Tu ne peux vivre avec moi.
Je ne vais que pourrir ce qui te reste de vie.
Je ne vais que te créer des problême qui vont encore plus t'enfoncer.
Alors, je vais me débrouiller avec tout les problème que j'ai emmagasiné.Je me débrouillerai pour pouvoir enfin te voir vivre en paix.
Sans soucis, sans moi dans ta vie.
Je serais loin et tu ne me reverra plus et je ne verrais plus le regard haineux que tu me lances.
Je ne serais maintenant qu'une étape qui était dans ta vie, une étape qui t'avait détruit.Je ne serais plus, et tu pourras enfin vivre joyeusement.
Mon heure est arrivé, je vais bientôt disparaître et tu ne le sauras que bien plus tard.
Mon corps sera bientôt sans vie, par la faute de mes regrets et de tout mes problèmes.Quand nous étions en cours, tu te demandais souvent pourquoi je n'étais presque pas là et que quand je venais, je te menais la vie dure.
L'hôpital te le dira, j'ai passé la plus part de mon temps là-bas.
Quand tu découvrira que je ne viens plus du tout en cours, j'espère que tu ne t'inquieteras pas, que tu vivras ta vie sans soucis.Mais il a fallu que tu t'inquiète, que tu demande au directeur du lycée où je pouvais être en ce moment, qu'il t'a dis d'aller à l'hôpital pour le savoir.
Tu as couru à pleine vitesse jusqu'à celle-ci, tu t'es précipité vers le comptoir et a demandé où j'étais grâce à mon nom.Tu as eu le nombre et l'étage de la pièce où je me logeais sans que je ne puisse y sortir.
Tu as rapidement monté et tu as trouvé facilement l'endroit où je me trouvais. Tu ouvres la porte d'une puissance que je n'avais jamais vu, puis après, tu m'as vu.Branché à des milliers de fils de plusieurs et différentes machines, un tube traverçant ma gorge pour que je puisse encore vivre, un écran sur laquelle des phrases étaient écrits. Tu t'es effondré en me voyant.
Mais tu t'es relevé et tu m'as approché et tu t'es assis à côté de moi, tu regardes l'écran devant moi et lis à haute voie.-《 Tu ne peux vivre avec moi, je ne fais que te détruire. Je ne souhaite plus vivre, toutes ces machines me servent à vivre mais je n'ai plus la force. Débranchez moi que je puisse en finir.》
Tu t'arrêtes au milieu de ce que j'ai écris avant que je ne puisse plus bouger. Des larmes dévalent sur la pente de tes joues, mais tu continues à lire malgré tout les sentiments qui t'envahissent.
-《 Je ne veux plus de cette vie de misères, vomir tout les jours mon sang, ne plus savoir correctement marcher et me défouler sur quelqu'un qui n'a rien fait. Je ne veux plus de cette vie de souffrance, alors je vous prie de m'accorder ce souhait.
Débranchez moi.》Il porte son regard vers moi, son regard tout humide. Il pose une de ses mains sur ma joue et je ne peux rien faire pour la retirer.
Je veux juste que tu exauces mon souhait, je t'en prie..
Mais il ne l'a pas fait, il est partit et n'est plus jamais revenu me voir.Son comportement à été plus dur à encaissé que la fois où on m'a dit que j'avais une tumeur au cerveau qui ne pouvait être enlevé et que j'avais en même temps, une sclérose en plaque.
Moi qui pensais que sa vie était pire que la mienne par ma faute, je m'étais trompé.
C'était la mienne qui était la pire.
Moi qui est cru que je lui avait fait du mal, c'était tout le contraire.C'était lui qui me faisait et qui me fait souffrir le plus.
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La nuit des regrets
PoetryChacun a quelque chose à évacuer avec des façons différentes. Moi, je le fait en écrivant.