~Chapitre 5~

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~Chapitre 5~

Les escaliers étaient crasseux je montai les marches une 0 une, pour arriver jusque'au palier de Farno, j'ouvris la porte qui n'était pas fermée, je regardai le groupe, tous étaient dans leurs coin, je cherchai du regard, impatient le nouvel arrivé, et quand mes yeux se posèrent sur Alex, mon cœur sauta un battement, je n'avait jamais vu de garçon comme lui, jamais.

Je fermai la porte, curieux de le regarder de plus près, il dégageait quelque chose que les autres n'avaient pas.

- Ah, Lewis, je te présente Alex Raduzier, c'est le nouveau. Dit Cane, en joie totale même si il s'efforçait de le cacher. Pour un nouveau il était nouveau ! Il se leva et me tendis sa main, fines main, petites, je la serrai et étonné je sentie comme un manque lorsque'il me lâcha, sa peau était tellement douce...

Il avait un fin nez, un visage fin, de grand yeux bleu, qui dans la pénombre me faisaient penser a deux billes d'océan, de jolies joues, et un haut front, de vilaines mèches coupées a la hâte venaient encadré ce visage parfait.

Il était bizarre, il ne ressemblait pas à un garçon normal, je commença à me méfier de lui.

- Enchanté. Dis-je comme un automate devant lui, il ne répondit rien. Liliz vin me sauter dessus et je manquai de tomber :

- Aller Lewis, on y va, youpi ! Je souris alors qu'il m'attira déjà vers la sortie, On dévala les escalier à deux et nous dûment attendre le reste du groupe en bas, Liliz en profita pour jouer a ce jeu des pieds qui était tellement populaire a l'époque, le football, avec un cailloux, c'était fous ce qu'il prenait bien cette vie, il avait l'aire d'aimer ce travail.

- Il s'est passé quelque chose ? Tu m'as bien l'aire enthousiaste d'aller roder. Il me regarda et shoota dans le caillou qui alla s'écraser contre une poubelle plus loin. Il croisa les bras et dit d'un ton fier :

 - je vais avoir un fils. Je restai ébahi, il avait dix-sept ans mais rien n'interdisait d'avoir d'enfant a cet age la, en plus je savais que Derek, son aman, était né paternel. Il me sourit des étoiles dans les yeux... je ris, c'était juste complètement débile mais géniale, avoir un enfant nécessitait beaucoup de test psychologiques et du temps, on ne vous le donnait pas comme cela.

- Tan que tu me laisses être le tonton ça me va parfaitement ! Nous riment, je m'imaginai déjà des soirées avec ce gosse dans nos pattes, peut être que je devrais moi aussi déposer une demande d'enfant a la mairie du nord... mais il fallait attendre longtemps, puisque les porteuses ne donnaient qu'un ovule par mois, et ils capturaient des amazones, mais le risque d'avoir un enfant avec un déficient restait élevé vu le petit nombre de porteuse que les médecins avaient a disposition... dans quelques années... non je ne voulait pas d'enfant, je voulais d'abord me sortir de ce pétrin.

Cela faisait deux heures, que je patrouillait, toujours personne en vue, Cane n'était pas loin de là, il vin me charrier, nous nous posâmes dans l'herbe :

- Si ça se trouve les amazones vont peut être un jour essayer de s'attacher a nous... J'essayai de m'imaginer ce spectacle... a la base la femme est faite pour se reproduire avec l'homme, et donc, l'homme est censé selon sa nature accourir près de la femme, comme les animaux, seulement nous avons modifié cette nature, nous étions obligés de nos jours d'avoir des rapport sexuels avec des personnes de même sexe que nous, du moins pour ceux qui ne pouvaient résister aux plaisir, car il y en avait d'autres, comme Farno qui depuis qu'il a vu une divinité se refuse tout contact avec un homme, trop dégoûté.

- Je n'ai jamais compris ce qu'il y avait de si attirant chez une femme, c'est si bon ? Cane haussa un sourcil, une petite luciole vin voler autour de nous :

- Aucune idée, je suis pour l'homosexualité, et pour rien d'autres, avec les femmes y'a toujours des trucs qu'on a pas le droit de faire. Je ris, c'est vrais j'avais lu des livres écrit par des hommes qui avaient vécu avant la crise, qui racontaient leurs expériences avec des femmes, apparemment ça demandait du génie !

 - Ouais mais bon les seules femmes qu'on peut toucher c'est les amazones, et je sais pas toi, mais je préfère pas trop toucher à ces choses. Je ris, quand une voix me fit sursauter :

- En parlant d'Amazone, je ne savais pas que les pauses étaient autorisées lors des rondes. Je ne reconnus pas cette voix, donc je me retournai, Alex nous regardait, un regard noir, son si beau visage assombrit par la lumière des lucioles qui venaient nous tenir compagnie, il devait y avoir un marécage non loin de là.

- On t'a posé une question, diva ? Je le fixai, il me toisa et dit :

- Je n'ai pas envie de me disputer avec vous, je suis juste là pour tuer des Amazones, alors si elles ne veulent pas venir a nous, on devrait s'aventurer plus profondément. Dit il en jouant avec son couteau.

Je me relevai et lui fis face, il était plus petit. Il me saoulait déjà ce gosse.

- On n'est pas la pour faire la guerre, c'est pas nous les méchants, si t'es venu pour tuer, tu peut repartir. Il sourit vilainement. Et colla son front contre le mien, son visage si près du mien, je fus tenter de délicatement l'embrasser, je me ressaisit.

- Alors pourquoi est ce qu'on n'est enfermés dans ce trou si on n'est pas en guerre ? Il marquait un point, je reculai en pestant, me mis mes mains dans mes poches et dis simplement :

- Fais ce que tu veux je m'en fous. Je m'éloignai laissant Cane avec l'autre...

La vérité, il avait raison, on nous assurait qu'on était pas en guerre, mais on n'avait pas le droit de sortir, d'ailleurs aucun homme ne demandait à sortir.

Le gouvernement du dessus, était d'après moi un régime totalitaire, très simple on avait un prêtre comme dirigeant, le prêtre Maza, l'embrigadement était là, même si peux de nous ne le voyait : « Dehors, les amazones veulent vous tuer, restez entre ces murs et nous vous protègeront » Maza dirigeait la ville comme un diable, il menaçait les révolutionnaire et les opposants de les expulser dehors, mais nous cela ne lui posait pas de problème de nous foutre a la porte une nuit sur deux.

Même en historie on nous gave : Les amazones sont des monstres, l'homme a du fuir, ben voyons, la dernière amazone que j'ai vue était apeurée, elle allait pleurer, elle s'était fait attaquer, au lieu de l'aider on l'a simplement tuer. Et ce n'était pas la première...

Soudain, j'entendis un cri qui me glaça le sang, un cri aigu, comme un chant d'oiseau, je me retournai, alerté par un danger inconnu.

Camtalia déjà dans ma main, je me précipitai vers la pénombre où aucune luciole ne venait m'éclairer le chemin : je me dirigeai vers Cane. Heureusement à ce moment je parvins a discerner des ombres et le grognement d'une Amazone, la routine.

Je confiai Camtalia a Cane, et sortit mon canif, je me jetai sur l'amazone, qui avait bondit sur Alex, je la renversai, laissant Alex libre de se réfugier derrière Cane, je finis aisément au dessus de la bête, et couteau sous gorge elle se calma. Cane en profita pour allumer une lampe torche, il me la tendit et de ma main inoccupée je la pris, je l'approchai du visage de la femme monstre, et je vu ses pupilles se dilater.

- On n'en fait quoi ? Demandai-je. Alex ne se prononça pas, tan qu'il n'y a pas les autres, endors la, on va l'amener plus loin. Je sortis une seringue de ma poche, et alors que Cane passa Camtalia a Alex, il vin m'aider à la tenir

- Ca va aller, calme toi, on va rien te faire... murmurai-je pour la rassurer, elle devait avoir une trentaine d'années, peut être parlait elle notre langue ? Elle ne me répondit pas, mais s'immobilisa, après que j'ai piqué, elle ne bougea plus et essaya déjà de s'en dormir, je la pris dans mes bras et la souleva.

- On va la porter vers la clairière. Dit Cane en reprenant Camtalia. Je affirmai d'un signe de la tête et le suivit. 

AmazoneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant