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En ouvrant les paupières, je suis prise d'un soudain vertige, et d'une horrible douleur au crâne.

" Putain. " Grognais-je.

C'est alors que les évènements qui ont précédé me reviennent. Je tente de me relever du lit piteux dans lequel je suis allongée, mais suis retenue par des menottes aux poignets. A ce moment, la panique devient mon seul remède si je peux l'appeler ainsi.

" Merde merde merde. " Dis-je en essayant de me détacher, mais sans succès.

Je me rasseois très lentement sur le lit grinçant de la pièce, et examine l'endroit dans lequel je me trouve.
Je suis dans une sorte de prison vu les barreaux et les lits sales. Les murs sont en bétons horriblement sombres et moches, tout comme le sol de la pièce. D'ailleurs, dans cette pièce se trouvent deux lits, et mise appare ça, l'endroit est vide.

" Y'a quelqu'un ?! Sortez moi de là ! " Hurlai-je.

Je me relève mais à cause des menottes, je suis tirée en arrière et retombe sur le lit.
Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est, et depuis combien de temps je me trouve ici, mais je compte bien le découvrir.

" Je vous ordonne de ramener vos culs ici ! " Hurlai-je en rogne.

Non loin de ma cellule, j'entends des pas lents, ainsi que le bruit d'un bâton qui frôle les barreaux des autres cellules. Lentement. Très lentement.
J'entends également la voix d'un vieil homme, et garde mon silence. De là où je suis, j'aperçois un gardien quelques cellules plus loin, les poches replies d'armes en tous genres.

" Je vous en supplie, je veux sortir d'ici. " Supplie le vieil homme à l'intention du gardien.

" Laissez moi sortir, gna gna gna. " Ricane le gardien. " Tu sortiras d'ici avec la peau sur les os et raide mort. " Lui répond-t-il sèchement ou en rigolant légèrement.

Soudainement, je n'ai plus du tout envie de demander de l'aide, alors je me tais et reste tranquille. C'est alors que j'entends le son d'un coup de feu, qui me fait sursauter et manquer de tomber du lit.

" Et un de moins. " Murmure le gardien.

Je retiens ma respiration du mieux que je le peux, retenant une larme de dévaler ma joue. J'entends les bruit de pas du gardien se rapprocher, et lorsqu'il m'aperçois, un rictus mauvais apparait sur ses lèvres.

" Merde merde merde. " Murmurais-je pour moi-même.

Je dois être entrain de rêver, c'est la seule solution !
Je tire sur les menottes afin d'essayer d'en enlever mes poignets, mais impossible. Ils les ont beaucoup trop serré. J'arrête tous mes gestes et me concentre sur le gardien, alors que ma respiration est sacadée à cause de la peur. Je ne peux pas mourir maintenant, c'est impossible, je ne peux pas !

" Enfin réveillée ? " Me demande-t-il.

Je ne lui réponds pas, gardant ainsi le silence. Le gardien semble surprit que je ne lui rétorque rien, alors pour lui faire plaisir, j'ouvre ma bouche.

" Laissez moi sortir d'ici tout de suite ! " Dis-je avec de la rage et en me mettant debout.

" Calme-toi poupée. Ça serait dommage d'avoir du sang à nettoyer. " Me dit-il sadiquement.

" Ouais, le sang provenant de ton corps ! " Dis-je en hurlant presque.

" Du calme. Tu n'aimerais pas réveiller tout le monde ? " Me demande-t-il toujours aussi sadiquement.

" On est quel jour ? " Demandais-je sèchement pour changer de sujet.

" Nous sommes le samedi vingt-trois septembre chère demoiselle. " Me dit-il en rigolant.

WillediaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant