Chapitre IV La Légende des Gorgones et des Hommes-de-Pierre.

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Nous courons de plus en plus vite, jusqu'à arriver à la fin de la forêt. Nous nous regardons devant nous, la ville est si belle vu d'ici.

Mais soudain, dans le vent, une odeur des plus nauséabondes arrive à nos narines. Une incontrôlable envie de vomir me prend au ventre.

Je regarde Rose qui est dans le même état que moi.

— C'est quoi, cette odeur ?! me demande Rose en couvrant son nez.

— Je ne sais pas, ça vient de là-bas, dis-je en me tournant vers la gauche.

Nous nous dirigeons là où l'odeur est la plus forte, dans un premier temps, nous voyons l'immense carcasse de la maison brûlée. Nous avançons prudemment, quelques mètres à gauche de la maison, des ombres retiennent notre attention. L'odeur devient de plus en plus puissante, nous avançons jusqu'à arriver devant une scène des plus horribles.

— Violette, qu'est-ce que c'est, au juste ?

— On part, Rose. Maintenant !

Je l'attrape par le bras, et essaye de l'entraîner vers la carcasse. Malheureusement, je sens un lien se serrer autour de ma cheville.

— Va chercher les parents, Rose !

— Je ne te laisse...

— Vas-y !

Rose se met à courir, lorsque je ne la vois plus, je regarde ma cheville.

Des serpents.

Des dizaines de serpents rampent vers moi, ils m'entraînent vers l'horreur sans nom que j'ai vu plus tôt avec Rose. Des hommes entièrement pétrifiés dans la pierre, leurs visages bloqués par la peur. Ce qui donne ce mélange d'odeur horrible, ce sont les chairs purifiées, brûlées et les émotions qui ressortent des hommes autour de moi. Les chairs brûlées proviennent des bouts de peau sans pierre, et exposés au soleil depuis des jours et des jours.

Je peux entendre des sifflements de plus en plus forts et des ondulations sur le sol. Je me débats comme possible, malgré ma force de surnaturelle, les serpents serrent si fort que je suis incapable de m'en défaire.

— Putain mais lâchez-moi ! m'énervé-je.

Alors qu'ils me traînent plus loin, je me retiens à une racine hors du sol. Des serpents remontent le long de mon bras et me mordent les doigts pour que je lâche prise. Mais je ne fais rien, je m'agrippe sentant la colère monter en moi.

— Je. Vous. Ai. Dis. De. Me. Lâcher ! crié-je.

Un grognement sourd sort de ma bouche, mes yeux deviennent roses et rouges, alors qu'une lumière blanche incandescente entoure mon corps comme une aura. Des oreilles de renard se matérialisent grâce à cette aura, des canines et des griffes poussent, quatre queues de Renardes apparaissent en bas de mon dos. Je me relève, la rage au ventre, mes yeux deviennent blanc lumineux, et l'aura autour de moi se transforme en silhouette puissante et droite de Renard. Je hurle devant cet amas de serpents dégoûtants, ils reculent en s'emmêlant les uns aux autres, mais, je sens un coup de lien sec me frapper dans le ventre et me propulser devant la carcasse de la maison.

Je me relève comme si de rien n'était, attrapant le premier bâton long à ma portée, il devient acier sous le touché de l'aura lumineuse.


Rose court à toute allure dans la forêt, elle se dirige grâce aux voix qu'elle entend non loin d'elle. Elle court et court, jusqu'à rentrer dans un mur de muscles et de chair. Des mains se posent sur ses bras, elle relève la tête. Elle devienne aisément que Stiles, Lydia, Corey et Mason sont venus avec la Jeep et que les autres les ont suivis en courant.

Les Jumelles Atkins [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant