Perfect Obsession (Publiée aux Editions Addictives)

Jour de sortie

Jour J, OMG !!!!!!!!!!!

Je vous avais promis de vous prévenir ! Il est enfin dispo en numérique partout !

Je vous laisse le lien amazon : https://www.amazon.fr/Perfect-Obsession-Cara-Solak-ebook/dp/B0791M2X1X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1516615306&sr=8-1&keywords=perfect+obsession

Et un petit extrait inédit <3 :

***

Le jour J est décidément arrivé trop vite. Terrée dans mon lit, la couette relevée jusqu'au nez comme si je pouvais donner l'illusion d'être transparente, je fais semblant de dormir. Et pourtant, avec les fracas que j'entends du salon, c'est mission impossible !

Eva est partie ce matin à l'aube, nos au revoir arrosés se sont terminés tard dans la nuit. Il faut dire que l'alcool fait réellement tout oublier. J'ai même réussi à prendre plaisir à cette soirée !

Oui mais voilà, maintenant, je suis seule avec lui, et l'apollon est loin d'être discret. Je lui ai laissé les clés hier soir prétextant que « le dimanche c'est jour de grasse mat' ». La vérité, c'est que je suis lâche, ni plus ni moins...

Je sursaute lorsque mon colocataire tambourine à la porte, avant de passer un morceau de tête par l'ouverture.

— Ne te gêne pas surtout !

Je l'agresse, mais c'est plus fort que moi ! Je relève un peu plus la couette sur mon corps si c'est encore possible, et le dévisage, les yeux furibonds... qui ne font pas leur effet. Môssieur a l'air de trouver ma réaction très amusante...

—Je voulais juste savoir où je pouvais installer ma batterie...

Je sors du lit comme montée sur des ressorts, et me retrouve en nuisette sous son regard désormais assombrit. J'ai le réflexe stupide de porter mes mains à ma poitrine pour la cacher, sous les rires de Jonas.

— Ta quoi ? hurlé-je en le poussant du passage.

Les mains sur les hanches, je scanne la pièce à la recherche de cet engin de malheur qui va m'attirer les foudres des voisins si Jonas se met à jouer de la batterie quand ça lui plaît. Mais rien.

—Je plaisante Stella ! Je n'ai pas de batterie. J'en avais juste marre que tu te planques dans ta chambre, avoue-t-il. Et ça a bien marché.

Il m'envoie un petit clin d'œil qui le rend encore plus sexy, et moi je souffle comme un bœuf.

Un... deux... trois...

Le compte à rebours pour me calmer. Ou lui sauter dessus pour l'étriper. J'hésite encore...

Je m'avance vers lui, gouvernée par une colère bien trop démesurée. Mais cette colère est-elle réellement dirigée contre lui ?

Cette attirance n'a pas lieu d'être. Je n'ai pas à le trouver sexy. Hors de question !

Mon index se loge entre ses deux pectoraux et je le pousse du doigt en fixant son regard sans ciller.

—Que les choses soient claires mon coco, je...

— Mon coco ? Ouille, tu y vas un peu fort, se moque-t-il.

— Ferme la Jonas ! Toi et moi, on est obligé de cohabiter. Alors il me semble que quelques règles s'imposent.

Je le vois lever les yeux au ciel d'un air excédé.

— Je t'écoute, me dit-il.

Il doit sentir que je suis au bord de l'implosion.

— Tout d'abord, interdiction de faire irruption dans ma chambre sans y être invité, ce qui, tu le devines sans peine, n'arrivera plus jamais !

— Mmmhhh...

— Deuxio, les courses et le ménage, c'est une semaine sur deux à tour de rôle, je ne suis pas ta boniche ! Et enfin... jamais plus jamais nous ne reparlerons de la nuit de notre rencontre...

Je baisse les yeux, soudain gênée. Quelques flashs indésirables me parviennent malgré ma colère, et mon cœur tambourine dans ma poitrine. J'ai besoin qu'il me soutienne sur ce point là, sinon cette collocation va vite devenir ingérable !

— OK. Rien d'autre ?

Je relève la tête et percute ses iris à l'éclat déterminé. Je secoue la tête, trouve difficilement mes mots. C'est presque trop... facile ?

— Je suis contente qu'on puisse trouver un terrain d'entente...

Mais ça ne me dit rien qui vaille...

***

À très vite ! Bisous !