CHAPITRE 6: Un quotidien difficile

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Cela faisait maintenant 3 jours que la guerre contre les Octariens à commencé. Florian restait dans sa chambre et s'ennuyait. Il ne voyait plus personne. Il ne peut en effet plus sortir, l'extérieur était beaucoup trop dangereux pour lui. 

Sa mère était toujours là, elle. Heureusement d'ailleurs. Elle cuisine, regardait la télé et jouait avec son fils, tout en pensant à l'avenir. Elle imaginait aussi ce que son mari était en train de faire. Elle essayait de positiver, de se dire que tout allait bien et que la bataille n'allait pas durer bien longtemps.

Deux semaines s'étaient écoulées. Pas de nouvelle du père de Florian. Au contraire,  Chroma TV annonçait que bientôt, les femmes adultes devraient également combattre les Octariens. La nouvelle fut terrible. Les enfants se retrouveraient donc seuls, livrés à eux même dans ce monde violent.

Les craintes de tous se réalisèrent quelque jours plus tard. Tous les enfants se retrouvaient seuls dans les rues de Chromapolis, car il était désormais autorisé de circuler à nouveau, afin de pouvoir s'approvisionner en eau et en nourriture. Seuls? Pas tout à fait. Les méduses étaient encore là, car elles n'avaient pas été réquisitionnés.

Florian se promenait seul dans des rues vides et sombres. Il y a quelques jours seulement, il s'amusait avec ses copains à faire des guerres de territoires. Tout était encore coloré, joyeux et sans ennuis... Désormais, on ne voyait à l'horizon que l'enfer et la misère. La nourriture fut rationnée, les rues et les maisons semblaient abandonnées à jamais. On croisait parfois des vielles affiches de propagande, qui tombaient et se déchiraient dans leur dernier souffle de vie. Il pleuvait. L'Inkling marchait sur une de ses affiches déchirées. On pouvait encore lire dessus "Les Inklings vaincront!" En lisant cela, il se dit que son peuple était sûrement loin de vaincre, même si partout dans les rares média encore existants, les présentateurs ne parlaient que de "Victoire imminente".

Le soir, la Color Splash se réunissait encore pour parler, réfléchir et penser à autre chose... Puis un jour, Ashta eu une idée qu'il jugea formidable, et décida d'en parler à ses coéquipiers. 

PANIQUE A CHROMAPOLISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant