La vengeance

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« Il est où ce.. »
Le reste de sa phrase était tellement vulgaire que j'ai cru avoir mal compris. Pourtant, moi aussi j'en dis des vulgarité. Je voyais mon frère et Enzo très inquiet. Comme si ils savaient ce que ces gars voulaient. Ou plutôt, qui ils voulaient.
« Les gars, vous connaissez ces gens ? »
Aucun des deux ne voulaient me répondre. J'ai dû répéter ma question plusieurs fois avant que Victor daigne enfin me répondre :
« Ils étaient avec moi en cellule.
-Quoi ? Comment ça ? Pourquoi ils sont là ? Et pourquoi ils t'en veulent ?
-Ils voulaient qu'on les aides à s'évader aussi, me réponds Enzo, mais ton frère ne voulaient pas alors il a profité que c'était l'heure du repas pour s'évader..
-Ce que je comprends pas c'est comment ils ont fait pour s'évader eux aussi !
-Quand on est partis on a dû laisser des traces sûrement, ils ont dû comprendre comment on a fait pour faire pareil.
-Impossible ! Notre plan était bien trop dure et bien fait.
-Attendez les gars ! c'est une blague j'espère. Vous êtes en train de me dire que des criminels vous recherche et que si ça se trouve il y en a d'autres qui ont réussi à s'évader ! »
D'autres coups de feux nous interrompt. Je n'en revenais pas. Ma routine venait d'être stopper net à l'instant même où sénat est entré dans ma vie. Depuis, plus rien est pareil. Et le pire dans tous ça c'est que je crois bien que ça me plait tous ça. Bien entendu je ne parle pas de lui mais de la situation. Et puis bref, pas le temps de penser à ça sachant que des criminelles en colère nous recherche. On cours. On cours sans s'arrêter. Je vois Victor loins devant qui tourne desfois la tête pour voir si on suit toujours et Enzo qui reste pas trop loin de moi pour être sûr que j'arrive à les suivre.
Je suis forte. Je n'ai pas le droit d'abandonner. Je doit continuer à courir et ne surtout pas leur poser de problème en les ralentissant. Mais faut dire que moi, je ne suis pas une très grande sportive. Je commence vraiment à me sentir mal. Je ne sens presque plus mes jambes. Je vois les garçon s'éloigner de plus en plus. J'avais dis à enzo de me faire confiance et d'avancer sans moi. Mais, moi, je n'en peux plus. Je tombe. Je suis à bout de force. Je tremble tellement j'ai couru. Je regarde devant moi et je ne vois presque plus les garçons. Je regarde derrière moi et.. je vois ces deux fous furieux s'approcher à grand pas de moi.. Je sens que là, c'est la fin pour moi..

black present, pink future ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant