Depuis 3 mois, Ivan n'avait cesse de chercher les enfants disparus. Vladislav, Louis, Soren et Rodrigues. 4 enfants. 4 futures nations. 4 petits qu'on avait horriblement kidnappés et qui devaient souffrir quelque part dans le monde, loin d'eux, loin de leurs parents. Ivan ne pouvait que les chercher. Il avait retournée la Terre entière et il ne restait qu'un seul endroit qu'il n'avait pas fouillé.
Les parents avaient le cur brisé chaque fois que Lyn, Alice, Shun ou Nora demandaient après leurs frères. A chaque fois qu'ils passaient devant la chambre de leurs fils. A chaque dîner de famille où ils étaient aux abonnés absents. A chaque fois que l'un d'eux craquait et pleurait dans l'intimité de leur chambre. Ivan avait craqué plusieurs fois. Yao aussi. Il savait qu'Arthur, Francis, Antonio, Lovino, Mathias et même Lukas avaient tous craqué à un moment ou à un autre. Prostrés dans les bras de leur compagnon, à l'abris du regard des enfants, ils avaient pleuré leur sentiment d'injustice, leur tristesse, leur peur de ne jamais revoir leur fils.
Alors ils cherchaient. Ils cherchaient partout. Et aujourd'hui, ils pensaient être arrivés au bon endroit. Un vieux bunker allemand à la frontière avec la Belgique. Bella les avait aidés, car elle avait sentie une présence suspecte près de chez elle depuis 3 mois et elle était maintenant sûre que c'était le groupe qu'ils cherchaient.
Ils avaient mit en place une opération musclée, mais assez délicate pour protéger les enfants.
Les forces spéciales avaient créée une diversion et les Nations avaient pénétré dans le bunker. Ils avaient cherché dans les petites pièces dénudées leurs enfants. Mathias avait trouvé Louis dans la première sur la gauche. Arthur se précipita dans la pièce pour voir son fils allongé sur le sol, nu et couvert d'hématomes et de blessures plus ou moins saignantes, plus ou moins purulentes.
Arthur s'agenouilla près de son fils et n'osa pas le toucher, de peur de lui faire mal. Sa jambe gauche formait un angle improbable, impossible, et il ne respirait presque plus.
"Louis... Mon loulou, tu m'entends ? C'est Daddy" murmura Arthur.
Les yeux fermés de Louis s'entrouvrirent et il esquissa une grimace qui devait s'apparenter à un sourire. Arthur lui offrit un sourire soulagé et regarda les secours qui arrivaient. Ils s'occupèrent rapidement du squelette qu'était devenu Louis, le déplacèrent doucement sur une civière et l'emmenèrent dehors où les ambulances attendaient.
L'exploration continua. Dans la pièce d'en face, Antonio trouva Roddy attaché à un mur par des chaînes qui lui mordaient la chair des chevilles. Il était allongé, dans le même état que Louis et respirant à peine lui aussi.
Antonio, une fureur digne de son passé dans ses yeux verts, s'assit à côté de son fils, tâtant pour trouver des os cassés ou des hémorragies. Roddy hurla de douleur, d'une voix rauque et cassée d'avoir trop crié.
L'espagnol ne dit rien et attendit les secours pendant qu'Ivan et Mathias exploraient la pièce suivante. Dans celle à côté de Roddy, il y avait Soren, dans un état tout aussi pitoyable que son ami. On voyait ses côtes et il n'avait que la peau sur les os.
"Hey fiston C'est Far" pleura Mathias en prenant la main de Soren. "Je suis là Papa et Nora vont être tellement contents de te revoir"
Soren soupira mais Mathias savait qu'il l'avait entendu et il sourit à travers ses larmes, secoués par un rire grave et des hoquets.
"Je suis là Je suis là Soren."
"Je vais voir si Vlad est dans la dernière pièce." l'informa Ivan en sortant à pas de loup.
Il ouvrit doucement la dernière porte et ses yeux s'écarquillèrent. S'il avait crut voir l'enfer avec les autres enfants, il passa dans un autre cercle avec son fils.
Vlad était pendu par un poignet au plafond et ses pieds touchaient à peine le sol. Il était immobilisé dans une position bancale due au fait qu'il n'était suspendu que par un seul bras. Quant à l'autre Il était sectionné au milieu du bras et le moignon était couvert de sang séché et de croûtes purulentes. Ses cheveux longs jusqu'au dessous des épaules cachaient son visage qui devait être bien amoché.
Ivan souleva son fils pour le détacher, malgré ses cris de douleur. Il le porta jusqu'à l'extérieur et l'allongea sur un brancard.
"L..."
"Vladoushka, qu'est-ce que tu veux dire ?"
"Louis... Louis"
"Il va bien. Ne t'inquiète pas. On l'a retrouvé."
Vlad esquissa une sorte de sourire cassé et ferma ses yeux violets. Les ambulanciers vérifièrent son pouls et rassurèrent Ivan. Vlad dormait juste.
Le russe croisa le regard des autres pères alors qu'il montait dans l'ambulance.
Ils les avaient retrouvés. Ils avaient retrouvés leurs enfants.
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New Generation
FanfictionLes Nations se décident à accueillir et former leurs successeurs.