Hermione X Drago [TERMINÉ ]

La deuxième tâche - 2e partie

Drago sortit de la bibliothèque en trombe, renversant quelques livres sur son passage.
Il courut à travers tout Poudlard, jusqu'au bord de la rive du lac où se déroulait la deuxième tâche.
Il y avait un monde fou, car les trois écoles en compétition étaient réunies.

Il ne voyait ni Harry, ni Cedric et Krum, et pour cause, tous trois étaient déjà dans le lac.
Drago vu le regard interrogateur de plusieurs professeurs, mais il n'en tenu pas compte : il fallait qu'il sauve Hermione. Drago monta sur les hauts gradins niché au-dessus de l'eau, et dû bousculer quelques personnes pour pouvoir accéder au bord de la structure.
En regardant en bas, il eut un certain vertige.
Il prit une grande bouffée d'air, qui était glaciale, car on était encore en pleine hiver, pris un certain élan, et sauta.
Le blond n'entendit que le cri d'un élève.
《Mais qu'est-ce qu'il fait ? Il est cinglé ! 》
Le choc de l'eau fût instantané : tout son corps, jusqu'à ses os, fût  immédiatement gelé.
Il resta comme paralysé pendant plusieurs secondes, avant de pouvoir remuer ses jambes, puis peu à peu tout le reste de son corps.
Le temps lui était compté.
Il nagea vers le fond du lac, et tout devint de plus en plus sombre. De longues algues ondulaient et lui chatouillaient les chevilles.

Soudain, il heurta quelque de plein fouet.
Cedric Diggory.
Ce dernier ouvrit de grands yeux, mais Drago sortit sa baguette, et dit 《oubliette》.
Aussitôt, son regard devint vague, et il se dirigea dans la direction opposée à Drago. Celui - ci continua à s'enfoncer plus profondément dans l'eau bleue.
Comment allait - il retrouver Hermione dans cette immense espace ?
Avec violence, quelque chose le tira vers le fond, et il sentit quelque chose de dure sous sa joue : du sable.
Une horrible créature se tenait devant lui, d'une couleur grisâtre, avec de grands yeux vides, et une bouche aux dents trop pointues à son goût.
Un être des eaux.

Il se retourna, et avec un certain soulagement, vu aligné Cho, Gabrielle, Ron et Hermione.
Il sortit de nouveau sa baguette, et cria 《Petrificus Totalus !》, mais là créature évita le sort.
Il décida de foncer sur Hermione, et de se dépêcher de lui enlever les liens qui la maintenait à un pic en bois.
Le visage d'Hermione était très pâle, et vide d'expression.
-Diffindo !
Les cordes se coupèrent, et il prit Hermione dans ses bras, mais là créature lui attrapa le pied, comprenant que ce n'était pas à lui que revenait la tâche de sauver Hermione. Il lui donna un coup de pied sur la tête, et elle sembla légèrement étourdie.
Il en profita pour s'échapper.
Le problème était qu'il n'avait presque plus d'oxygène dans ses poumons, et que des petites taches noires commençaient à apparaître dans son champ de vision.
Plus il remontait, et plus il avait l'impression que quelqu'un lui plantaientt des millions de couteaux dans les entrailles.
Les tâches noires se transformèrent en tâches blanches beaucoup plus grosses, et qui ne cessaient d'exploser devant lui. Il n'avait plus de force dans les bras.
Avec le courage qui lui restait, il poussa Hermione vers le haut, pour qu'elle puisse atteindre la surface.
Se laissant couler petit à petit, il vit Hermione s'éloigner de lui.
《Je t'aime.》pensa-t-il.
Une grande joie s'immisça dans son coeur. Il l'avait sauvé. Tout irai bien pour elle.
Il ferma les yeux, et sentit à peine qu'ont le prenant par la taille...

Quand il se réveilla, ce fût d'abord de la douleur qu'il ressentit. Ses poumons, sa tête et son dos lui faisaient atrocement mal.
Il tourna sa tête et vue Dumbledore, le regard inquiet du directeur posé sur lui. À côté de lui se trouvait Harry, trompé.
-Harry t'a sauvé, Drago. Mais qu'est-ce qui a bien pu te passer par la tête pour te jeter dans le lac ? fit l'homme à la longue barbe blanche.
-Je ... J'ai entendu Hermione et le professeur McGonagall parler, et j'avais peur que si Krum ne réussissait pas à la sauver au bout des une heure, elle se noie.
Dumbledore lui sourit
-Tu n'avais pas à t'en faire pour ça. Tout était prévu pour que, même si les champions ne sauvaient pas leur captif, personne ne meurt. Tu as pris un très gros risque en faisant cela, et j'ai bien peur que Poudlard en paie le prix en perdant des points.
Au même moment , un membre du jury prit la parole :
-Nous avons désormais voté. Sans plus attendre voici le score :
Fleur Delacour est en quatrième position avec 25 points, pour avoir fait un excellent usage du sortilège de Têtenbulle, malgré l'attaque de Strangulots et son abandon.
Viktor Krum est troisième avec 40 points, pour avoir eu recours à une forme incomplète de métamorphose et avoir été le deuxième à ramener sa prisonnière.
Harry Potter arrive en deuxième position avec 45 points, pour avoir utilisé de manière très judicieuse la Branchiflore, et malgré le fait d'être arrivé bien au-delà du temps imparti, car le retard est dû à une détermination farouche de ramener son prisonnier et un élève ayant sauté dans le lac, ce qui montre qu'en lui se trouve une grande force morale.
Enfin, Cedric Diggory arrive premier avec 47 points, pour avoir fait également usage du sortilège de Têtenbulle et être revenu en premier avec sa prisonnière, bien qu'il ait dépassé d'une minute le délai imparti.
-La chance est de notre côté, nous n'avons pas été sanctionnés, fit Dumbledore parmi les hurlements de joie des élèves de Poudlard.
-Mais ce n'est pas Krum qui a sauvé Hermione, c'est moi !
-Pas exactement, Drago. Tu l'as délivré, puis Krum la ramené sur la terre ferme, répondit le directeur.
Drago se leva, quand quelqu'un arriva devant lui. C'était Hermione, les cheveux humides. Elle le gifla avec une telle violence que sa tête aurait pu se décrocher.
-Tu es fou ou quoi? Tu aurais pu mourir !
Puis, ne prévenant personne, elle se rapprocha de lui et l'embrassa langoureusement.
Ses lèvres étaient douces et chaudes.

La joie se diffusa à nouveau dans le corps de Drago, beaucoup plus intense que la dernière fois.
-Je t'aime Drago.
Ce dernier regarda Harry, et contre toute attente, il hocha la tête et lui sourit.
Il avait enfin la fille qu'il désirait tant, et il ne le savait pas encore, mais il allait se faire de très bons amis, un roux et un balafré.

Fin.