Chapitre V Quand Dimanche Rime avec Entraînement.

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Le dimanche au petit matin - aux alentours de trois ou quatre heures -, papa entre dans ma chambre dans l'espoir de me réveiller.

Je sors à peine de la douche, les cheveux encore humide, déjà vêtue de ma tenue de sport : brassière, jogging - les bas sont remontés jusqu'en dessous de mes genoux, laissant mes tibias nus -, des élastiques derrière le jogging - pour le style mais c'est aussi une arme -, une veste en coton sur mes épaules et des socquettes. Ma tenue est dans les coloris noir - corbeau / ébène - et violet - lilas / améthyste - et mes bijoux ornent déjà mon cou, mes poignets et ma main.

Je suis prés de mon bureau quand j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir. Papa passe d'abord la tête avant de soupirer.

— Tu as même fais ton lit, mon p'tit Renard ?

— Oui, papa, souris-je. Je ne suis pas en retard, si ?

— Non, non, maman est allée réveiller Rose.

— Elle est déjà levée, ris-je.

Je me regarde dans le miroir - qui est dans une des portes de mon armoire -, je me brosse les cheveux, les plaquant en arrière facilement puisqu'ils sont encore humides.

— Attend, me dit papa, je vais t'aider, donne moi ta brosse.

Je lui tends, comme l'élastique violet lilas. Papa fait une queue-de-cheval haute - les pointes tombent à la moitié de mon dos -, je regarde le vernis à ongle noir qui s'écaille, je soupire en haussant les épaules.

— Et voilà, me dit papa fier de lui.

Je lève les yeux, voyant une queue-de-cheval bien tirée, sans aucun cheveu qui dépasse, je souris en sortant une petite mèche tombante sur le côté droit de mon visage.

— Maintenant, c'est parfait !

— T'es pas croyable, soupire papa.

— Je sais, papa.

Je récupère mon téléphone, comme mes écouteurs, zippant ma veste et fourrant mes mains dans mes poches.

— Je suis prête maintenant.

— Allons-y.

Nous sortons de ma chambre, je ferme la porte à clef, cachant la clef derrière le tableau des cerisiers en fleurs où la porte d'un temple ainsi qu'une louve et une renarde sont finement peints au deuxième plan et au dernier plan se trouve une magnifique colline enneigée. Avec papa, nous descendons jusque dans la cuisine.


Dans la cuisine, Rose et maman sont déjà à table.

Rose est vêtue comme moi, mais dans les tons de gris - souris / acier - et rose - bonbon / fuchsia - : sa veste, son jogging et ses socquettes sont gris, sa brassière est rose. Les élastiques possèdent quatre bandes, alternant avec le gris et le rose, deux bandes roses sont sur son jogging comme les manches et les contours de sa veste.

Là où le rose domine chez ma sœur, le violet est présent pour moi et c'est identique pour le gris, le noir le remplace sur ma tenue.

Maman a coiffé Rose de la même manière que papa pour moi, elle a laissé une mèche pendre sur le côté gauche de son fin visage.

Je m'assoie après avoir embrassée maman.

— Vous savez par quoi vous allez commencer ? demande maman.

Je hausse les yeux, maman a ressorti sa tenue d'entraînement - ou de sport - : un débardeur gris foncé, une veste en coton vert opalin - attachée à sa taille -, un jogging moulant de la même couleur que sa veste, les élastiques - ceux à la taille et aux chevilles - sont gris. Papa a aussi mit son tenue de " combat " comme il aime l'appeler : T-shirt blanc cassé, un jogging noir comme sa veste en coton posée sur sa chaise.

Les Jumelles Atkins [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant