A reylo story (publiée en 2017)

chapitre 3

Et alors que les explosions s'enchaînent dans le vaisseau, Ben me tend la main :
« - join toi à moi, ensemble, nous pourrons dominer la galaxie !
- ne fais pas ça ben, je t'en prie... »
Son regard ne me lâche pas et sa main est toujours tendue vers moi. J'hésite un instant, puis je me lance. Je lui donne ma main et il me sourit.
« - devenons les rois de l'univers, rey. »
Je lâche un sourire inquiet. Il rapproche sa tête de la mienne et je ne bouge pas. Nous sommes assez proches maintenant pour sentir le souffle de l'autre. Sa respiration est chaude et calme. Il s'approche encore...

rey things'
Je me réveille en sursaut. Je m'étais endormie dans le coin du vaisseau ou je m'étais assise. J'ouvrai grands les yeux et m'essuyai le front. Un clone arriva peu de temps après.
« Vous avez un hologramme du général Leia, Rey. »
m'annonça-t-il comme s'il récitait une poésie. Je fis oui de la tête et me levai ( difficilement, hum.. ). Je suivis le clone jusqu'à la salle de contrôle et m'installai confortablement en face de l'hologramme. La voici qui apparut devant moi.
« - Bonjour, mon enfant.
- Leia. Saluai-je ;
- Ta mission a-t-elle bien opéré ?
j'inclinai la tête en signe d'affirmation.
- Fort bien, ma Rey, comme je suis heureuse !
- J'espère qu'il deviendra à nouveau celui qu'il était auparavant...
- Je te le promets, mon enfant. Je te le promets. Je dois te laisser, je te recontacterai dans un jour ou deux. Au revoir. »
Je sortis de la salle des commandes, en courant. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait, mais je me sentais détruite. Je pleurai. Pourquoi ? Aucune idée ! mais les larmes étaient d'une quantité assez dense et trempaient mes joues d'une eau salée. Je courais vers là où ma tête m'emmenait, je ne sais pas exactement où. Et lorsque j'arrivai devant, je compris. J'ouvris la porte violemment.

kylo things'
Enfin, elle ouvrit la porte. Elle avait le visage mouillé et le regard tellement vide... Je fis comme si je ne voyais rien. Je voulais qu'elle s'en veuille pour tout ce qu'elle m'a fait, pour sa trahison. Mais elle s'approcha vite et je ne pus rien faire. En une fraction de seconde, elle se trouva dans mes bras. Elle me serrait vraiment fort, mais je ne disais pas non. Je la serrais aussi, ne me demandez pas pourquoi. Sans doute la force nous avait-elle relié. C'est ainsi, à la chaleur de sa peau, que je compris qu'il n'y avait pas que la force dans tout ça. Je voulus voir la raison de sa tristesse dans son intérieure, mais je ne vis qu'un de ses plus récents rêves ( bien trop gênant pour que je vous le raconte ). Au bout d'une minute d'un silence éternel, elle releva la tête et me regarda avec des yeux remplis de larmes. Je les essuyai.
« - Il ne faut pas pleurer pour ce genre de choses. Commençai-je.
- Je ne sais même pas pourquoi je ne pleure.
- Moi non plus. »
Il y eut un silence. J'hésitais, mais je me lançai :
« - Très beau rêve.
- Qu...?!
- Crois-tu que la force nous relie pour ça ?
- De quoi « ça » ?
- Non rien.
- Ce n'était qu'un simple rêve, je ne les contrôle pas... Elle rougit.
- Je ne t'en veux pas. J'ai rêvé de la même chose, il y a des mois.
- Ah bon ?
- Non. Rigolai-je. »
Elle rigola aussi. J'étais fier d'avoir détendu l'atmosphère ( hehe ! )
« - Tu m'énerves ! me dit elle en riant.
- Je suis un monstre, c'est vrai.
- Ben... Je te demande pardon, encore.
- Je...
- Et ce n'est pas signe de faiblesse ! me coupa-t-elle.
- J'allais dire que j'acceptais tes excuses mais tu ne me laisses pas le temps de finir ! »
Cette fois, elle éclata de rire, et moi aussi.
« - Que vais-je faire de toi ?Me demanda-t-elle inutilement.
- Tu vas me livrer à ma mère, qui essayera de me convaincre, et je refuserai alors toi aussi tu t'y mettras et après...
- Chut ! Tu pourris l'atmosphère avec tes pensées négatives ! Elle sourit.
- Oh, je vous demande pardon ! Mais ce ne sont pas des pensées négatives !
- De un, on ne demande pas pardon, c'est signe de faiblesse. De deux, alors ce sont des mensonges !
- En quoi ce sont des mensonges ? »
Elle sortit de mes bras et se dirigea vers la porte.
« - Hé ! Lui criai-je.
- Ce sont des mensonges parce que tu ne refuseras pas. »
Et elle referma la porte le visage séché.