalimata Rassoul Bâ, mariée religieusement à Tamsir Konaté, et juridiquement à Raphaël Martinez. Mon idée n'est pas de défendre l'indéfendable ! C○○ Histoire d'une vie ! C○○ A ne pas plagier !