Lovino venait à peine de commencer qu'il en avait déjà marre. Un gamin, et puis quoi encore ?
Avec une colère qui le caractérisait bien, il frappa à la porte de la mère qui devait lui laisser son gosse. Ca allait encore être une partie de plaisir, il le sentait.
Une femme ouvrit la porte. Elle semblait plutôt jeune, avec des boucles noires plutôt longues et des yeux marron banal. Elle aussi semblait en colère.
"Quoi ?" l'agressa-t-elle sans autre forme de salutation.
Lovino fronça encore plus les sourcils. Aussi femme soit-elle, il ne se laisserait pas marcher sur les pieds par une bonne femme. Une bella, à la rigueur. Mais cette mégère ? Jamais.
"Je suis Lovino Vargas. Je viens chercher votre enfant." déclara-t-il d'une voix froide et autoritaire qui, il ne l'avouerait jamais, même sous la torture, était inspirée de celle d'Allemagne. Cette foutue patate.
"Ah, enfin." grogna la bonne femme avant de disparaître dans la maison pour revenir aussi vite, traînant une petite fille par le bras.
Elle la poussa dehors et claqua la porte. Le message était clair : 'ne reviens jamais'.Lovino regarda la petite. Elle devait avoir environ 5 ans et était, selon l'adulte, la petite fille la plus mignonne qu'il ait jamais vue. De longues boucles brunes jusqu'à la taille, la peau mate, une petite bouille toute ronde et angélique et de grands yeux verts identiques aux siens. On pourrait la prendre pour sa fille. Ou celle d'Antonio.
"Dis Monsieur, je vais venir avec toi ?" demanda la petite en clignant de ses grands yeux.
"Oui."
"Et on va où ?"
Visiblement, il avait affaire à une petite curieuse. Pour lui qui n'aimait pas trop les questions... C'était génial. Il aurait donc à faire preuve de patience.
"Chez moi." et il ajouta, avant qu'elle ne puisse poser une nouvelle question. "En Espagne. Tu verras, c'est très joli."
Il lui prit la main et s'étonna de la trouver aussi petite dans la sienne qui passait pour une grande paluche. Pourtant, il n'était pas connu pour ses grandes mains viriles. C'était Antonio, ça.
"C'est quoi ton nom Monsieur ?"
"Lovino. Lovino Vargas. Et toi ?"
"Saralyn."
L'adulte hocha la tête. C'était aussi mignon qu'elle, Saralyn. Ils commencèrent à marcher jusqu'à une rue plus grande où il pourrait héler un taxi.
Une fois dans le véhicule, il s'assura que la petite était bien attachée avant de donner l'adresse de son hôtel au chauffeur. Quand ils arrivèrent, Lovino prit Saralyn dans ses bras et monta dans l'ascenseur.
"Tu veux appuyer sur le bouton ?"
La petite hocha la tête et il la laissa presser le bouton correspondant à son étage. Antonio lui avait toujours dit que les petits aimaient faire des choses 'comme les grands' et se sentaient fiers. C'était un moyen comme un autre d'instaurer une relation de confiance entre eux.
Ils entrèrent dans la chambre. C'était simple mais assez classe, selon les standards de Lovino. Un lit double et un lit simple, une salle de bain et un bureau.
C'est là qu'il remarqua un détail alors que Saralyn s'asseyait sur un des lits.
Elle était toujours en pyjama.
"Ta maman ne t'a pas habillée ?" demanda-t-il en s'asseyant à côté d'elle.
"Non..."
"Tu sais quoi ? On va remédier à ça."
VOUS LISEZ
New Generation
FanfictionLes Nations se décident à accueillir et former leurs successeurs.