La routine

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Les jours passent et se ressemblent. Aujourd'hui, comme tous les autres jours je me rends compte que je déteste mon lycée. Je déteste ma mère. Je déteste son pervers de copain. Je déteste mon frère. Je déteste ma vie.
Dans mon lycée, c'est comme dans toutes les autres écoles. Il y a des groupe spécifiques à ce que tu es. Ou ce que tu crois être. Plutôt ce que les gens veulent que tu sois. Par exemple, il y a un groupe d'intellos qui ne se mélangera jamais avec les gens populaires. Il y a aussi les geek, les scientifiques, les sportifs etc etc. Et il y a moi. Je préfère être seule que de me mélanger à eux. En plus, je ne sais même pas dans quel groupe je devrait me trouver. Mais ça ne m'intéresse pas de savoir si je suis plutôt une geek ou un peu plus une scientifiques ou quoi que ce soit. Je me trouve plus original qu'eux à ne pas m'enfermer dans un groupe. De toute façon je préfère rester seule. Et ça les autres l'ont bien compris. Ils disent de moi que je suis méchante, renfermée, bizarre, trop sérieuse, flippante, ou même que je suis une sorcière. Ça, ça viens de Sa Majesté qui me soûl depuis la rentrée avec ses petites fourmis qui la suivent tous le temps et acquiescent tout ce qu'elle dis. Mais je m'en fou de ce qu'ils disent. Je n'ai pas besoin d'eux pour vivre. Enfin, en même temps je ne vis pas vraiment, je ne fait qu'exister. Mon beau père me demande souvent pourquoi jamais je n'ai penser à me suicider. Honnêtement je crois que c'est juste parce que je n'ai pas le courage de mourir. Et vu que je n'ai pas la foi de vivre, alors j'attends.

Hier le proviseur est entré dans notre classe pour nous annoncer qu'un nouveau viendra. Il nous demande de bien l'accueillir. Mais qu'est ce que j'en ai à foutre qu'il va y avoir un nouvel emmerdeur dans cette classe. Et moi, est ce que j'ai bien été accueillis?
Ça toque. Je pense que c'est lui. Je vois le proviseur entré. Il est suivis par un garçon. Le 'nouveau'. Bon, faut se l'avouer,il est plutôt mignon. Pourquoi il ne fait que de me fixer? Je me sens bizarre. Je crois que son regard me déstabilise. Ça ne m'est jamais arriver. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive..

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