Histoire pour l'atelier écriture

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Bonjour tout le monde ! J'ai fais un travail pour l'atelier écriture de mon collège et je voulais le partager avec vous. Il y a eu des mises à jours par rapport à l'histoire initiale car je l'ai approfondie. Bonne lecture !

Bon, commençons par le commencement. B... Bon... Bonjour... Moi, c'est... Rubis... Excusez-moi, simplement, je ne parle jamais à personne donc je n'ai jamais eu l'habitude de me présenter ni de parler avec qui que ce soit. Pourquoi cela ? Je dois vous expliquer. Donc, je suis enfermée depuis 15 ans dans ma « chambre », enfin, dans ce que je crois être ma chambre. Beaucoup disent qu'être enfermé, c'est horrible, qu'on est très mal et tout. C'est faux ! Ma chambre est tellement luxueuse et fait tellement moderne ! Le sol est de parquet gris, les murs sont en blanc, tout l'éclairage est effectué par des LED multicolores, j'ai un ordinateur, un système audio génial, une télé immense, en gros vraiment tout pour me plaire ici. Cependant, j'en ai marre. Marre d'être enfermé. Même si j'ai tout ici, j'en ai marre pour une seule et bonne raison : je me sens limitée.

Je suis ce que tout le monde appellerait une surdouée. Dans le sens où je peux vous répondre à n'importe quelle question philosophique, de mathématique, d'histoire-géographie, de sciences, de ce que vous voulez quand vous voulez. Je suis tellement efficace, mais j'aimerais tellement l'être plus ! Chaque jour, je fais des recherches sur le corps humain en espérant trouver de nouvelles réponses, ce qui n'arrive jamais, et ce depuis 7 ans maintenant. J'aimerais tellement améliorer mes capacités cognitives, car je trouve mon cerveau trop lent et pas assez efficace. Cependant, il y a un laboratoire dans ce qu'il semble être notre capitale, Paris. Oui, je sais que je suis en France, car mon ordinateur possède une balise GPS et qu'il y existe des sites permettant d'en extraire notre position.

Je ne vous ai pas dit quelque chose de crucial : j'ai un chat ! Un sublime Maine coon tout gris et pesant 8 kilos. Il s'appelle Fever.

J'ai regardé la meilleure façon de m'échapper. Je peux passer par le conduit permettant de me faire parvenir mon plateau repas. Une fois dedans, il y a un autre conduit que j'ai pu apercevoir avec une lampe-torche, surement utilisé pour l'aération. Ok c'est bon, je sais comment je peux quitter cette pièce atroce. Il est... 13h37 et mon plateau repas m'est servi à 19h30 ; il me reste donc 5h53 pour me préparer.

Je suis en train de faire un sac rempli de provisions. Je ne sais pas quoi faire pour Fever, je ne peux pas l'abandonner sachant qu'il m'a toujours fait des câlins et qu'il a toujours su me tenir compagnie... Je dois le prendre avec moi ou plutôt, voir s'il va me suivre dans le conduit.

Je ne laisse pas de traces de mon départ. Mon ordinateur n'a plus aucune donnée comme chacun des systèmes de ma chambre. Personne ne saura ce que je suis devenu et ça vaut mieux, en admettant juste que quelqu'un s'y intéresse.

C'est l'heure... Bon sang je n'ai tellement pas envie de partir, je ne sais pas où je vais ! Mais je dois y aller. Mon plateau repas est là. Tant qu'il y a une masse sur la plate-forme, elle ne repart pas. J'échange donc vite échanger le plateau et mon sac afin de laisser la masse et je prends place sur la plate-forme. Je regarde tristement Fever, comme avec le sentiment de le quitter. Mais il se rapproche et saute sur moi d'un coup. Il y a un bouton à l'intérieur du premier conduit permettant de forcer la plate-forme à redescendre. J'appuie dessus et nous commençons à nous diriger vers le bas. J'aperçois peu de temps après le conduit sur le côté et me jette dedans avec mon sac tandis que Fever saute lui aussi.

Cela commence à faire longtemps que je suis dans ce conduit et rien. Je continue encore et encore, pour finalement arriver au bout du conduit. J'essaye avec du mal de me retourner et je saute pour retomber sur un sol qui est stable sous mes pieds. Je regarde autour de moi et je me rends compte que l'endroit est éclairé. Il y a peu de lumière mais suffisamment pour voir autour de soi. Fever est là et me colle car il est effrayé. Il y a de quoi effectivement car... Je suis tombé dans un labyrinthe : Je suis actuellement dans un premier passage mais on peut voir au bout que ce dernier se divise en deux. Avant d'en choisir un, il faut traverser une des deux portes qui je suppose conduit au passage suivant. En revanche, s'il y a des portes, il doit bien y avoir un intérêt à ça. J'avance doucement devant moi, mon sac sur mon dos et Fever à mes côtés. Je ne vois pas de piège mais c'est tellement lugubre, tellement moche contrairement à ma sublime chambre, pourtant je ne veux pas aller en arrière, pas maintenant que je suis là. Je continue d'avancer et me rend compte que j'ai déjà atteint les portes.

Titre de l'histoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant