Un Amour passionné

Chapitre 3.

Contrôle de Valentin

Quand je me réveillais, je sentis une masse assez réconfortante sur mon dos, je compris en quelques secondes que Mathis s'était endormi sur moi, à voix basse, j'essayais de le réveiller.

-Mathis ? Mathis tu es réveillé ?

Il émergeait et s'installait sur la place à coter.

-Je suis désolé de mettre endormis sur toi.

-Non ce n'est pas grave, je ne t'ai même pas sentis.

Il se mit à rougir comme un enfant, il me posa une question, comme s'il voulait esquiver ce moment.

-Que vas-tu faire maintenant que ton père va être convoqué au tribunal ?

-À vrai dire, je ne sais pas trop, j'ai cru entendre que ma mère va déménager après les élections, et elle va s'en doute divorcer. Je suis perdu maintenant.

-Et vous allez partir loin ?

-Non, on reste en ville, pourquoi tu as peur que je m'en aille ?

-Un tout petit peu...

Je rapproche ma main de son visage et il se laisse faire.

-Je suis et je resterai près de toi.

-Contrôle de Mathis.

Sa main était posée sur mon visage, j'étais agréablement surpris par cette sensation, je repensais à mon premier avis sur lui, et bien sûr celui-ci à changé, je commence à l'apprécier de plus en plus. Il est si courageux, qui aurait pu imaginer ce qui lui arriva.

Ma mère frappa à la porte, elle fit passer sa tête et nous dit.

-Je peux entrer ? Vous n'êtes pas nus, j'espère.

J'étais vraiment gêné par la situation ce qui me fit rougir encore plus, je soufflai un coup et répondais à ma mère.

-Vas-y entre maman, on est habillé .

Elle gloussait et ajouta.

-Alors ?

-Non madame on n'as juste dormi.

-Ah non, je ne parlais pas de ce genre de rapprochement, je me demandais ce que vous alliez faire aujourd'hui. Et attention Valentin maintenant, tu peux m'appeler Lili et surtout n'hésite pas à me tutoyer.

Maintenant, c'était au tour de Valentin d'être tout rouge, il continuait de parler avec ma mère

-Je pensais emmener Mathis quelque part.

-D'accord, amusez-vous bien, je pars faire des courses et faites attention.

Une fois que ma mère était partie, il se mit à me regarder.

-Tu veux bien me faire l'honneur de ta présence ? Il rigolait du ton qu'il avait employé pour me faire sa demande.

-Oui, je veux bien, mais tu veux aller où au juste ?

-Si tu veux savoir, il faut venir avec moi. Me dit-il avec un sourire au coin.

Je regardais par la fenêtre et je remarquais que nous approchions d'une forêt. Un peu plus loin, il y avait un banc dans une sorte de cul-de-sac, c'était vraiment magnifique, le soleil éclairait seulement cette partie de la forêt. Ce qui lui donnait l'impression d'être moins effrayante.

-On est arrivé.

-Ouah, c'est vraiment jolie, je n'en reviens pas.

-Ça te plaît vraiment ?