Je dédie se texte à une personne qui se reconnaitra au sain de ces lignes et à toute les personnes touchées.
--------------------------------------------------------------------------------
Je viens de me rendre compte que je suis malade. Malade d'une maladie si connu sans aucun traitement, à par le temps. Un temps lent et douloureux.
Elle a commencé à s'installer pendant le cours de l'automne alors que la fraicheur s'étendait en un souffle. Quelle était douce cette sensation ! Sentir la chaleur parcourir mon corps, des tremblements anxieux et si content. Le début de ma maladie était beau, car elle me permettait de prendre un nouveau souffle. Je savais d'où en venait la source. Oui, c'est bien lui qui me l'a transmise, à l'aide de ses sourires.
Bientôt, tes bras encerclèrent mes épaules et mon cœur battait si fort dans ma poitrine que la joie pris possession de mon âme. Tu m'embrassais tendrement dans le cou avec des millions de baisers plus pur les uns que les autres, comme si j'étais un être à chérir et à protéger.
Le temps passa si vite, peut-être même trop vite.
Sous ces couvertures blanches tu m'as alors fait tienne. Tu étais doux, aimant puis remplit de désir... et moi aussi. Je n'ai pas eu peur, j'étais même fier et heureuse de t'avoir offert ce cadeau, surtout que tu m'as aussi donné le tient.
La maladie se développait rapidement en mon sein, et la confiance que je te portais été sans limite. Tu m'as vu pleurer tant de fois, te raconter mes milles et une souffrance. Tu en voulais aux gens qui m'avaient placé ce couteau profondément dans mon cœur. Je n'avais peur que d'une chose : l'abandon. Alors tu me prenais dans tes bras et tu me disais que tu serais toujours là. Je m'agrippais à tes cheveux, me collais si fortement à toi que nos corps fusionnaient.
Et pourtant... la flamme dans ton cœur s'éteignait.
Au fur et à mesure des semaines, tu ne me regardais plus. Les câlins étaient de plus en plus rares, jusqu'à l'ignorance. J'avais beau te parler tu restais la tête dans ton cahier, mais des qu'un de tes amis te montrait quelque chose, tu te retournais, tout sourire, pour voir et discuter. J'avais mal. Alors je te faisais la tête, je pleurais en cachète, mais je ne voulais qu'une chose, toi. Parfois je voulais déverser ma colère, mais dès que tu revenais et que tes doigts rentraient en contact avec ma peau, j'étais comme électrisée, dans l'incapacité de résister à la maladie. Cette maladie que tu as incorporée en moi : l'Amour. Je prenais donc sur moi et essayais de te comprendre. A la maison, tu étais sur ta tablette et moi, à côté, je me demandais à quoi je servais à par répondre à tes pulsions sentimentalistes.
Le jour le plus malheureux de ma vie fut le couteau que tu enfonças toi-même dans la plaie béante de mon coeur. Je ne comprenais pas, et je ne voulais pas voir cette vérité. Je suis tombée sur mon lit, complètement déboussolée, tremblante et toi... tu me regardais. On aurait dû passer une belle soirée, mais pour moi c'était un cauchemar sans sens. Un mauvais sort que la vie me lançait, une malédiction pourrissant mon âme.
Tu es tout de même resté avec moi toute la nuit pour me réconforté. Tu avais cet élan de tendresse d'autre fois, ses douces caresses sur mes cheveux pour me réconforter. Chaque fois que tu partais mes pleures s'intensifiaient et dès que ta main touchait mon flan ma respiration se calmait. J'étais ton pantin, je n'étais plus maître de mon cœur et de mon corps, au point de te faire des câlins, en t'agrippant le t-shirt. Et tu ne faisais rien à par me calmer et accepter ma folie amoureuse.
Aujourd'hui, j'ai envie de te frapper, mais en même temps de t'embrasser. Je te hais et en même temps tu alimentes mon cœur.
Tu dis ne pas avoir assez de temps pour tes études, ta famille et moi et pourtant... le sport à la télé à l'air de faire tes soirées. Si tu étais si pris tu ne rigolerais pas avec tes amis mais plutôt tu bosserais, comme moi je fais en ce moment.
Le temps on le trouve quand ton en a envie, et bien sûr JE n'étais pas une priorité : Pour moi tu en étais une. J'adaptais mon boulot quitte à travailler plus tard pour être avec toi, j'annulais des choses pour être avec toi, car tout simplement j'étais heureuse qu'on se retrouve, mais toi je me rends compte que tu en faisais rien de tout ça. J'ai voulu construire des fondations que tu n'arrêtais pas de casser encore et encore.
Jamais je ne t'oublierai, jamais je ne t'abandonnerai si nous devons rester amis, et je te réconforterai toujours même si aujourd'hui j'ai mal.
Qu'est-ce que j'aimerai que tu lises ce texte, que tu comprennes à quel point j'ai envie de te faire souffrir comme moi je souffre, mais en même temps de te prendre dans mes bras et de t'embrasser comme avant. Quel jour ton amour a commencé à partir ? Car moi la maladie dans mon cœur ne veut pas cesser de battre et de m'étrangler par simple plaisir de verser ce poison en mon fond.
Mon cœur... comprends tu ma souffrance ? Car sans te le dire, chaque jour qui passe, tout simplement,
Je t'aime, et je t'aime dans la douleur.

VOUS LISEZ
écume d'émotion
Non-FictionIci seront entreposés des textes, ou bien des poèmes que j'ai écris. Ce sera certainement très personnelle et d'autre fois pour d'autre personne. Merci de votre attention et bonne visite dans mes écumes. #371 ème en non-fiction le 23/01/2018 #291 èm...