~Chapitre 1~
Dans toute la foulée qui nous a anéantis, nous, hommes, nous avons réussi a faire fuir la chose qui nous permettait d'exister, ... avec toute notre insouciance et notre égoïsme, croyants que nous étions les premiers a avoir étés crées sur cette terre, nous avons sous estimer les femmes, nous les avons détruites, nous en avons fait des monstres... et maintenant, je m'endors...
Le cours d'Histoire était tellement ennuient... Monsieur Thierry rendait cette matière, tellement...
- Lewis McDear ? Appela t'il. Je relevai la tête, et le regardai, cela faisait une heure qu'il nous ravageais le cerveau avec ces histoires qu'on entendait depuis tout petits, lorsqu'on jouait dans les rues, sous la pluie, pendant que nos pères rendaient corps et âme a travailler, ce dur labeur était très mal payé, la peignerie était tellement violente depuis la disparition de femmes et pourtant le gouvernement s'efforçait de continuer de vendre des enfants aux hommes.
- Veuillez nous lire le paragraphe suivant. Dit il avec sa voix claire, il me regardait avec ses yeux ronds, son petit visage, ses cheveux gris qui lui tombaient de chaque côté du visage, il ressemblais plus a une chouette qu'a un prof qui essayait d'enseigner l'histoire a des ados de dix-huit ans.
Je soupirai : et pris mon livre a deux mains, je lu :
- Depuis maintenant trente ans, les femmes n'existent que sous la forme de divinité ou de mère porteuse, les autres, c'est-à-dire quatre vint quinze pourcent des femmes de notre humanité, vivent maintenant dans la double zone, ...
- Ce sera tout pour aujourd'hui, merci, McDear. Je fermai mon livre, sachant déjà que c'était la fin du cours.
Vous voulez que je vous dise ? Les femmes a notre époque ça n'existe plus, très simple : soit vous êtes riche, et vous avez une porteuse qui est toujours enceinte, soit vous êtes prêtre et vous fréquenter les divinité, perso, hé bien je suis plutôt militaire, donc moi je fréquente les Amazones, et ... croyez moi, ces choses là ne sont pas des femmes, je n'ose même pas imaginer qu'elles l'aient étés un jour, que leur nature leur avait permis d'être... humaines.
- Lewis ! M'appela une voix que je reconnaissais toujours : Dany, mon petit ami. Il se colle a moi et ses lèvres croisent les miennes avec une habilitée impressionnante...
Ce spectacle ne choque personne, car de nos jour c'était normal d'être gay, ou plutôt être hétéro ne voulait plus rien dire, puisque les femmes se faisaient rares, et si vous étiez hétéro, les gens vous regardaient d'un mauvais œil.
Sa main trouva la mienne et nos doits s'enlacèrent naturellement.
- On rentre ensemble ? Demandai-je d'une douce voix, toute ma fatigue du cours d'histoire venait de disparaître.
- Nan, désolé, mon frère viens me chercher... il semblait déçu, je devais avouer que nos familles masculines étaient très unies, il n'y avait pas de pudeur, ni de problèmes de compréhension.
Pour le charrier tout en l'obligeant a me suivre vers la sortie, je dis :
- Le quel de tes frères, tu en a douze je te signale.
Il fit une moue adorable, il avait de jolies boucles blondes fades, et de beaux yeux bleus, qui quand je m'y perdais ... me dévoraient entièrement.
- Très drôle, le quatrième. Dit il avec son aire bien a lui, cet aire que seuls les garçons comme lui adoptaient. Cet aire de femme (enfin c'est se que disent les psycho, je n'en ait jamais vu, je ne peut donc pas me prononcer sur le sujet). Alors qu'on passait la porte, il me demande :
- ce soir tu y retournes ? Je sais de quoi il parle, il parle de ma ronde, je faisais partie des forces de la terre, et tout les deux jours je devais passer une nuit blanche a traîner aux portes du barrage, barrage qui nous séparait de l'extérieur, la double zone : la zone des Amazones.
- Ouais, tu sais bien que c'est tout ce que j'ai à faire... Il passe son bras autour de ma nuque, et dit :
- Tu es quelqu'un de courageux, je t'admires, Lewis... surtout que...
- Hé, les tourtereaux, vous n'avez pas bientôt finis vos attouchements ? Dit une voix très masculine au loin, je me tournai vers le quatrième frère de Dany : Samel, Il était grand, musclé, et il était cent pour cent masculin, on ne pouvait pas se tromper, parfois, les hommes efféminés comme Dany, (qui adorait que je l'appelle Danielle) donnaient un peux de couleurs a leurs lèvres, et un trait noir a leurs paupières (et ça leur allaient très bien).
- Tu devrais t'occuper de tes propres attouchements au lieu de te mêler de ma vie amoureuse, Sam. Dit Dany avec une voix enfantine. Je souris et laisse mon petit ami a son grand frère, celui-ci était a peine plus vieux que moi, il travaillait dans la boucherie du cartier sud... plus précisément dans notre cartier le Sudya... un cartier extrêmement mal famé.
Dany me fit un léger signe de la main, gêné de m'embrasser devant son grand frère.
- Reste en vie, Chéri. Me rappela t'il.
- Promis. Répondis-je.
Je les regarde s'éloigner a pied, je vérifie l'heure sur ma vielle montre, il devait être dix huit heures, je laisse retomber ma main le long de mon corps, mes yeux se fermaient tout seul, je devrais peut être me prendre un petit congé... ou un arrêt maladie, je vois déjà d'ici le justificatif : « Fatigué. »
Je ris, ce serait se foutre des autres... eux aussi travaillaient dur, pour protéger notre ville : La zone simple.
En remontant les sombres ruelles je regardais le barrage, il alliait Sandra et Camille, les deux grandes montagnes qui nous séparaient de la double zone, alors que de l'autre côté le la zone simple se trouvait l'océan Atlantique.
Je soupirais, ce n'était clairement pas une vie.
Rester enfermés dans la zone simple entre ciel terre et mer... mais j'avais beau débattre avec Monsieur Thierry, il gardait en tête que ce n'était qu'une situation provisoire.
- Ouais... provisoire, depuis trente piges. Murmurai-je, pour moi-même.
Je savais très bien, qu'on allait rester comme ça encore des siècles avant qu'un révolutionnaire illuminé ne puisse nous sortir de ce pétrin.
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Amazone
Science FictionLewis McDear vit dans une société futuriste, déchirée où les femmes et les hommes sont séparés par un barrage, Lewis tente de vivre une vie semi normale entouré de sa famille et de son petit ami, lorsque tout ce qu'il a est détruit par l'arrivée d'u...