51NAS- Combat /Zico

Chapitre 7

"— Ton but agent KN, te rapprocher le plus possible des sources du clan ennemi. Nous devons les arrêter avant qu'ils ne pillent le président de note trop personnel.

— Début de la mission ?

— Demain, à l'aube.

Dès la prononciation de ces mots, je fus presque téléportée devant un bâtiment, le soleil levant.

Il était gigantesque et vitré de noir.

Je m'avançais donc à l'intérieur de ce bâtiment et alla directement à l'accueil, faisant semblant de connaître le lieu qui ne m'était pas familier.

Sans un bonjour, je dis directement le code secret qu'une source sûre m'avait donné :

— I want to see, Nah Youn Soun.

Tout devenait soudainement noir.

Rien ne me permettait de voir, pas un seul rayon de lumière.

— Je t'ai à l'œil.

Une source de lumière apparue, se propageant dans la salle me dévoilant face à un homme.

24 ans, brun et petit, un peu chétif mais intelligent.

Il eut un sourire que je connaissais.

Puis il s'approcha de moi, qui était assise sur un sofa en cuir.

Une fois à ma hauteur, il passa sa main droite sur ma joue, puis ma mâchoire, toujours son sourire collé sur le visage.

— Tu as un charme que personne n'a, HyoRi.

— Un charme capable de vous séduire ? Demandais-je, la voix complétée d'une pointe de séduction.

Il se releva, ricanant doucement.

Quand il me tourna le dos, la pièce devenait maintenant blanche. Complétement blanche. Je ne pouvais pas distinguer les coins ou le plafond. J'avais l'impression d'être dans un vide éternel.

Au loin, il y avait une forme qui se distinguait puis quand cette forme, à semblant humaine, se tourna vers moi des sons arrivèrent dans mes oreilles. Des sons vastes et lointains, presque inaudible, mais pourtant bien là.

— Zico ?

Un froid m'atteignit.

Qu'est-ce qu'il faisait ici ?

Autour de lui, commença à apparaître une couleur sombre.

Du rouge s'écoulait de ses mains.

Son regard était vide, il ne semblait ni malheureux, ni triste.

Des sons plus audibles maintenant, m'entourait.

Une foule, des bruits de pas discret, un tir, un cri.

— Zico !

Il ne bougea pas, puis me tourna le dos comme s'il ne m'avait pas entendu ou qu'il m'ignorait.

Puis il se mit à marcher, vers une lumière d'une blancheur éclatante.

Et avant qu'il ne disparaisse, je me fis propulser en arrière par une force inconnue.

Mon dos frappa le mur et quelqu'un murmurait mon nom.

Ce qui me réveilla : le profil de mon frère, mort."