- Tu peux me laisser ici. Dit Dany, le regardai, il semblait légèrement nerveux, on n'était pourtant un cinq minutes de sa grande maison construite n'importe comment, peinte dans toutes les couleurs d'un arc-en-ciel, avec les cheminées qui dépassaient de partout (d'ailleurs une majeur partie des maisons de notre époque, étaient construite dans le style ambigu), les architectes faisaient avec ce qu'ils avaient sous la main. Je ne voulais pas le laisser, nous étions dans un cartier qui malgré ces couleurs apaisantes et joyeuses, était tout de même un cartier de marginaux, on n'y trouvait de tout.
- Allons, cela ne me dérange pas. Dis-je en dévisageant un garçon qui me sourit étrangement. Dans cette partie de la ville, tout était contraste, les maisons sorties du pays des merveilles ne collaient pas avec ces gens, dont la routine ennuyante les consumaient à petit feu, je levai les yeux vers le ciel, voila quatre jours sans avoir mis un pied dans la double zone, étrangement, ces arbres trop vert, l'herbe jaunie, le soleil, les oiseaux qui chantent ... la double zone est le paradis dans la journée, tellement calme et paisible, tandis que la nuit, cela devenait plus sombre. Je me surpris a rêvasser de la double zone en étant avec Dany...
- Non vraiment, je vais poursuivre seul. Dit il en s'arrêtant, je me demandai si il avait honte de se montrer devant ses frères avec moi, d'habitude cela ne le dérangeait pas, mais je n'insistai pas, il avait ses raisons, je ne voulait pas lui faire de tord.
- Bon et bien, on se voit demain au lycée. Je déposai un léger baiser sur son front, et le regardai partir. De mon côté je ne rentrai pas tout de suite, ce soir je retournerais avec les autres dehors, et je rencontrerais ce fameux Alex, voila un bon changement, mais d'abord...Je m'enfonçai dans une petite ruelle avec une destination bien précise.
Je trouvai le numéro « 35 » j'ouvris la porte, qui était toujours ouverte, après l'avoir refermé, je montai les escaliers en bois abîmé et grincent, tout en observant les portrait des habitant, je montai au dernier étage, plus précisément le quatrième la ou les escaliers étaient plus étroits, je trouvai la dernière porte au fond du couloir et frappai, je soupirai, mais qu'attendais-je, la clef était sous l'appui fenêtre. (Accrochée au radiateur qui ne marchait pas) Je me servit et ouvrit la porte, j'entrai, il n'allait pas se déplacer pour ci peux après tout.
- Qui est là ? Je fermai derrière moi et en silence j'entrai, sur le seuil je souris a moitié.
- Lewis ? Ah ça me fait plaisir de te revoir... J'attrapai une chaise et la posai près de son lit, il avait une belle vue d'ici, on voyait la ville et au loin on voyait l'eau se refléter dans le ciel.
- Toujours a rêver de l'océan ? Demandai-je, ses lunettes carrées étaient l'égerment cassées, et ses yeux cernés et rougis, il était shooté, il continua de regarder le panorama, et se tourna vers moi comme pour me demander quelque chose, il hésita, puis soupira.
- Tu n'aurais pas vu Tatris ? Il est parti il y a deux jours, il n'est plus rentré... Je soupirai cela arrivait souvent, mais mon grand frère se refusait d'admettre que Tatris passait de meilleurs moments avec ces clients qu'avec sa propre famille. Aussi, Pawel semblait complètement planer, il n'était pas comme cela d'habitude, des vilains cauchemars me revinrent dans l'esprit, et son visage heureux me fit tout oublier.
- Aucune idée, tu devrais le mettre à la porte. Dis-je en croisant les bras, il sourit faiblement : Et me regarda, je cru bien qu'il allait pleurer, soit de tristesse ou bien de fatigue, dans l'état ou ses « médicament » le mettaient ils serait prêt a faire n'importe quoi.
- Tu sais que je n'ai pas la force de le faire, je ne peux même plus me lever, ... et Tatris ramène quand même beaucoup d'argent...
- Je m'en fous, met le a la porte, si tu as besoin d'aide, n'hésite pas me la dire maintenant, ou a m'écrire une lettre. Je lui souris, cette fois une larme coula vraiment sur sa joue :
- Lewis... tu veux bien prendre une feuille, dans le tiroir de mon bureau ? Et prends mon stylo, aussi. Je le regardai, alors que je me levai et me tournai il retourna son regard vers sa fenêtre. Je le vu s'essuyer la joue du revers. Je pris les objets demandés, et revins m'asseoir. Il me regarda longuement, et dit :
- Je n'en ai plus pour longtemps, j'aimerai que tu me dises ce que tu aimerais que je te lègue après papa. Je le regardai, mon frère, celui qui m'avait appris plein de choses, celui qui nous avait élevé avec Tatris, m'annonçait qu'il allait bientôt mourir, je n'allait pas pleurer, depuis trois ans, nos contactes étaient aisément rompus, mais entre lui et moi, il y avait toujours ce petit lien qui s'obstinait à nous unir. Aussi ce qu'il disait là était les effets de la drogue.
- Je ne veux rien... donnes tout à l'autre bâtard. Dis-je, c'était vrai, je ne voulais pas me disputer avec Tatris pour l'appartement, j'avais le mien, j'avais de l'argent, il soupira :
- Malheureusement, je n'en ai pas envie... tu es sure qu'il n'y a rien qui te ferait plaisir, tu pourrait vendre l'appartement, et économiser, on a encore des terres a l'ouest, et peut être même encore un peux d'argent à la banque. Je pourrais simplement tout te donner, et laisser Tatris sans rien.
- Ne fais pas ça. Dis-je, je n'aimais pas vraiment le personnage qu'était devenu mon benjamin, mais tout de même, je ne voulais pas qu'il souffre plus qu'il ne le fait déjà maintenant.
- Je te le redis, je ne veux rien, laisses lui tout, je vais devoirs y aller, Pawel, Tu aurais besoin de quelque chose peut être ? il avait des cheveux blond et bruns, décolorés, et des yeux fatigués brun or avec ces reflets rouge, il enleva ses lunettes, et les laissa tomber sur son lit, il soupira encore, il devait être épuisé.
- A vrais dire, si tu pouvais me ramener des fleures, cela me ferait plaisir, Lewis. Je souris, alors voilà, il se préparait déjà à mourir ? Notre père avait déclaré le même discourt, il nous avait mis a la porte avant de se suicider, il avait voulu qu'on lui cueille des fleures dans la partie ouest de la ville, la partie agricole.
- oui bien sure, je te les apporterais demain, j'irais les cueillir dans la double zone. Pendent une fraction de seconde, je cru bien que ses yeux s'illuminèrent, mais je crus avoir rêvé.
- Je n'y ait jamais mis les pieds... c'est comment dans la double zone ? Me demanda t-il, comme pour me retenir, je jugeai que je pouvais me permettre d'être en retard, je m'assis de nouveau et lui raconta :
- C'est très différent, il y a des lucioles la nuit, les étoiles semblent briller beaucoup plus fort qu'ici, il n'y a personne, on entend les bruit de la nuit, c'est vraiment bien...
Il sembla rêver, et dit :
- Peut être qu'un jour, tu pourras y vivre, dans cet endroit, si il est si beau... je me rendis compte qu'il avait cessé de rêver d'une autre vie... je souris pour le consoler ;
- Qui sait, je pourrais m'enfuir avec Dany. Il sourit, et me dis :
- Passe lui le bonjour de ma part, lui aussi est courageux. Je regardai encore une fois la ville, j'eus un pincement au cœur,
- En effet, il est brave.
Je sortis de chez mon frère la tête pleine de rêveries, peut être qu'un jour, je pourrais aller de l'avant, dépasser les préjugés de nos gouvernants, m'aventurer dans la double zone, peut être que je mourrais, mais je préfère mourir de la main d'une amazone, que de rester moisir dans cette prison, consumé par les médecins qui trouvent toujours des problèmes inutiles a soigner avec leurs drogues.
Je passai encore par mon appartement, pris une douche et revêtis mon uniforme vert kaki.
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Amazone
Science FictionLewis McDear vit dans une société futuriste, déchirée où les femmes et les hommes sont séparés par un barrage, Lewis tente de vivre une vie semi normale entouré de sa famille et de son petit ami, lorsque tout ce qu'il a est détruit par l'arrivée d'u...