Alan Wake

CHAPITRE 15

Le pick-up Bright Falls Power Co. manqué de gaz en vue du camp minier de charbon, un groupe de bâtiments en bois cassés au sommet d'une colline. Le camion commenca à caler, mais Alan mis le frein d'urgence. Il essaya de faire tourner le moteur, mais rien. Il jura

Il avait trouvé le camion à une dizaine de kilomètres de là, l'avait trouvé dans les herbes à côté d'une route de bûcherons et avait cherché le conducteur sans succès. Les clés étaient dans le contact, comme si le conducteur était sorti pour pisser tranquillement dans les hautes herbes et n'était jamais revenu. Il avait attendu pendant quinze minutes, se reposant, mais le propriétaire ne s'était jamais montré. Alan etait donc partit vers la mine de charbon. Il était fatigué de marcher, épuisé par le manque de sommeil, et à ce stade, une accusation de vol de voiture était le moindre de ses soucis.

Alan assit sur le siège avant, agité, tapotant légèrement ses doigts sur le volant. Il y avait plus d'une heure avant que le kidnappeur ne soit censé se montrer, alors il passa une partie du temps à fouiller le camion. Il trouva une lumière plus puissante derrière le siège du passager, un projecteur avec ce qui semblait être de nouvelles batteries. Il espérait qu'il n'en aurait pas besoin, espérant qu'Alice reviendrait avant que le soleil ne se couche.

Dans une heure, Alan allait rencontrer le kidnappeur, et l'homme allait lui rendre Alice. Il alluma et éteignit la sécurité du 9 mm a plusieurs reprise. D'une manière ou d'une autre, le kidnappeur allait la libérer. Saine et sauve. Alan souleva le pistolet. Onze balles dans le magazine; plus qu'assez. L'homme allait le faire, car Alan n'allait pas lui donner le choix.

Petit à petit, sans s'en rendre compte, Alan en était venu à croire que l'histoire du manuscrit se réalisait, le courant de son récit le tirant de plus en plus loin dans les eaux sombres. Alice avait été prise de lui. Barry était probablement en prison. Alan était un fugitif du FBI. Les Possédés parcourait la nuit, meurtrière et stupide, ne craignant que la lumière. Cela semblait réel, c'était réel ... mais pour quiconque à l'extérieur, quiconque n'avait pas vu ce qu'Alan avait vu, avait fait ce qu'il avait fait....

Alan regarda à travers le pare-brise, observant une libellule verte métallique, défiler, puis plana sur le capot du pick-up, les ailes en dentelle scintillaient dans la lumière. La libellule passa à travers la fenêtre ouverte. Alan ne bougeait pas, ne respirait pas, la regardait flottant à quelques centimètres de son visage, belle et étrange, les yeux brillants et facettés de la libellule fixés sur lui. Tout aussi soudainement, la libellule s'envola, les ailes bruissant. Alan secoua la tête. Il imagina un dicton local - vous ne voyez pas des choses comme ça à New York, monsieur - C'était vrai. Difficile de croire à quelle vitesse il s'était adapté à cette nouvelle réalité, à quelle vitesse le vernis de la civilisation s'était décollé. Alan avait toujours pensait que les fleurs ne se trouvaient que dans une boutique de fleuriste et que les insectes étaient destinés à l'abattage, mais ici, il regardait une libellule comme si c'était un miracle, quelque chose qui appartenait à une galerie d'art.

Avant de venir à Bright Falls, il n'avait jamais été agressé, n'avait jamais tiré avec une arme à feu sauf sur un champ de tir. Maintenant, il s'était battu avec un kidnappeur à côté d'une chute d'eau en furie, échangeant des coups de pied et des coups de poing sous les étoiles. Maintenant, les créatures couvertes de ténèbres l'attaqué avec des haches et des pelles, et il avait été reconnaissant de les tuer d'abord ... même celles qui portaient des visages familiers, comme Rusty.

Venez au grand nord-ouest! Revenez à la nature! Les brochures touristiques ne mentionnaient pas que la nature à laquelle vous reveniez était faites de dent et de griffe, le sang sur le sol, tuer ou être tué.