Le teint blanc, c'était sûrement la couleur de la nuit qu'elle avait passé. Les cernes foncés, la même couleur que ses idées qui l'avaient cerné.
Julyett était belle, elle avait les cheveux vulgaire, couleur soleil, typé vague californienne. Elle avait des yeux aux aspects flatteurs, berceurs, aux milles nuances d'azur d'où rejaillissaient tous les couchés de soleil de l'histoire, infiniment plus beau que les authentiques. Ses sourcils étaient une création de Van Gogh, ses cils dignes du plus bel arc. Il y avait quelque chose de merveilleux autour de ça, son visage. Une finesse d'où s'échappaient deux pommettes, parfaites. Ses lèvres royales, quasi-illégales qu'aucune autre n'égale. Un sourire transporteur pouvant emporter n'importe qui dans le sillon de ses fossettes.
Elle avait un corps de fille du nord, aux courbes décentes mais méritantes. Son cou était une tentation, son cœur une malédiction. Une poitrine aux allures de colline surplombait son ventre, théâtre de la cacophonie qu'étaient ses émotions. Ses jambes étaient fines, elles attiraient les remarques et les regards.
Elle était allongée sur son lit, berceau de ses amours, de ses bonheurs, de ses manques et de ses pleurs. Elle disait que plus rien ne pourrait la détruire, même pas ces foutus démons. Les rayons du soleil caressaient sa peau dorée.
Elle était belle, presque parfaite, c'était Julyett.
dorian
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Pensées apocalyptiques (Requiem)
PoesíaMes pensées négatives qui ont marqué mon adolescence. (les meilleurs textes se trouvent à la fin)