Cela fait maintenant presque un an que je le connais, qu'on se vois, qu'on se répond sur les réseaux sociaux sans vraiment lui parler. Et ce soir, je le revois après près d'un an. Bien évidemment, je n'ai pas pu lui parler, faute de timidité. Mais cependant, je lui envoie de plus en plus de messages, et il me répond. Certes, ce n'est pas le stade amitié que je souhaite, mais c'est déjà ça.
Quelques mois plus tard, je le revois, avec cette fois-ci, un peu plus de temps et de courage. Je reste à ses côtés quelques minutes, et lui parle un peu, avant de rentrer chez moi. Le lendemain matin, je le vois qu'il me suit sur un réseau social. Que s'est-il passé d'un coup pour qu'il fasse ce geste ? Le lendemain, je vois qu'il regarde mes vidéos sur ce réseau. Que lui est-il passé par la tête? Pourquoi a-t-il fait ça?Une semaine plus tard, il m'envoie un message sur un réseau pour me demander mon numéro de téléphone. Bien évidemment, j'accepte. Mais je ne comprends pas. Déjà, il m'envoie un message de son plein gré, et en plus pour me demander mon numéro, c'est étrange. Ce garçon m'étonnera toujours...
Trois jours après, mon téléphone sonne, je décroche, c'est lui. Il est en pleurs. Je ne comprends pas. J'essaie de le consoler pour qu'il me dise tranquillement ce qui ne va pas. Le pauvre... il angoisse pour tout un tas de choses. Sa copine étang partie en road trip avec ses amies, et ses parents n'aimant pas être dérangés, il m'avoue être la seule personne de confiance capable de l'aider en ce moment. Je lui dit qu'il doit rester fort, même si j'avoue ne pas savoir vraiment de quoi je parle, encore sous le choc d'être au téléphone avec lui.
Il raccroche.Lors d'un beau dimanche de mai, alors que je m'apprête à aller me promener, il m'appelle, me disant qu'il voulait me voir, sachant qu'à ce moment, il n'était pas loin de chez moi.
Nous nous donnons un point de rendez-vous en pleine campagne.
J'y vais, il n'y a encore personne. J'attends, jusqu'à le voir sur la route à pied. Je l'attends sagement. Il arrive vers moi, et me prends dans ses bras. Je fais donc de même. Il me sert très fort et me murmure à l'oreille "je suis heureux que tu sois là.." et je lui répond "je serai toujours là pour toi."
Puis nous commençons à marcher dans un tout petit chemin de campagne où deux voitures ne peuvent pas se croiser, comme il les aimes. Nous discutons de tout et de rien, puis nous arrivons à un grand menhir. C'est ici que je voulais l'emmener. De derrière le menhir, nous avons une très belle vue sur quelques villages perdus et un aber.
On s'asseoit dans l'herbe face à ce magnifique paysage, en admiration devant celui-ci. Mon coeur bat fort. J'ai une étonnante envie de me retourner vers Gauvain et de l'embrasser, mais je n'ose même pas le regarder.
A un moment, alors que j'étais ailleurs, je sens sa main enlacer la mienne. Mon coeur bat à 100. Il serre ma main très très fort, je l'entends respirer de plus en plus fort. "Ça ne va pas?" Lui dis-je d'un ton inquiet en le regardant. "Si, ça va..." me dit-il en regardant le vide. Puis il se retourne vers moi, me regarde droit dans les yeux. Je ne peux rien dire, je suis figée, puis il met sa main dans mon cou, rapproche son visage du miens et commence à m'embrasser. Je ne recule pas devant son geste, mais je reste pétrifiée une seconde avant d'être en confiance et d'entrer dans son jeu. S'en suit un jeu de langues et de mains derrière le menhir.
Nous nous retrouvons maintenant allongés dans l'herbe, moi au sol, lui sur moi, à nous enlacer encore et encore. Nous roulons, dans prêter au vide qui était derrière nous, et nous dévallons la pente, jusqu'à atterrir dans un champ mouillé par la rosée encore présente. A ce moment, lui est à terre et moi sur lui. On se regarde dans les yeux en rigolant. Il est si beau avec ses cheveux mouillés en bataille qui viennent se mette devant ses yeux.
Nous nous arrêtons de rire, plongés dans le regard de l'autre, nos souffles se mélangent et je m'ecroule sur lui.Viennent alors de longues minutes où nous sommes quasi assoupis, puis nous nous relevons. Ce qui est assez comique, c'est que c'est moi qui l'aide à se relever.
Nous remontons vers le menhir, puis nous marchons dans des petits chemins en nous tenant par la main, puis nous passons devant un champ avec un petit hangar vide. La vue d'ici est splendide. Nous sommes tout près de l'aber. Nous montons alors sur le toit du hangar a l'aide d'une échelle laissée là, puis nous nous asseyons tout en haut du toit.
"Et Clotilde alors?" Lui demandais-je. "Je crois bien qu'elle ne veux plus de moi... Quand je ne me sentais pas bien, elle n'étais même pas là pour moi, comparé à toi." Me répond-il.
Il semble tourmenté. Je passe ma main dans son dos et sur son épaule comme pour le rassurer. "Tu es tendu, laisse moi te faire un petit massage!" Il me sourit timidement. Je me mets alors derrière lui de sorte à ce qu'il soit entre mes jambes. Je commence par lui masser les épaules. Il est tout petit, tout frêle, c'est mignon! Je suis heureuse de lui venir en aide, et surtout heureuse d'être si proche de lui. Il sent bon! Je glisse ma tête à côté de la sienne pour lui glisser ces quelques mots "ça va mieux?" "Oui, merci..." Puis je continue. Il est fatigué, il change de position pour s'allonger sur mes jambes. Sa casquette à l'air de le déranger, alors je la prends et la met sur ma tête, puis je commence à lui caresser et lui gratter les cheveux. Il semble apprécier autant que moi. Il s'endort. Ce qu'il est mignon quand il dort ! Je le regarde paisiblement, un magnifique coucher de soleil apparaît au dessu de l'eau qui se teinte d'une sublime couleur orangée. Je commence à avoir sommeil également, et je m'endors également...
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Histoires courtes
FanfictionPetites histoires courtes qui n'ont rien à voir entre elles.