Quand la nuit inonde la ville de sa noirceur, quand les lampadaires commencent à s'allumer pour éclairer la route. Quand les restaurants commencent à se fermer, quand les gens partent se coucher.
Le soir est arrivé est presque tout le monde est dans leur maison, sauf les personnes qui n'ont pas de chez eux, comme moi.
Des personnes abandonnaient qui cherche juste à avoir un abris pour pouvoir survivre, des personnes qui pourront tout faire pour subventionner leurs besoins mais qui ne sont pas aidés, juste ignorés.
La peur des gens qui pensent que juste en nous regardant, ils deviendraient aussi des personnes sans toit et sans à manger.
Personne n'ai là pour nous aider.Je suis bien jeune pour être sans-abri, mais je mis suis préparé depuis mon plus jeune âge, rien n'a changé depuis ma plus tendre enfance. Cachant à mes parents que je dormais dehors, sur le trottoir dur d'en face et se levant aux aurores pour ne pas les inquieter, comme maintenant.
Faire semblant d'avoir un appartement,
D'avoir un travail qui me permet de manger.
Si seulement ils apprenaient la vérité, ils ne me verraient plus pareil avec leur pitié comme tous ces gens qui traversent la rue en me marchant dessus.Je n'ai que dix-neuf ans mais je dois déjà vivre comme si je n'avais que quatre-vingts ans, privé de toutes les choses qui nous font plaisir. Ne plus pouvoir bouger sans se plaindre de la douleur, ne plus pouvoir parlé de peur de se faire piétiner.
Je dois déjà vivre comme une personne malade qui n'est pas soigné. Vivre en étant une personne rejetée, vivre en étant une personne mal-aimée.
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La nuit des regrets
ŞiirChacun a quelque chose à évacuer avec des façons différentes. Moi, je le fait en écrivant.