Suite chapitre 1

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À ce moment précis l'engin s'arrêta et des personnes robotiques descendirent et examinèrent mon camarade. Ils le piquent au front et mettent le liquide dans un tube; le tube commence à afficher des informations sur son état. Tout d'un coup ils lui mettent un masque protecteur et ils l'emportent avec eux. Je n'y comprenais rien, je courais pour échapper à ces monstres qui, je crois, voulaient nous faire du mal. Je ne courais pas assez vite car ils m'ont vite rattrapée. Les personnes robotiques commencèrent à faire des tests sur moi et m'emportèrent aussi avec eux. Dans le vaisseau ils nous injectèrent un tube dans le ventre. Je faiblis. Après quelques secondes je me sentis comme neuve. Je me suis mise à regarder vers la fenêtre de l'ambulance volante. J'adorais regarder par les fenêtres et prendre connaissance des endroits par où je passais.

Tout était comme dans mes rêves : une grande esplanade et, tout au fond, au milieu de quelques montagnes, une tour blanche très fine avec un grand globe qui n'arrêtait pas de tourner. On aurait dit une tour de contrôle. Contrôle de quoi, si autour d'elle il n'y avait rien ?

En arrivant à la tour, d'autres personnes nous attendaient sur une plateforme. Elles nous descendirent du vaisseau et nous amenèrent à travers de longs couloirs, immenses. Comment une tour si fine pouvait-elle être si grande à l'intérieur ? C'était irréel. J'essayais de communiquer avec eux, mais rien. Ces personnes ne parlaient pas la même langue que nous. Essayer de me repérer, me rappeler des couloirs par où nous passions. C'était compliqué car tous les corridors étaient pareils, blancs sans aucune porte et très, très longs et larges.

Il y avait de tout : des personnes robotiques et des humains qui travaillaient ensemble. Tout le monde était habillé de la même façon, avec des pantalons en cuir blancs, un t-shirt blanc simple avec le col en v, une veste en cuir blanche et des bottes de motard blanches. C'était difficile de savoir où ils nous amenaient. Christopher était encore endormi. En fait, il avait perdu connaissance.

Nous avancions dans le couloir ; un moment nous allions à gauche, le suivant à droite ; finalement nous sommes arrivés à une grande salle avec des machines jamais vues auparavant. J'étais curieuse de savoir à quoi elles servaient. C'était des appareils de torture, de beauté ? Je me demandais si c'était le futur.

L'illégalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant