Balle blanche ( Karma X oc ) [ EN REECRITURE ]

Chapitre 12

Ｙｕｋｉｎｏ

Je gigote après avoir senti un courant d'air frais sur mon bras. Grognant, je me replace correctement contre la source de chaleur en dessous de moi, et soupire de satisfaction.

Une petite minute.

Les couvertures, ça se met pas en dessous...

Confuse et pas encore tout à fait réveillée, j'ouvre péniblement les yeux pour découvrir la fameuse source de chaleur.

Qui n'est autre que Karma.

Tuez moi.

- Bien dormi Yuki-chan ?

- Euh ouais mais, murmurais je en papillonnant des yeux. Pourquoi tu...?

- On a dû bouger pendant la nuit, me répondit il avec son petit sourire en coin.

- Super, je grommelle en tentant de me dégager de lui, trop gênée pour le regarder en face.

- Uh uh, objecte t'il en passant ses bras autour de mon corps, m'empêchant de faire le moindre mouvement.

Finalement c'est pas plus mal, parce que je serais certainement morte d'embarras s'il avait pu voir la tête que je fais en ce moment. Je n'ai aucun doute quant à la couleur de mon visage, si bien que je capitule rapidement et me cache contre son torse. A ma grande surprise, les battements de son cœur s'accélèrent et sa prise sur mon corps se fait plus ferme. Je réagis instinctivement à ses gestes, et mes mains s'accrochent toutes seules à son tee-shirt.

J'essaie vainement de les décrocher, mais impossible. Ces saletés semblent décidées à fusionner avec son habit tellement elles le serrent fort, et je ne peux rien y faire. Pas le moindre geste.

Maintenant même mon corps ne me répond plus. Super.

Quand je disais que ce gars est dangereux.

J'abandonne ma lutte mentale et me laisse bercer par le son irrégulier qui sort de sa poitrine. J'allais m'assoupir encore une fois, quand l'une de ses mains glisse vers le haut de mon dos, laissant une traînée de frisson sur ma colonne vertébrale, et finit par se poser dans mes cheveux qu'elle caresse doucement.

Sans déconner, mon cœur vient de louper un battement. Je ne pensais pas que les papouilles dans les cheveux puisse faire autant d'effet, et l'imbécile heureux qui me sert de cerveau interprète ça comme un signe. Un gros appel de phare de la part de Karma pour me faire remarquer que lui aussi me considère comme plus qu'une amie.

Comme si.

Non en fait, si seulement.

- Au fait, commençais je, gênée. Merci pour hier...

- Tu peux compter sur moi. Tu le sais j'espère ?