Chapitre 9.

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Nous y voilà, rien que de prononcer vendredi me faisais froid dans le dos. C'est arrivé si vite, on ne voulait pas le revoir, mais il aller sortir comme si rien ne s'était passé. Nous nous préparions la boule au ventre, comme si nous allions assister à un enterrement.

-Les garçons, ça ne sert plus à rien de vous préparer, il est déjà sorti. Du moins, il est sorti depuis ce matin, l'audience n'as pas eu lieu. Je voulais aussi te présenter mes excuses Valentin par rapport au fait que je t'avais promis de travailler à fond sur ton dossier. Et on peut dire que j'ai lamentablement échoué.

-Ce n'est pas grave Lili, je vais aller aider ma mère à préparer ses affaires. Je vous retrouve toute à l'heure.

Il m'embrassa lentement, et le voilà déjà partis.

Contrôle de Valentin. 

Je n'en voulais pas à Mathis ni même à Lili, leurs soutiens me faisaient chaud au cœur de les voir déterminés à m'aider. Je ne savais plus où donner de la tête avec tous ces événements. Me voilà devant chez moi, les lumières était éteintes ma mère avait dû s'absenter pour aller faire deux trois courses. J'allumais les lumières, et je dois avouer que cette maison me donnait froid dans le dos, j'avais vraiment hâte de déménager loin de cet endroit. La maison avait connu tellement d'histoires liées à notre famille qu'elle aurait bien besoin de souffler cinq minutes. Je gardais ma veste sur le dos, car il faisait vraiment froid. Je décidais de monter dans ma chambre quand je remarquais des morceaux de verre dans la salle à manger. Je commençais à paniquer. Je m'approchais quand même pour voir ce qu'il s'était passé. La fenêtre était brisée et une pierre s'était placée au pied de la table, il y avait un morceau de papier accroché au tour de celle-ci. Je le dépliais les mains toutes tremblantes.

Je te vois.

Je croyais vraiment être tombé dans un film d'horreur, quand je voulu courir pour prendre la porte un violent coup derrière la tête m'avait assommé sur place, je commençais à reprendre connaissance, j'avais un sac sur la tête mais je pouvais entendre deux voix masculines en pleine conversation, la première était celle d'Olivier, mais la seconde me disait vaguement quelques chose . Je savais que je l'avais déjà entendu quelque part. Je me répétais "Rappel toi Valentin ! Rappel toi !" Plus je réfléchissais plus ma tête me brûlait. Mais d'un coup, je me rappelais à qui appartenait cette voix, c'était celle de Pierre, le collègue de Lili. 

Mais oui tout s'explique voilà comment Olivier a pu soudoyer le juge, et il savait que Lili travaillait sur le dossier. Mais quel lien les relie entre les deux ? D'un coup sec, la voiture s'arrêta. Pierre disait qu'il allait repartir en ville pour finir ce qu'il avait à faire et Olivier m'attrapa comme un vulgaire sac de pomme de terre. J'avais l'impression que ça faisait quatre heures qu'on marchait, et puis c'est compliqué de savoir ou mettre les pieds avec un sac sur la tête. Grâce aux bruits alentours, je compris que nous étions dans une forêt, il me poussa contre un arbre le temps qu'il sorte des clés de sa poche. En suite, il me poussa sur une chaise et me ligotait soigneusement les poignets ainsi que les chevilles. Seulement une fois bien attaché, il enleva le sac de mon visage. Je regardais autour de moi, on était dans une sorte de cabane.

-On est où là ?

Il s'approchait de moi et me giflait une première fois, et il m'en remit une, celle-ci m'avait fait saigner de la lèvre.

-Tu n'as rien à dire ! Tu as déjà parlé de notre dernière rencontre. Je vais reprendre là ou je m'étais arrêté.

Il commença à toucher mon torse.

-Oh, tu as pris des muscles, tu en as pris rien que pour moi ? Oh non, ne pleure pas ça ne sert à rien. 


Il prit un couteau derrière sa botte et déchira mon t-shirt. Il continuait de me caresser. Et ajouta, je vais pimenter le jeu, je vais envoyer une petite photo à mon autre fils, tu veux ?

-Fous lui la paix !

Il me giflait de nouveau. J'étais terrorisé attaché à cette chaise, impossible de m'échapper, j'étais vulnérable à nouveau. Il aller recommencer, je ne pouvais pas retenir mes larmes. La peur, celle que j'avais réussi à apaiser autre fois mets revenue en plein dans la figure...

Contrôle de Mathis

Je prenais ma douche en essayant de me vider au maximum l'esprit poussant la chansonnette sur les chansons de Beyoncé, une fois terminé, je sortis de la douche. Je séchais mes cheveux quand j'ai aperçu que j'avais un message de Valentin. Quand j'ai vu la photo, j'ai pensé que j'allais m'évanouir, valentin était ligoter et à moitié nu avec comme légende.

En combien de temps trouveras-tu ton frère ? Dépêche toi il ne restera pas longtemps habillé ni même vivant...

Je n'y croyais pas, j'essayer d'apercevoir où ils étaient, c'était une sorte de cabane. Il fallait que je réfléchisse où il aurait pu l'emmener. Je suis vraiment bête, pourquoi je ne l'ai pas accompagné. Je descendais le plus vite possible pour enfiler mes chaussures quand quelqu'un frappait à la porte.

-Pierre ? Que faite-vous ici ?

-Je suis désolé, Mathis, je peux entrer un instant ?

-Oui aller-y.

Il s'installait sur le canapé du salon, et me disait.

-C'est moi, je suis le maître-chanteur.

-Quoi ! Mais vous êtes sérieux !

-Ferme là ! 

Il me poussa ce qui me fit tomber au sol.

-Je ne laisserai pas ta dévergondée de mère ni même son pédé de fils barrer la route de mon frère !

-Bah dit donc, vous pouvez arrêter d'être tous de la même famille ?

Il me donnait un coup de pied dans le ventre, j'aurais dû me taire.

-à l'heure où je te parle Olivier doit bien s'amuser avec Valentin, il avait planifié tout depuis le début, quand il à remarqué que tu traînais autour de lui, mais je ne pensais pas qu'il aurait à faire de la prison alors je lui ai donné un coup de pouce, si on peut appeler ça comme ça.

-Vous n'êtes qu'une pourriture !

-Oh peut-être bien, mais jusqu'à preuve du contraire, c'est toi qui es à terre.

Il me redonnait un coup dans le ventre, j'avais de plus en plus peur, car il avait un pistolet à la main. Je ne l'avais pas remarqué au début. Mais ma respiration s'accéléra. J'approchais de plus en plus de la cheminée. Il pointa son arme sur moi. Je fermais les yeux le plus fort que je ne pouvais. J'étais face à face avec la mort. Et j'avouerai que j'avais vraiment peur. J'entendais un gros boum et avant que je ne puisse ouvrir les yeux, j'étais de nouveau debout. Maman lui avait donné un coup de tisonnier à l'arrière de la tête.

-Mathis, oh mon dieu. Dit moi que tu n'as rien.

-Non, j'ai eu plus de peur que de mal.

J'attrapai son téléphone ainsi que son arme à feu.

-Oh, stop qu'est-ce que tu fais avec ça !

-Je vais sauver Valentin, Olivier l'a attrapé. Il a besoin de moi.

-Non, tu vas attendre l'arrivé de la police.

Je ne l'écoutais pas et je fonçais dehors, en courant, j'essayais de savoir sur le téléphone de pierre où je pouvais trouver Valentin. Je courrais chez lui pour trouver où ils auraient pu aller...

Un Amour passionnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant