Le retour de la mort

Chapitre 7 : Les retrouvailles

Maria se mit en route, direction son village natal ou sa sœur l'attendait. Elle traversa les villages, les villes, les rivières. Elle traversa de nombreux paysages mais n'y faisait pas attention trop pressée de retrouver sa sœur et de la sauver. Elle mit une semaine entière en courant pour arriver au village. Arriver au village elle le traversa jusqu'en bas de la montagne où se trouvait le refuge, elle commença à l'escalader à toute vitesse, tellement vite qu'elle s'entaillait de partout par les arbustes et pierres qui se trouvaient sur son passage. Arrive en haut elle s'aperçut qu'elle saignait de partout, mais elle n'y prêta pas attention, elle était tellement heureuse de retrouver enfin sa sœur que même la douleur n'y changeait rien.

Elle vit une grotte située à côté de la cabane, elle y entra et chercha sa sœur du regard quand un cri lui parvint. Elle reconnaissait cette voix, elle la connaissait entre mille c'était Ophélia qui l'appelait. Elle se retourna pour apercevoir la source du cri, elle se mit à courir dans sa direction, elle la vit, lui sauta dessus et la serra très fort contre elle. Maria ne put retenir ses larmes qui dévalèrent de ses joues. Ophélia pleurait elle aussi dans les bras de sa grande sœur, cela fessait 6 mois qu'elle attendait se jours où elles se retrouveraient enfin, une chose était sure elles ne se quitteraient plus jamais.  Elles se regardèrent dans les yeux malgré leur séparation elles n'avaient pas changé d'un pouce. Elles discutèrent un peu en sortant de la grotte, Maria portait sa sœur sur son dos car celle-ci était faible physiquement. Elle entoura sa sœur d'une couverture pour camoufler un minimum son odeur , la couverture avait une odeur d'homme et la louve comprit que c'était pour que son odeur ne puisse être sentie. Elle lui donna la nourriture qu'elle avait dans son sac. Maria descendit la montagne aussi vite qu'elle ne l'avais monté en faisant attention cette fois aux pierres et arbustes présent sur le chemin. Elles entendirent de bruit et préférèrent se cacher pour voir ce qui allait se passer, elles espéraient que la bête ne s'était aperçue de rien.  Elles attendirent en silence et immobile, mais rien ne se passa. Les filles s'éloignèrent le plus possible de la cabane avant que le loup ne comprenne leur supercherie ce qui ne tarda pas.

 Les filles avaient été démasquer se qui ce reconnut par les cris énerver du géant loup qui leur couru après et les rattrapait à toute vitesse. Le loup les rattrapa dans la clairière les obligeant à s'arrêter. Il se mit face aux filles et commença à grossir, il doubla de volume puis fonça sur Maria qu'il envoya contre un mur. Maria se releva difficilement et déposa sa sœur près de l'arbre, elle se mit face au loup et sortit les crocs. La bataille était engagée et personne ne renonceraient jusqu'à ce que l'un gagne ou meurt.