Chapitre III Hale et Parrish.

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Finalement, nous avons parlé un long moment avec le groupe de Scott. Ils sont plutôt sympas et compréhensifs sur certains points de notre vie à ma sœur et à moi, ce qui nous laisse agréablement surprises. D'autres, les laissent, eux, complètement stupéfaits.

— Donc, vous êtes capables de muter ? Vraiment ? souffle Corey.

— Cela n'arrive pas tout le temps, il faut avoir des conditions, comme par exemple, la Pleine Lune, ou encore un besoin de vitesse remarquablement élevé pour suivre ou pour échapper à des personnes, sourit Rose.

— Enfin, de temps en temps, on y arrive juste par envie, reprend-je. Tout dépend de notre besoin, mais nous sommes – enfin pour le moment – incapables de prendre cette forme à notre bon vouloir. Papa et maman, en sont capables eux, surtout quand ils sont énervés contre nous et que nous devons courir pour les calmer, ris-je aux éclats avec Rose. Une fois, j'ai fais tomber une assiette, ma mère est devenue folle de rage et m'a coursée pendant une semaine entière, j'ai lâchée l'affaire avant elle, mais elle était plus clémente.

— Tu te souviens quand j'avais mis le feu au repas pour aider papa, quatre jours et trois nuits, je n'en pouvais plus et lui non plus, d'ailleurs.

— Des souvenirs musclés, quand même, rit Liam.

— Tu n'as pas idée ! disons-nous en même temps avec ma jumelle.

La soirée est passée vite, et nous raccompagnons le groupe – avec nos voitures – chez eux. Notre dernier arrêt est la maison de Scott. Il descend en nous saluant.

— Envoyez-moi un message quand vous êtes rentrées, d'accord les filles ?

— O.K. Monsieur l'Alpha, répondons-nous en repartant.

Nous arrivons à la maison, une fois les voitures garées dans le garage, nous montons prendre une douche avant de partir nous coucher et d'envoyer un rapide message à Scott comme promis – il ne faudrait pas que Monsieur l'Alpha s'inquiète.

La journée a été longue et une bonne nuit de sommeil nous fera le plus grand bien. Je m'endors avec les ronronnements de Macaron à mes pieds et une légère brise de vent frais qui s'engouffre par la baie-vitrée légèrement ouverte.


Le lendemain matin, alors que la si douce alarme de mon réveil sonne comme des tambours, je me réveille en sursaut. J'arrête mon réveil – programmé sur mon téléphone – et je vois un message de Scott datant de la veille : " Merci, Rose vient aussi de me le dire. Nous passerons au lycée demain, nous nous verrons là-bas. Bonne nuit. ".

Je soupire et me lève direction la salle de bain. Je ramène mes cheveux en une queue-de-cheval sur le côté, m'habillant simplement – T-shirt violet orchidée ample où une manche descend sur mon épaule laissant voir la bretelle blanche-rose de ma brassière de sport, une jupe fuchsia sombre, des collants blanc cuisse de nymphe – soit un blanc rose pâle – et des baskets fines rose dragée aux lacets blanc argent –, je remets ce collier si cher à mon cœur, un bracelet violet en cuir double tressé, un autre en or blanc où des babioles sont dessus pour me rappeler les évènements importants de ma vie – ils sont sur mon poignet gauche –, deux bagues ornent mes doigts comme un autre bracelet double sur mon poignet droit – composé de deux anciens colliers en or blanc. J'attrape mon sac, mon téléphone, ainsi que quelques autres choses importantes, comme mes clefs, mes papiers et ma batterie portable.

Je descends pour rejoindre mes parents et ma sœur. Je sens le parfum de Rose et le mien s'y mêle parfaitement. Alors que j'arrive dans la cuisine, maman et papa préparent le petit-déjeuner, notre déjeuner déjà emballé dans des sacs marron comme quand nous étions enfants, Rose à la table son sac prêt d'elle, regarde son téléphone.

Les Jumelles Atkins [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant