The Darkside

CHAPITRE 5

Aaron..
Mon dieu mais j'hallucine il était bien là! Non Sky ton imagination te joue des tours. Je ferme la porte d'entrée de la maison et marche en direction de mon appartement, peu à peu un sourire se dessine doucement sur mon visage, je me souviens à présent, je me remémore un instant son doux visage et les souvenirs des moments que nous avons pu passer ensemble lors de vacances ou de week end surgissent.
Aaron..comment aurais-je pu oublier, mais malgré cette pointe de nostalgie l'incompréhension et toujours présente pourquoi cette apparition pourquoi ces photos, pourquoi n'y a t-il que moi ici suis-je seule face à moi même? Il est 21h et je suis assise sur mon balcon en contemplant la ville, le ciel zébré d'un doux rose pâle et ma solitude, qui commence à devenir pesante.
Un grand bruit retentit dans la cuisine, je me lève rapidement et me dirige vers celle ci avant de constater que du verre cassé est éparpillé sur le carrelage froid.

- Mais c'est quoi ce bordel?!

Je m'empresse de prendre un balai, une pelle et de ramasser les morceaux brillants sans me poser plus de questions.

-Il est temps d'en finir avec cette journée.

Le sommeil vint rapidement et m'emporte dans les contrées les plus vaste et les plus peuplées de mes rêves.

****

Le soleil vint caresser mon visage et me réveiller en douceur, je me lève avec lassitude et mes dirige vers la cuisine prendre un verre de jus de fruit, histoire de me booster un peu. Nous sommes dimanche et cela me rend triste car chaque dimanche Josh et moi avions pour habitude de se rejoindre en bas de chez moi et de monter en haut du vieux clocher qui surplombe la ville pour passer la matinée à parler de tout et de rien, avant d'aller à la bibliothèque bosser sur nos projets. Mais tout ce que je peux trouver en bas de chez moi est un vélo abandonné par son propriétaire, comme un grand nombre de choses dans cette ville à présent.

Je m'installe dans mon canapé avant de jeter un coup d'œil sur les diapositives posées sur la table basse.

-Foutues photos, c'est de votre fautes si je suis seule aujourd'hui!

Mais qu'est ce que tu dis Sky, tu parle à des photos tu es vraiment ridicule! J'attrape une nouvelle photo et comme à chaque fois un nouveau décor est apparu.

-Alors où dois-je aller à présent?

Je tourne la photo dans tous les sens mais constate que celle-ci a été prise à l'envers... Je réfléchie quelques minutes avant de comprendre, il me faut un miroir, mais oui ! Je prend le miroir posé sur le petit chevet prêt de moi et le met face à la photo le reflet se superpose sur le miroir et je comprend très vite ou se situe là scène, je toune la diapositive il est inscrit « réserve ».

Arrivée devant le bâtiment à l'architecture ancienne, je me dirige en direction de la salle principale, la petite clochette accrochée à la porte émet un petit tintement c'est alors que mon esprit se remémore les enfants jouer, les dévoreur d'ouvrages exclusif ou au caractère ancien, au reliures fragiles et aux pages cornées. Je me remémore les couples emplis de passion racontant de Brève histoire entre deux baiser, de Madame smith la bibliothécaire quinquagénaire toujours à votre disposition si vous avez besoin d'un quelconque renseignement ou de quelque anecdote sur la ville et ses secrets. Mais surtout cette table au fond de la salle, cette table où j'ai pu rigoler aux blagues de Josh, où j'ai pu me plonger sur mes devoirs ou j'ai pu m'évader grâce à mes romans d'enfance, où j'ai pu m'endormir tard le soir, après une dure journée.

Aurai-je l'occasion de revivre ça?

Je m'avance dans le bâtiments avec prudence avant de me diriger vers la porte rouge au fond de la salle.

-La réserve, je souffle, j'espère que c'est ici que l'on veux me traîner.

Je tente d'ouvrir la poignée mais la porte est scellée.

-Et merde...

La clef est peut-être dans le bureau de Madame Smith. Le petit cabinet est à peu près comparable à un musée tout semble avoir une place définie et rien n'est laissé au hasard une psychorigidité s'évade de cette pièce s'en est presque flippant. Je fouille dans les tiroirs du bureau mais je ne trouve pas de clefs alors je continue mes recherches pendant une bonne dizaine de minutes puis commence à abandonner quand soudain, un chat en porcelaine sur l'étagère attire mon attention, je le prend dans mes mains.

-Bien sûr, tu ne peux pas m'aider?

Je commence à le reposer mais constate qu'une vieille clef est posée sur le socle de la figurine.

-Miracle! Finalement tu a su te rendre utile.

Le tintement de la cloche retentit un instant. Le sang dans mes veines ne fait qu'un tour.

-Qui est là ?

Aucune réponse, c'est peux être le vent? Quoi n'importe quoi ce n'est que dans les films qu'on a ce raisonnement..
Je sors avec prudence et me dirige vers l'entrée principale, mais rien n'a l'air d'avoir changé il semble n'y avoir personne. Arrivée devant la porte j'insère la clef à l'intérieur de la serrure et une grincement roque se fait entendre, j'entre et l'atmosphère est froid, l'odeur d'humidité vient enivrer mes narines.

Clara¥