~Chapitre 3~

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   ~Chapitre 3~

- Je suis si content, qu'on puisse passer des « vacances » ensemble. Dit Dany sa main posée sur la mienne. « Vacances » ne rimait pas avec l'atmosphère, j'arrivai à peine à garder les yeux ouverts, néanmoins, je le regardai : ce visage si innocent, il n'était pas confronté aux Amazones, il ne savait rien de la souffrance que l'on éprouvait en voyant ces monstres, on voulait les aider, mais elles ne se laissaient pas approcher.

- Tu n'as pas l'air dans ton assiette, tu es sure que ça va ? Je souris (enfin j'essayai) celà fais trois semaines que je n'ai pas eus une bonne nuit de sommeil. Je m'approchai et le renversai, j'enfoui mon visage dan son cou et fermai les yeux, en humant sa belle odeur de parfum discount que nous possédions tous, achetée chez le même commerçant Monsieur Jaques.

Je sentis sa main dans mes cheveux et je frissonnai. Nous étions chez moi sur mon lit, à deux.

- Ce travail t'épuises, si seulement on avait d'autres choix... murmura t'il avec une voix cassée, je sentis son pouls s'accélérer, sa respiration se saccader je  relevai la tête et vu ce spectacle qui me fusilla le cœur : il pleurait. Ses larmes coulaient sur ses tempes, je le regardai et pinçai mes lèvres en un léger sourire :

- Ne t'en fais pas je vais bien, regardes je souris. J'essayai de sourire, même si je sentais les larmes me monter aux yeux, je n'aimais pas pleurer mais la fatigue et toute ma vie me frustrait, j'étais obligé de faire ce que je ne voulais point faire, il me regarda et dans un murmure que j'arrivai a peine a entendre un souffla :

- Menteur.

Ses yeux luisants, cet air de chien battu, je me mordit la lèvre inférieure, je ne voulait pas qu'il soit comme ça, je ne voulais pas qu'on soit comme cela.

Je m'approchai lentement et l'embrassai tendrement, aspirant sa lèvre inférieure et la mordillant.

Pitié, faites que quelqu'un nous sorte de cette vie ennuyante, de ce pétrin.

Notre routine s'arrêtait là, on se levait le matin pour aller au lycée le soir je faisais la ronde habituelle, puis le lendemain je me levais encore pour le lycée et puis le soir je voyais Dany... cette routine avait été adoptée depuis trois ans.

- Je suis désolé... Danielle... je suis trop crevé pour le faire... murmurai-je tout contre lui, sa voix me réconforta :

- ne t'en fais pas... je ne te le demandes pas. Je sentis une fatigue douloureuse s'en prendre a moi, endormant mon corps et mon esprit avec.

Je m'endormis contre lui.

Lorsque j'ouvris les yeux, il faisait jour, derrière les rideaux gris j'aurais deviné un fort soleil pour bien me narguer, même si je voulais rester au lit. Dany était sûrement parti au lycée, moi je ne bougerais pas, pas besoin de perte de temps, un temps de repos si précieux que... je refermai les yeux et me rendormis.

- Lewis... réveilles toi... Me dit une voix que je reconnaissais, Dany me secouait légèrement, tendrement, comment lui résister, il me regardait avec un air inquiet, je bougeai sous la couette et grognai ; aucune envie de me lever

- Il est quelle heure ? Trop flemmard pour bouger mon bras et vérifier L'indication de ma montre. Dany me sourit et dit :

- Il est dix huit heures passées, je me disais qu'on pourrait sortir...

Prendre l'air.

Je dis un sourire aux lèvres :

- toi moi, dans cinq secondes sous la douche ça te dis ? Il me regarda et me rendis son sourire joyeux.

- Un... deux... commença t'il a compter en enlevant son t-shirt il s'éclipsa dans ma salle de bain. Je souris, nous imaginant déjà, mes muscles bougèrent tout seuls.

Je pris une gorgée de mon café, Cela faisait deux jours que je n'avais pas mis les pieds dans la double zone, encore deux jours de repos...

- Alors comme ça, il s'appelle Alex ? Demandai-je curieux de rencontrer notre nouvelle recrue.

- Ouais, et il est efféminé, je crois qu'il te plaira. Je souris, je passait pour un pervers qui aimait les mecs efféminés, mais dans notre discutions c'était normal, d'aimer les garçons qui s'avaient se faire beaux.

- On verra bien. Je regardai le noir de mon café, en souriant, je repris une gorgée.

La porte du café s'ouvrit, Cane vint s'asseoir à mes côtés et, le serveur vint nous redemander si on ne voulait pas quelque chose à boire, Cane commanda un verre de whisky.

- Comment se porte la nouvelle recrue ? Je le chambrai, il me sourit comme si il en avait marre :

- ce type est trop canon. Je dégluti, et puis rigola en même temps que Liliz, ça s'était notre capitaine dans toute sa splendeur d'alcoolique pervers.

- sérieusement ? Il a de beaux yeux d'un bleu vert foncé, j'en ai jamais vu de comme ça ! Il sourit, voilà les bons moments de ma vie, rigoler avec mon capitaine et mon meilleur ami, passer des moments seul avec Dany, et il y en avait encore d'autre.

- Arrêtes Cane, tu va faire foirer mon couple ! Dis – je en souriant, nouvel éclat de rire de la part de Liliz et de Cane :

- Non vraiment, il est pas très fort, mais habile, il est beau, il a tout pour lui, il finira sûrement très haut placé. Je souris, j'avais complètement oublié le but de mon travail : monter plus haut... hé bien ce n'est pas en prenant des jours de congé que je m'exécuterai.

- Au faite, Lewis, comment vont tes frères ? Me demanda Cane alors que le serveur lui ramenait son verre. Je perdit mon sourire, l'un d'eux (le plus vieux) était malade, tandis que l'autre hé bien... se prostituait.

- Bien... ils tiennent le coup, comme nous tous.

Il me fixa alors que je regardai mon café. Non ils n'allaient pas bien, mais je me refusais de les aider financièrement, du moins pour le plus jeune, Tatris.

Pour Pawel, j'aimerais faire quelque chose, mais je n'en ai pas les moyens... Alors je le laisse de côté, vous me direz que suis un salaud.... De laisser ma famille, eux qui m'ont éduqués, mais lorsque vous vivez dans une situation comme la mienne, votre instinct vous dicte automatiquement où vous devez dépenser votre argent, et je préfère passer un bon moment avec des amis dans un café, ou faire les courses pour que Dany cuisine un bon plat que donner de l'argent  soit à  Tatris qui va le dépenser dans des choses dont je n'ai même pas envie de parler, ou à Pawel, de nos jours ce qu'ils appellent « soins » ou « médicament » vous détruit la cervelle, on appelait ça a l'époque « drogues dures » de nos jours cela a prit des noms diverse, même si après les cours de chimies au lycées, on sait tous que ça tue plus vite que la maladie en elle-même.

- Demain... on va mener une opération dans la double zone. Dit mon capitaine, je me concentrai sur la discutions et soupirai, je ratais une occasion de me faire remarquer. Mais j'en avais marre de toutes ces opérations d'extermination, en trois ans, j'aurais sûrement vu des centaines de morts. J'aurais voulu que tout cela s'achève sans encombre ni défunt.

Mais il semblerais que les femmes aient elles aussi trouver le moyen de se reproduire, qui sait, elle auraient peut être capturé ou gardé des hommes... Après tout elles nous détestent mais elles ont quand même un cerveau qui d'après les livres aurait été plus développé que les notres.

AmazoneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant