Chapitre I Les Nouvelles de Beacon Hills.

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Alors que notre père nous a enfin libérées après quelques mises en garde, nous remontons dans la chambre de Rose. Guimauve – le chat de ma sœur aux poils blanc et aux yeux vairons, un est bleu maya et ciel et l'autre est vert menthe et menthe à l'eau – est allongé de tout son long sur le nouveau lit de Rose, Macaron – mon chat aussi aux poils blancs et aux taches marron café, lui possède des yeux vairons, mais un est bleu électrique et azur avec une ligne marron chocolat dans l'iris, son autre œil est orange abricot et safran – nous rejoint en s'asseyant près de Guimauve. Je regarde la chambre de Rose, elle est déjà décorée comme elle aime, un lit à baldaquin, deux places au centre de la pièce, un bureau dans le style XIXème contre le mur près d'une immense baie-vitrée qui donne sur un petit balcon. Une grande armoire toujours dans la même époque près d'une petite commode où sont déjà entreposés bon nombres de vêtements d'été comme d'hiver, une imposante télévision écran-plat est accrochée sur le mur en face de son lit. D'ailleurs, des draps roses et gris ont servis à faire le lit, nos photos sont déjà dans les cadres et ils sont posés sur la table de nuit à gauche de son lit. Son téléphone portable est entrain de charger, son ordinateur portable est posé sur son bureau, des livres ainsi que des consoles et des jeux-vidéos sont présents. Les murs sont, sans grande surprise, roses et gris, mais c'est un rose doux, qui n'agresse pas les yeux. Un immense lustre au plafond éclaire sans grand mal la grande chambre de Rose.

— Ils ont préparé ça depuis des années, Rose, dis-je en soupirant.

— Oui, je sais. Ça se voit, tout est exactement comme dans notre ancienne maison, c'est juste plus grand.... Beaucoup plus grand.

Je ris à sa remarque alors qu'elle rejoint les chats et que je m'assoie sur le fauteuil de bureau vraiment confortable.

— J'espère que nous n'aurons pas d'ennuis cette fois-ci, j'en ai marre de bouger ! s'écrie Rose avec colère.

— Moi aussi. Mais pour le moment, nous devrions aller visiter la ville un peu. Tu ne penses pas, même si nous commençons que demain, autant prendre de l'avance.

Rose me regarde avec ses grands yeux.

— Tu as raison, allons-nous changer.

Elle s'allonge à plat ventre sur son lit pour regarder son téléphone.

— Nickel, il est chargé. Aller feignasse, va prendre une douche, on se rejoint en bas.

— Oui, madame !

Je me lève et sort de la chambre.


Je monte rapidement les escaliers jusqu'à arriver devant la porte de ma chambre, Macaron dans mes jambes. Lorsque j'ouvre la porte, je reconnais aisément la même chambre de Rose, hormis les couleurs qui sont différentes, pour moi, les couleurs que j'ai toujours aimées sont le violet et le noir, elle, le rose et le gris. Les meubles ont la même disposition hormis le lit qui est tourné de façon à avoir le côté droit contre le mur, trois rideaux sont donc accrochés pour respecter ce lit à baldaquin.

J'ouvre une porte qui se situe près de la commode, celle-ci donne sur une salle de bain, où une baignoire, une douche, un meuble ainsi qu'un miroir y sont déjà installés. Je prends donc une rapide douche, lavant mes cheveux.

Une fois lavée et les cheveux séchés, je me dirige à nouveau dans ma chambre, là je sors une tenue au hasard. Elle se compose d'un T-shirt, d'un short en jean, de collants et de baskets, toujours dans les mêmes couleurs. J'attrape mon téléphone, un sac à dos – avec un motif de panda – où je range mes clefs, mes papiers, mon appareil photo ainsi qu'une batterie portable. Je fais en vitesse mon lit et ferme la baie-vitrée, sentant de la pluie dans le vent de l'après-midi, je fourre un parapluie dans le sac puis je descends rejoindre ma sœur.

Les Jumelles Atkins [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant