Sa magie soulevant les objets présents dans la boutique, Regina s'avança lentement vers Rumplestiltskin. Il put voir une lueur violette étinceler dans ses yeux habituellement de la même couleur que le chocolat. Elle se baissa et lui attrapa le menton. Un sourire sadique étirait ses lèvres. Mais avant qu'elle n'ai pu faire quoi que soit, elle fut tirer en arrière. Ce n'était d'autre que Robin qui, après s'être remis du choc qu'était apprendre que sa femme avait eu un enfant, s'était bougé les fesses pour l'empêcher de commettre l'irréparable. Elle se débattit mais il la tenait fermement. Il savait que ce n'était pas vraiment elle, qu'elle agissait sous la dictature de la colère.
- Laisse-moi ! Je veux savoir ! hurla-t-elle. J'ai le droit de savoir !
Soudain, sa haine se transforma en une profonde tristesse et ses cris furent remplacés par des larmes. Elle se laissa aller contre son mari, respirant son odeur qui la faisait se sentir en sécurité. Il la sera contre lui. Il la connaissait et connaissait son aptitude à changer d'humeur en quelques secondes. Elle n'avait jamais été réellement maître de ses émotions et cela s'amplifiait quand elle était bouleversée. Il sentait ses sanglots dans son cou. Posant un baiser sur son front, il fit une signe de tête à Rumple et amena la reine dehors.
- Robin, murmura-t-elle.
- Oui mon amour ?
- On a oublié d'amener les enfants à l'école...
Le voleur ne put retenir un léger rire. Même dans un moment pareil, elle trouvait le moyen de revernir à ce qu'elle aimait le plus, ses enfants. Elle ne n'était pas la mère biologique de Roland mais c'était comme tel. Il y avait bien longtemps que le petit garçon l'appelait maman.
- Henry est un grand garçon, il s'est occupé d'amener Roland, ne t'en fais pas.
- Il faut que je le retrouve...
- Qui ? Henry ?
- Non, cet enfant... Celui que j'ai abandonné...
Pendant ce temps, au Storybrooke Hight School
Henry Mills rangeait ses manuels dans son casier quand sa petite-amie, Violet, arriva et déposa une baiser sur sa joue. Ils étaient ensemble depuis maintenant 2 ans et le jeune homme l'aimait plus que tout. Il avait eu des hauts et des bas dans leur relation, en parti à cause de Regina qui était surprotectrice avec son fils mais ils avaient fini par trouver un terrain d'entente. Elle lui prit la main et l'entraîna vers le self. Ils s'asseyait toujours à la même table, avec Grace, la fille du Chapelier, qui était aussi la meilleure amie d'Henry. Elle grignotait une pomme quand le couple la rejoint.
- Il s'est passé un truc de fou en chimie! Il faut que je vous raconte! Vous voyez la fille là-bas ? dit-elle en pointant du doigt une élève que le fils du maire n'avait jamais vu avant. Et bien elle a foutu de feu à son cahier, comme ça. Le prof parlait normalement et soudain on a entendu un cri dans le fond de la classe et là c'était l'incendie sur son bureau! J'ai cru qu'elle allait foutre le feu au bahut!
Grace était une fan de potins, tenant minutieusement à jour le journal du lycée. Elle adorait les petits anecdotes et encore plus les partager. L'auteur arrêta de l'écouter et observait la fille. Il était sûr de ne jamais l'avoir rencontré mais elle lui disait quelque chose. Elle avait de magnifiques cheveux corbeaux, qu'elle avait coupés au carré et quand son regard croisa le sien, il put voir que ses yeux étaient d'un bleu ciel profond.
- Tu le dis si on te dérange Henry! s'exclama Violet en lui donnant un coup dans l'épaule. Mater une fille devant ta copine, non mais franchement...
Il sentit le rouge lui montait aux joues. Il ne la matait pas, il était juste curieux. Son amour pour les mystères le poussait vers tout ce qui sortait de l'ordinaire et autant dire qu'il y avait ce qu'il fallait à Storybrooke. Mais cette fille là semblait avoir quelque chose un plus. C'était plus que du mystère. Il y avait une brume de noirceur qui l'entourait.
- Je ne... Je ne la matais pas, c'est juste que j'ai l'impression de la connaître...
- Aucune chance, le coupa la fille de Jefferson. Cette fille est un vrai loup solitaire. Elle ne parle à personne, reste seule, s'installe toujours au fond. On dirait un fantôme. C'est peut-être à cause de ses parents.
- Ils ont quoi ses parents ?
- Ils l'ont abandonné. Je crois qu'elle a été élever par ses grands-parents mais apparemment, ils sont morts il y a deux ans. Si l'on en croit la rumeur, elle vit solo dans un vieille appart pourri près du Rabbit Hole.
Plus il en savait, plus cette fille intriguait le garçon. Il voulait en savoir plus à son sujet. Il la regarda se lever et se diriger vers le terrain de basket, un livre à la main.
- Il faut.. Il faut que j'aille aux toilettes, dit-il en se levant.
Ses deux camarades n'étaient pas naïves mais elles le laissèrent partir. Elles savaient que de toute façon elles ne pourraient pas l'arrêter. Il sortit dehors et suivit le même chemin que la jeune fille. Il finit par l'apercevoir assise sous un arbre, plongée dans sa lecture. Henry s'approcha et s'assit près d'elle.
- "Le Crime de l'Orient Express" ? C'est bien ?
Elle leva les yeux vers lui, arquant un sourcil, mais ne répondit rien. C'est alors que cela frappa l'auteur. Elle ressemblait à sa mère adoptive. Pas à cause de ses yeux mais des traits de son visage. Elle avait le même nez. Il avait l'impression de voir Regina en plus jeune. Comment-cela était-ce possible ? Il était plus qu'étrange de croiser le sosie de sa mère au beau milieu du lycée.
- Moi c'est Henry et toi ?
Elle poussa un soupir.
- Alyssa. Alyssa Colter.
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Le passé change le futur
FanfictionJadis, alors qu'elle venait d'épouser le roi Léopold, Regina se rendit compte qu'elle était enceinte de Daniel, son défunt amant assassiné froidement par sa mère. Elle fit tout pour cacher sa grossesse et abandonna l'enfant, effaçant chaque souvenir...
